Hier soir ( heure de L'Amérique) ,Le président des États-Unis, George W. Bush, a appelé les autorités israéliennes à geler le développement des colonies en Cisjordanie.
« Notre position est [...] que la feuille de route est importante et la feuille de route appelle à l'arrêt du développement des colonies. Que cela soit clair pour Israël », a-t-il déclaré.
Le projet d'agrandir la colonie de Maalé Adoumim, la plus grande en Cisjordanie, pose particulièrement problème. Tel-Aviv chercherait à la relier à Jérusalem, 10 km plus loin, pour annexer le territoire et couper la Cisjordanie en deux.
Néanmoins, M. Bush a jugé que les premiers ministres israéliens et palestiniens, Ariel Sharon et Mahmoud Abbas, souhaitent chacun « un partenaire pacifique » et « la démocratie dans les territoires palestiniens ». M. Bush doit recevoir M. Sharon lundi prochain dans son ranch de au Texas. Entre cowboys, ils devraient siffler er finir par se comprendre.
Condoleezza Rice ne veut pas de « destruction gratuite »
Pour sa part, la jolie secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, a fait savoir que l'administration Bush participerait à la reconstruction de la bande de Gaza après le retrait israélien de cet été.
Du même souffle, elle a exhorté Israël à éviter la « destruction gratuite » des maisons que les 8000 personnes laisseront derrière eux. « Il doit y avoir de la coordination sur ce que sera fait, a-t-elle déclaré. Et je pense que ce sera le cas. Sinon nous parlerons fort à notre allié et ami israélien. »
Le budget 2005 prévoit une enveloppe de 600 millions de dollars américains pour financer les indemnités des personnes touchées et les dépenses militaires du retrait. Le coût total du retrait a été fixé à 1,5 milliard de dollars américains.
Ariel Sharon reçoit des adversaires
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À Jérusalem, Ariel Sharon a reçu des représentants de citoyens de la bande de Gaza. Il voulait ainsi isoler la frange la plus extrémiste, qui s'oppose farouchement à l'application à partir de juillet de son plan de retrait du territoire palestinien.
Le premier ministre a reçu une dizaine de représentants résidant à Goush Katif, un bloc de colonies du sud de la bande de Gaza. Selon un député du Parti national religieux, la discussion a été très tendue.
« Les représentants ont exprimé leur douleur. Ils ne savent toujours pas précisément ce que leur réserve l'avenir, et M. Sharon a écouté leurs doléances. »
M. Sharon espérait convaincre un maximum de personnes d'accepter les indemnités et de quitter dans le calme leur maison, ceci pour briser le front des opposants farouches à son plan. La rencontre a provoqué des dissensions parmi les colons, les plus intransigeants d'entre eux dénonçant une t M. Sharon comme un Nazi et l accusant de trahir le peuple juif.
Plusieurs appels à la désobéissance adressés aux soldats ont été lancés par des rabbins et des organisations d'extrême droite pour tenter de saboter l'opération, qui s'amorcera à partir du 20 juillet. Le processus devrait durer de trois à quatre semaines.
Israel vit presentement des heures terribles , Des extrémistes d'extreme droite peuvent tout faire pour empêcher ce plan d'évacuation.
Que va t il vraiment se passer sans tomber dans l'alarmiste ? votre opinion ? Que fera Monsieur Sharon si les plus extrémistes des extrémistes recourent à la violence et s'attaquent à nos soldats et soldates ?