Aaaaaaaaah enfin un sujet interessant !
(pourtant ca fait un moment que j'en parle de la muraille de fer)
http/www.magen-israel.com/muraille.html

Jabotinsky parlait de muraille de fer au sens figuré, évidemment.
Il s'agissait de faire preuve d'une fermeté sans faille afin que les arabes renoncent a toute ambition nationaliste.
Evidemment, a cette époque, le nationalisme arabe n'était qu'embryonnaire et jabotinsky pensait qu'il valait mieux le tuer dans l'oeuf pour éviter des problèmes futurs (problème que l'organisation sioniste refusait de voir, d'ailleurs ben gourion a reconnu beaucoup plus tard qu'il n'avait pas completement tort).
Le message qu'il voulait faire passer était : "n'essayez meme pas de vous en prendre aux juifs parce que vous le paieriez très très cher"

Au fond, peu lui importait que le prix soit économique, politique, diplomatique ou militaire. Mais il fallait etre dissuasif.

L'idée était qu'une fois que les arabes auraient renoncé a toute ambition nationaliste (c'est a dire qu'il n'y aurait JAMAIS d'etat arabe en erets israel), ils accepteraient les juifs parmi eux (et réciproquement bien sur).

Mais il y eut un problème que jabotinsky n'avait pas prévu (et qu'il ne pouvait pas prévoir) : la démographie.
Il n'imaginait pas, bien sur, que tous les juifs du monde se précipiteraient en israel, mais il comptait sur au moins 10 millions d'immigrants (estimation raisonnable d'ailleurs). Sauf qu'il y a en 6 parmi ceux-ci qui ont été perdus en chemin dans les conditions que l'on sait...
Il n'imaginait pas non plus que les arabes avaient un tel taux de natalité, ni que celui des juifs basserait autant (au début du siècle il était très élevé meme chez les non-pratiquants).
Ce qui fait que, muraille ou pas, on se retrouve devant un problème (discuté dans un autre forum d'ailleurs) imprévu.

Donc maintenant, le problème s'est déplacé. Mais reste la politique de fermeté face a la violence, laquelle, a mon avis, sharon est en train de trahir avec le plan de retrait.

Mais tout cela n'a aucun rapport avec ta question.
Alors pour y répondre, je dirais non. Mais pas un non net. Parce que la barriere sert certainement, d'une certaine facon, a affirmer cette politique de fermeté. Mais elle est incapable a concrétiser les idées contenues dans "la muraille de fer".

Nath, dans l'esprit des adversaires (hamas, olp et compagnie), le retrait est une victoire gagnée a l'usure sur l'occupant israelien.
Je ne vois pas ce que cela consolide psychologiquement, puisque la "muraille" de jabotinsky est avant tout une barriere psychologique et pas geographique.