oui Agnes il ne faut pas oublier. Voici d ailleurs un texte tres beau d' André Nahum:

'''C’était le 19 Avril 1943, veille de Pessah à Varsovie.


19 Avril 1943. Veille de Pessah .
Des 500.000 Juifs que les Allemands avaient parqués dans le ghetto de Varsovie, il ne restait que quelques milliers de survivants , décharnés, sans nourriture, sans autre avenir que d’être expédiés à leur tour dans les camps d’extermination.

Alors les plus jeunes d’entre eux, ceux du Betar comme ceux du Bound, les socialistes comme les sionistes, ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient plus même s’ils y avaient cru un jour, décidèrent de prendre en mains leur destin, de choisir eux-mêmes leur mort et d’en faire payer le prix fort à l’ennemi...

Sous la conduite d’un tout jeune homme Mordechaï Anilevitch, ils prirent les armes.
Des armes dérisoires, achetées à prix d’or à la resistance polonaise. Quelques pistolets, trop peu de balles, des bouteilles incendiaires, pour affronter la toute puissante armée du Reich à laquelle personne n’avait resisté jusqu’alors .

Ils attaquèrent les soldats Allemands et les soldats Allemands n’en crurent pas leurs yeux.
Ces Juifs, qu’ils qualifiaient de unmenchen, “non-hommes”, tout juste bons à être gazés à Auschwitz osaient leur tenir tête.
C’était inadmissible parceque pour eux, inconcevable.

Alors, ils envoyèrent les tanks, ils envoyèrent les lance-flammes.
Les immeubles brulaient comme des torches, les gens se jetaient par les fenêtres avec leurs enfants pour tenter d’échapper aux flammes et le ghetto a tenu des jours, des semaines.
Plus longtemps que l’armée polonaise.
Autour d’eux,l’autre Varsovie vivait comme si de rien n’était, comme si le ghetto n’existait pas, sans aucune compassion pour ces Juifs que l’on haïssait.
Les combattants du ghetto étaient seuls.
Terriblement seuls.
“Une solitude que l’on ne pouvait exprimer par aucun mot dans aucune langue humaine, pour la transmettre au genre humain” écrit le poête polonais Czeslaw Milosz dans un poême célèbre.

Ils n’attendaient personne et personne ne vint à leur secours.
Personne dans les alentours n’eut une simple pensée de compassion.

Les flammes, les fumées noires s’élevaient dans le ciel de Varsovie dans le bruit incessant de la canonade et les hurlements des victimes et la Varsovie juive disparaissait à tout jamais dans l’indifférence generale.
On brulait les Juifs ?
Et alors ?
Qu’ Hitler soit en train de régler à sa façon le problème juif, cela dérangeait qui ?

Un nombre infime de combattants a reussi à sortir de cet enfer.
Par leur sacrifice, par leur courage, par leur audace, par leur determination, les héros du ghetto de Varsovie ont prouvé que les Juifs savaient mourir debout.

Leur soulèvement marque le début du renouveau du peuple juif en tant que nation indépendante, le début de l’indépendance du peuple juif.

Ceci n’est pas un mythe, c’est une histoire vraie.
C’est l’Histoire avec un grand H et aucun négationiste n’y pourra jamais rien. '''

tu raconteras à Lea toute cette histoire, comme l on m a raconté quand j etais une enfant. Afin de ne pas oublier , de ne jamais oublier.

agnes-c a mains nues c'est un peu exagéré quand même, bien qu'ils soient vrai qu'ils aient lançé le soulèvement avec bien peu de moyens, juste quelques vieux fusils et revolvers achétés à la résistance polonaise. néanmoins, le soulèvement a quand même duré 3 semaines, ce qui est énorme.

Donc oui il ne faut pas oublier les membres de l'ojc ainsi que ts ceux qui se sont battus.