Un ami qui vit en Israël (Yonathan) m’a dit que pour gagner au loto, il fallait jouer.
Il a surtout eut le courage de partir seul a l’aventure parce qu’il avait compris ce que signifiait « être ou ne pas être » (Shakespeare).
Il s’est réveillé un matin et il s’est dit : ais je envie d’être le spectateur de ma vie ou d’en être l’acteur.
Aujourd’hui c’est le juif le plus heureux du monde depuis qu’il vit sur sa terre d’Israël ou plutôt, sur notre terre d’Israël.
Cette terre dont je suis encore plus fier depuis mon récent retour où j’ai appris ce que l’amour de la vie signifiait a travers le regard des israéliens.
Cette terre où D… lui-meme m’a hypnotisé (moi et les centaines de milliers de touristes qui ont « joués le jeu), de la peur, l’appréhension de partir…devant les images de chaos que nous voyons fréquemment dans nos journaux… quand ils les diffusent.
Cette terre où des bébés ont été assassinés a Jérusalem un mardi 19 Août au nom d’une cause que l’Europe et le monde arabe trouve juste, et nous pendant ce temps a Eilat, Tel-Aviv, Netanya on s’amusait comme pour dire a nos ennemis, de plus en plus nombreux, que personne ne nous ferais fuir de cette terre, que nous ne les craignions pas, que nous ne pleurerions pas devant leurs barbaries.
Nous avons pleuré comme toujours : « à l’intérieur », avec pudeur mais le soir même nous dansions « en boites », nous mangions dans les nombreux restaurants du pays, pour ne pas les réjouir, a travers nos larmes, de ce malheur…
Cette terre, j’ai décidé de la rejoindre après mes études d’art dramatique (behesrat ha’chem), pour montrer a nos ennemis qui cherchent a nous rayés de la carte qu’ils devront rayés un nom de plus.
Egalement, pour montrer à mon pays adoptif que je ne le peux l’aimer s’il ne m’aime pas.
Je serais très fier d’apprendre que ce témoignage ait permis, ne serait-ce l’alya, que d’une seule personne.
Rudy Sitbon.