En souvenir de nos 9 soldats Zih'onam Liverah'a
2006-07-27 17:34:00
(www.Guysen.com)
Cette nuit ont été autorisés à la publication les 9 noms des soldats de Tsahal tués durant la journée la plus sanglante depuis le début des combats au Liban : le sergent chef Ohad Klausner, le lieutenant Alexandre Schwarzman, le sergent chef Shimon Adaga, le sergent chef Shimon Dahan, le lieutenant Assaf Namer, le lieutenant-colonel Roï Klein, le capitaine Amihaï Merhavia, le sergent chef Idan Cohen et le lieutenant Yiftah Shreir. Le bataillon 51 de la Brigade Golani a subi un coup très dur, perdant huit de ses combattants dans une attaque du Hezbollah au village de Bint Jbeil. Le capitaine Yiftah Sharir, de l'escadron 101 des Parachutistes, est tombé lui aussi à Bint Jbeil, et trois de ses soldats ont été blessés. Sa dépouille a été transférée dans la matinée sur le territoire israélien.
Le lieutenant-colonel Roï Klein, âgé de 31 ans, d'Eli, faisait partie du bataillon 51 de Golani. Il devait fêter son anniversaire. Il est né et a grandi à Raanana, et habitait depuis quatre ans dans l'implantation Eli, avec sa femme et ses deux enfants, Guilad, 3 ans, et Yoav, 1 an et demi. Un de ces amis a parlé de sa constante quête de l'excellence. Il avait terminé l'école militaire de Bnei Dor et avait suivi des études d'Ingénierie à l'université d'Ariel. « La plus grande qualité de Roï était la finesse, le calme et le sourire qu'il avait toujours sur les lèvres. Il excellait dans tout ce qu'il faisait et avait de nombreux dons. Ceux qui le connaissaient pourront parler de sa tendance à toujours se remettre en question pour avancer et d'améliorer», raconte-t-il. Ses amis le décrivent comme une personne calme, fin, déterminé et fort durant les combats. « Son amour pour sa terre et son peuple l'a poussé à s'investir totalement dans l'armée et il a finalement donné sa vie pour la défense du peuple d'Israël et sa terre », dit un de ses amis. « Quand on lui parlait du service militaire, il disait : 'Si je ne fais pas le travail, qui le fera ?' »
Le sergent chef Shimon Adaga Au domicile du sergent chef Shimon Adaga, 19 ans, de Kiryat Gat, étaient réunis des dizaines de proches et d'amis. Issu d'une famille éthiopienne habitant en Israël depuis 17 ans, Shimon a étudié à l'école primaire Rambam et au lycée Yamin Ort du Nord du pays. Il laisse ses parents, Ishayahou et Tagai, cinq frères, tous combattants, et deux sœurs. Au début de son service et s'était engagé dans une unité frontalière, ayant un profil médical bas. Mais il s'est battu pour le rehausser et s'est porté volontaire dans la Brigade Golani. Son frère, Guili, militaire de métier dans l'armée des frontières, nous a raconté que Shimon avait fait d'énormes efforts pour être combattant. Selon lui, la famille respectait cette volonté. « Il avait prévu de terminer son service et de donner autant que possible aux autres. Il voulait étudier. Il était très heureux à l'armée », confie Guili.
Le capitaine Amihaï Merhavia Le capitaine Amihaï Merhavia, 24 ans, de l'implantation d'Eli, était commandant du bataillon 51. Il avait décidé de s'enrôler dans Golani après avoir perdu un de ses amis dans au cours de l'Opération Mur de Protection. Il laisse ses parents et 9 frères. L'un d'eux sert dans Guivati comme combattant et a été informé de la mort de son frère au beau milieu d'une opération à Gaza. Sa sœur Emouna doit se marier dans deux semaines. Le père d'Amihaî, Moshé, fait partie des fondateurs du Goush Emounim et d'Eli. Il avait été appelé lui aussi dans la réserve. Après la douloureuse nouvelle, Moshé a affirmé que le combat devait se poursuivre. « Dans une guerre on doit être prêt à tuer et à se faire tuer, et Amihaï affrontait ce fait avec courage. Je suis sûr qu'il a bien su mener ses troupes. » Moshé se console du fait qu'Amihaï avait déjà eu une belle vie. « Nous étions fiers de lui. Il savait exactement ce qu'il voulait de la vie. »
Le lieutenant Assaf Namer Le lieutenant Assaf Namer, 27 ans, a fait son aliya d'Australie il y a deux ans, pour se porter volontaire comme combattant dans le Golani. Ses amis ont rapporté qu'il était très sioniste et que son rêve était d'être un sodat israélien. Assaf est né en Israël et a quitté le pays avec sa famille alors à 10 ans. Il habitait avec sa grand-mère à Kiryat Haïm. Sa mère a reçu la nouvelle en Autralie. Son père, habitant de Kiryat Ata, a accepté son engagement volontaire dans l'armée. Assaf devait terminer son service dans un mois.
