L'Etat d'Israël, l'armée d'Israël, TSAHAL, sont traités de tous les noms par les nations. Que ce soit de "barbares", de "génocidaires", voir même de "nazis", les qualificatifs sont aisément trouvés, les manifestations pour soutenir le peuple palestinien organisées en un temps record, les participants "humanistes" prompts à se mobiliser.
Lorsque des soldats Espagnols tirent sur une foule "menaçante" en Irak et tuent 28 personnes, où sont tous ces gens, ces philosophes, les amis de la liberté, ceux qui ont horreur des exactions.
Mauvaise foi ou tout simplement antisémitisme mis à jour. Car en fait, tuer 28 personnes d'un seul coup, pour des occidentaux civilisés!!
J'oubliais, ils ont le droit d'être nerveux les espagnols, ils ont quand même subi le terrorisme et perdu 200 de leurs citoyens il y a moins d'un mois.
Comprenez! Les morts de Madrid n'ont rien à voir avec ceux de Jérusalem ou de Ashdod, ils n'ont rien fait eux.
Si Monsieur le prix Nobel de Littérature José Sarramango a qualifié de génocide, la mort au combat et les armes à la main, de 53 terroristes à Jénine, que va-t-il bien pouvoir trouver comme qualificatif pour les 28 Shiites irakiens?
Mauvaise fois caractérisée, rigolade, les nations ne disent rien lorsqu'elles font le ménage ou laissent faire le ménage (7500 musulmans Kossovars assassinés en 2000, zone alors contrôlée par les casques bleus hollandais).
Où êtes vous, manifestants français au keffieh ou à la moustache alter mondialiste?
Ou êtes vous les Verts, symbole de la pureté incarnée sur notre terre?
Ou êtes vous les pleurnichards des LCR, si alerte d'habitude à reconnaître les exactions?
Ou êtes-vous MRAP et CAPJO, votre combat serait il réducteur?
Des arabes tués ne sont-ils dignes de votre compassion que si ce sont des juifs qui sont impliqués?
Je suis outré, choqué, dégoûté par tant d'acharnement lorsqu'il s'agit d'Israël, pays démocratique qui se bat pour sa survie. En fait nous sommes au cœur de l'antisémitisme des nations et essayez de me prouver le contraire!
Finalement il n'y a pas cause commune entre les morts de Madrid, de Bali, de Karachi et ceux de Tel Aviv, Netanya ou Jérusalem.
Les mêmes assassins changent de nom en fonction des êtres humains qu'ils tuent. Si il s'agit d'européens les tueurs sont des assassins des barbares.
Si il s'agit d'Israéliens (d'américains?) les mêmes tueurs sont des combattants acculés. Lorsqu'un tétraplégique criminel est exécuté afin de cesser définitivement de nuire, les gouvernements européens ont le culot, l'indécence de condamner la mort d'un prêcheur de haine qui a voué sa vie à la destruction non pas des israéliens mais des juifs.
Un jour viendra ou ils regretteront ce parti pris intolérable. Un jour viendra, inexorable pour toute personne qui comprend les évènements présents, (jour que je ne souhaite vraiment pas), ou on demandera aux israéliens comment font-ils pour prendre le bus sans appréhension.
Ce jour là, le monde comprendra qu'il ne fallait pas pleurer sur des distillateurs de haine, que le camp choisi était le mauvais.
Il aurait été tellement facile pour les israéliens de "tirer dans la foule" depuis 1948, mais cela est une histoire qui n'intéresse vraiment personne.
Lorsque j'étais enfant, je n'arrivais pas à comprendre l'entêtement de Pharaon alors que sur son peuple les plaies d'Egypte s'accumulaient.
Je n'arrivait pas imaginer un homme aussi têtu alors que ses propres enfants, premiers nés payaient le prix de son entêtement.
Aujourd'hui, en voyant les pharaons européens j'ai enfin tout compris : L'aveuglement est tel, que plus aucune logique n'a de prise sur le raisonnement et que probablement cette indifférence, cette haine, cette indécence millénaire vis-à-vis d'un peuple qui a tant baissé la nuque qui a tant souffert, qui a toujours été à la merci des nations n'ont d’explication que par le miracle de sa survie.
Ce peuple est revenu sur sa terre, ce peuple est fort, ce peuple a son état, ce peuple est indestructible, il s'auto régénère au moins deux fois par an, à Pessah et à Kippour. Ce peuple de l'Etoile de David est comme l'étoile de mer, coupez-lui un membre, il repoussera.
N' en déplaise, nous sommes là pour l'éternité
Hag Saméah