AL MANAR (SUITE) Le ridicule ne tue pas, quoique...

Ancien utilisateur
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Ibrahim Farhat, porte-parole d'Al-Manar :
il se peut que nous adaptions notre terminologie, mais nous ne changerons pas de politique



Voici des extraits d'une interview d'Ibrahim Farhat, porte-parole d'Al-Manar chargé des relations publiques du Hezbollah : (1)



Farhat : La négociation est encore possible. Nous avons, ce week-end, une réunion avec le Conseil Supérieur de l'Audio-visuel pour évoquer les raisons légales de cette décision [d'interdire Al-Manar]. La décision du juge n'est pas irrévocable : elle laisse la porte ouverte à la société Eutelsat, qui diffuse Al-Manar via le satellite Hotbird, et au CSA, qui peut demander au juge de revoir sa décision.



Nous ne pouvons pas accepter de nous voir dicter [notre conduite]. Al-Manar s'est efforcé de se conformer à la convention signée avec le CSA, mais il s'agissait d'ajuster notre langage et notre terminologie, non notre politique de base. La politique d'Al-Manar est connue, et nous n'accepterons pas de la modifier sous la pression et les ultimatums. Notre politique est claire. Il faut [juste] que nous nous adaptions à la décision française (…) C'est-à-dire à la Convention [signée] avec les Français. Nous devons améliorer notre compréhension du contexte français, par égard pour les [différentes] sensibilités (…)



Interviewer :
Vous avez enfreint le précédent accord, daté du 19 novembre.
Vous vous êtres engagé à ne pas inciter à la violence, à la haine et à tout le reste…
A votre avis, Al-Manar a –t-il enfreint l'accord, comme le disent les Français?



Farhat :
A mon avis, Al-Manar ne l'a pas enfreint, et l'a au contraire respecté. Le Conseil, sous pression, a interprété les propos de l'un des experts [de la chaîne] qui commentait la montée des exportations entre le monde arabe et Israël dans le journal télévisé.
Il a déclaré qu'Israël pouvait exporter une variété de produits contenant, à titre d'exemple, des substances renfermant des germes de maladies graves. C'est sur la base de cette affirmation, venant d'un expert indépendant de la chaîne, et prononcée dans une émission en direct, que le CSA a déclaré qu'Al-Manar avait enfreint la convention.



Interviewer :
C'est tout ?!



Farhat :
Bien sûr ! C'est, au fond, la liberté d'expression qui est en jeu.


(1) Pour visionner le clip sous-titré en anglais, visiter www.memritv.org

Je me demande ce que cela va donner si jamais le CSA accepte en fin de compte la diffusion de cette chaîne même si Al Manar change les terminologies mais de quoi au fait ???

Ancien utilisateur
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Samedi 18 novembre 2004, le négationniste français Robert Faurisson, ancien professeur à l'université de Lyon, a accordé une interview à l'Agence de presse iranienne Mehr, au sujet de la décision de la France d'interdire la diffusion d'Al-Manar. Voici l'interview :



Agence de presse Mehr :

La haute Cour administrative française, le Conseil d'Etat, a fait le pas décisif d'interdire la télévision Al-Manar, assurant que le réseau avait enfreint à plusieurs reprises les lois du pays contre l'incitation à la haine, ignorant son propre engagement à éviter les déclarations antisémites.
Que pensez-vous de cette décision?



Robert Faurisson :

Malheureusement, c'est tout à fait normal. En France, les organisations juives obtiennent tout ce qu'elles demandent. Et plus particulièrement le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), dirigé par l'ancien banquier Roger Cukierman, qui a joué un rôle important dans la campagne contre Al-Manar.



APM :

Pensez-vous que le lobby sioniste aux Etats-Unis ait influencé la décision française d'interdire Al-Manar ?



Faurisson :

En France, le pouvoir juif est encore plus fort qu'aux Etats-Unis. En France, c'est le lobby n°1. Personne n'ose rien dire contre ces gens à cause de leur prétendu "Holocauste".



APM :

La France se considère comme pionnière en matière de liberté d'expression.
Quelle est votre opinion ?
Sa récente décision n'est-elle pas une infraction à la liberté d'expression et à la dignité humaine?



Faurisson :

Je vous en prie, ne soyez pas naïf ! En 1789, la France a dit : "Liberté, égalité, fraternité". Trois ans plus tard, la France tuait en masse les citoyens français au nom de 'Liberté, égalité, fraternité'.
C'est une vieille tradition de dire une chose et de faire son contraire. Dans le Livre des Lois, nous avons une phrase pour dire que la liberté d'opinion, de presse et de recherche est un principe, et nous avons ensuite des pages et des pages de texte pour expliquer que cette liberté est si importante qu'elle doit être protégée par des dizaines d'interdictions, d'exceptions, etc.



APM :

En fait, la France ne respecte pas les droits de ses citoyens, vu qu'elle a interdit le port du hijab (voile islamique) dans les écoles publiques.



Faurisson :

C'est parce que les Juifs, d'une certaine façon, ont l'habitude de traiter les Français comme ils traitent les Palestiniens.
La différence est que les Palestiniens refusent d'obéir aux Juifs, alors que les Français obéissent aux Juifs, une fois de plus à cause du gros mensonge du prétendu "Holocauste.", auquel ils semblent malheureusement croire.



Le prétendu "Holocauste" des Juifs est l'épée et le bouclier de la tyrannie juive partout dans le monde. Détruisez-le! ~

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