Bobigny, Seine Saint Denis.
La police nationale a multiplie les barrages routiers en Seine saint denis, notamment autour de Bobigny, ou residait le jeune auteur de l'attentat contre une ecole maternelle. Durant la nuit de mercredi a jeudi, trente jeunes ont ete arretes dont six activistes armes.
Cette escalade de la violence a pour origine une incursion massive et injustifiee de la police francaise, jeudi dernier, dans les territoires occupes de Seine St Denis.
Dans la Bande de Clichy, l'aviation a attaque dans la nuit deux chemins d'acces aux villes de Pantin et Sarcelles et a bloque l'acces aux terrains de football d'ou sont regulierement lances des cocktails incendiaires vers les territoires pavillonnaires, a ajoute une porte-parole.
Les forces de securite ont egalement renforce le bouclage de la « bande de rakaille » en refermant les points de passage reouverts mercredi. Cette mesure s'applique egalement aux journalistes.
«La republique ne permettra pas que la Seine Saint Denis devienne un nouvel Irak», a ajoute un elu qui a requis l'anonymat en confirmant que l'armee allait de nouveau recourir aux operations d'eliminations ciblees visant des activistes de banlieue.
«L'Autorite municipale ne prend aucune mesure serieuse contre la violence urbaine et nous ne sommes en aucune facon disposes a accepter ces violences», a dit M. Sarkosy. «Dans ces circonstances, je ne rencontrerai pas le recteur de la mosquee de Paris", a-t-il ajoute, alors que les deux hommes etaient censes se rencontrer dans les jours qui viennent.
M. Bubaker a pour sa part condamne l'attentat, y voyant «une violation de la treve» decretee par les groupes armes des banlieues et deplorant cependant l’emploi abusif de la force face a des «activistes resistants armes pierres »