Le lieutenant Alexandre Schwarzman Les habitants de Borla à Acco se souviendront de cette guerre. Il y a deux semaines, Gadi Mossaiev est tombé au Liban, et c'est le tour de son voisin, Alexandre Schwarzman. Alex aimait le service militaire et souhaitait être soldat de métier. Il a débuté son service dans le cours de pilotes, puis est passé dans la brigade Golani. Il a très vite suivi le cours d'officiers et s'est distingué parmi les meilleurs. Alex est monté en Israël d'Ukraine à l'âge de 8 ans, après la mort de son père. Il a étudié à l'école technique de l'armée de l'air. Il était tout pour sa mère Rima et sa grand-mère. Il avait également une sœur, Diana.
Le sergent chef Ohad Klausner Ohad Klausner a téléphoné à ses parents pour leur annoncer qu'il rentrait au Liban et qu'il ne pourrait plus garder le contact. Ses parents étaient très inquiets. « J'ai senti que quelque chose de grave s'était passé », confie sa mère Orit. Yossi, son oncle, raconte les heures d'angoisse que la famille a passées avant l'arrivée des officiels de l'armée. « On a téléphoné toute la journée à ses amis, à l'hôpital, mais on nous a rassurés, on nous a dit qu'il n'était pas sur les listes. Puis ils ont annoncé que le bataillon 51 avait été touché, alors on a commencé à sérieusement s'inquiéter. » Ohad avait deux frères.
Le sergent chef Shimon Dahan Les cris de détresse qui montaient de la maison des Dahan ont brisé le silence du quartier B d'Ashdod. « Mon enfant parfait est parti », se lamente sa mère, Yaffa. « Je sentais que quelque chose allait arriver. » Les parents de Shimon ne dormaient plus. Leur fils aîné, Meïr, 23 ans, avait également été appelé dans le Nord. Après avoir entendu la nouvelle, il est rentré à la maison. Lui aussi fait partie du Golani.
Le sergent chef Idan Cohen Itsik Cohen, le père d'Idan, était le seul à savoir que son fils se trouvait au Liban. Sa mère, Gracia, l'ignorait. En rentrant se son travail, lorsqu'elle a entendu les coups frappés à la porte des officiers de l'armée, elle a compris que le pire était arrivé. « Idan m'a téléphoné il y a quelques jours et m'a dit : 'On rentre au Liban' », raconte son meilleur ami Eran. « Il a décidé de ne pas en parler à sa mère pour ne pas l'inquiéter. » Eran devait terminer son service dans deux mois. « Ces derniers jours il ne répondait pas au téléphone », rapporte une voisine « Quand on a entendu les événements on Liban, on senti qu'il lui était arrivé quelque chose.» Idan avait deux sœurs, Mor et Sapir.
Le lieutenant Yiftah Shreir Le lieutenant Yiftah Shreir avait 21 ans. Il était issu d'une ancienne famille de Haïfa et avait étudié à l'école « Hougim ». Il était connu dans la ville, car il était le chef des scouts. Il avait deux frères et une sœur. Yaffa, sa mère, nous parle de ses projets. « Il devait voyager en Inde ou en Amérique du Sud. Il avait économisé l'argent qu'il gagnait en tant qu'officier dans Tsahal pour ne pas m'en demander. Il voulait faire des études de gestion. Il souriait tout le temps et donnait de la force à tout le monde. » Yaffa évoque le frère jumeau de Yiftah, Yarden. « Yarden dit que sa deuxième moitié est partie. Ils étaient toujours en contact téléphonique. Ils avaient un lien incomparable. » « Je survivrai mais ça sera très difficile », nous dit le père de Yiftah, Ami. « Je voudrais seulement cinq minutes, pour l'enlacer. Hier, quand ils ont annoncé qu'il y a avait des blessés, je suis allé à l'hôpital pour le chercher. Je suis rentré à 22h30 et ma femme m'a dit qu'on frappait à la porte. C'était les soldats. Et ils m'ont dit : 'Ton fils est tombé au Liban.' » Ses amis racontent que les parents des soldats qui étaient sous son commandement disaient toujours qu'il se souciait d'eux jusqu'au plus petit détail. Il voyait l'armée comme une mission.
Que vos âmes reposent en paix près de notre Créateur.