Moshé Katsav a quitté la France vendredi matin mettant un terme sa visite d'Etat de 4 jours.
C'est à bord d'un vol régulier de la compagnie israélienne El Al, que le président de l'état d'Israël a embarqué à 8h35 précises.
L'office de jeudi soir à la synagogue de la Victoire était la dernière étape de la visite en France du président de l'été d'Israël.
"Je n'oublierai jamais ma visite en France", a-t-il déclaré en français, promettant d'apprendre cette langue au plus vite. Pendant ces quatre jours, "j'ai trouvé partout de l'amitié, de la chaleur, de la sympathie pour les problèmes de l'Etat d'Israël", a t-il conclu.
Incontestablement, la visite en France du président israélien aura été une réussite en la matière. "En la matière", soulignait un commentateur de la radio israélienne, cela signifie que la France a manifestée sa sympathie globale au peuple d'Israël représenté par un Moshé Katsav qui n'est pas un homme politique mais un représentant fidèle de la société israélienne.
Sur le fond, la France a réaffirmé son engagement contre l'antisémitisme et tout ce qui pourrait représenter une atteinte aux droits des juifs sur son sol.
Mais au-delà, l'amitié franco-israélienne s'arrête là. Il n'y a peu ou pas du tout de convergence de vue politique. La vision du président Chirac pour le Proche-Orient reste aux antipodes de celles préconisée par Ariel Sharon.
Il semble que la visite de Moshé Katsav en France servira de tremplin à la rencontre programmée pour le mois d'avril entre Jacques Chirac et Ariel Sharon. L'ambassadeur d'Israël à Paris Nissim Zvilli, a défini lui-même la visite de Katsav comme une "étape avant le déplacement du Premier ministre israélien à Paris dans deux mois".
On sera alors fixé, sur le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de la réconciliation entre les deux pays.