Par Paule-Hélène Szmulewicz pour Guysen Israël News
Si vous ne vous êtes pas encore promenés sur le site officiel des jeux olympiques d’Athènes 2004, c’est le moment, nous sommes à “J moins 94”.
On y trouve des renseignements d’ordre général sur les pays participants.
Au sujet d’Israël, on apprend que la superficie est de 20.770 km2, que la population est de 6.116.533 d’habitants, que la monnaie est le nouveau shékel, que les langues parlées sont l’hébreu et l’arabe, et au sujet de la capitale, on apprend… rien du tout !
A côté du mot CAPITALE, il y a un gros blanc. La place est vide. Il y a bien une petite étoile qui pourrait faire penser au drapeau israélien, mais il n’en est rien, il s’agit d’une minuscule astérisque qui renvoie en fin de page où il est écrit :
“ *veuillez visiter le site officiel des Nations unies pour de plus amples informations relatives à la capitale d’Israël.”
Allons-y pour la visite, puisque nous sommes sur le site des jeux olympiques, soyons sportifs.
Une fois arrivés sur le site des Nations Unies, on voit écrit à nouveau le mot CAPITALE… et à nouveau c’est le blanc. La place est vide.
En regardant bien, on voit en haut à droite du mot, non pas une astérisque mais un minuscule petit “a)” … qui renvoie lui aussi en bas de page.
En bas de page on lit ceci :
“a)la désignation Jerusalem capitale d’Israël est fournie par Israël. La position des Nations Unies sur la question de Jerusalem est contenue dans la résolution de l’assemblée générale 181(II) du 29 nov. 1947 et dans les résolutions subséquentes de l’assemblée générale et du conseil de sécurité concernant cette question.”
Le marathon est terminé.
On a appris que l’État d’Israël a désigné sa capitale. Quoi de plus naturel pour un pays?
Au fait ? qu’en dit le dictionnaire ?
Sur le Petit Robert 2 , quatrième édition 1980 ( n’en ayant pas de plus récente sous la main), on lit : “Jérusalem (hébr.‘la paix apparaîtra’)… capitale déclarée de l’État d’Israël en dépit de la contestation absolue de ce titre par les états arabes”.
Intéressant de voir qu’en vingt cinq ans, la définition a perdu du crédit. De contestée par les états arabes, la capitale est devenue contestée tout court. C’est, du reste, la seule capitale contestée sur le globe. Contestée et même refusée puisqu’à la place de son nom, la place est vide.
Quoiqu’il en soit, cette semaine à la fin de chabath, samedi soir, il y avait des feux de joie partout dans la capitale et à travers le pays. La CAPITALE n’était pas vide. Jusqu’aux heures tardives de la nuit, elle était remplie d’enfants de tous âges qui chantaient, parlaient, riaient et attisaient les flammes en remettant des bûches de bois qu’ils avaient amassées en attendant ce jour de Lag Ba’Omer, marquant entre autre la commémoration de Rabbi Shimon Bar Yohaï qui au deuxième siècle, vécu une partie de sa vie caché dans une grotte avec son fils, Rabbi Eliezer. Les romains l’avaient condamné à mort, lui et tous ceux qui enseignaient la Torah afin d’empêcher la continuïté de sa transmission de génération en génération.
Messieurs les romains et consort, vous avez perdu: l’enseignement de Rabbi Shimon Bar Yohaï a été écrit par ses propres élèves, publié, divulgué, gravé pour toujours dans le livre du Zohar, étudié ici même aujourd’hui, sur la Terre de sa condamnation.
Coupables d’étudier la Torah hier, coupables d’être les seuls aujourd’hui à pouvoir garantir la protection des lieux sacrés et des croyances qui planent sur la CAPITALE… une tentative comme tant d’autres de vouloir rayer la présence d’un judaïsme en permanence renouvelé et bien vivant quelqu’en soient les embûches (oh combien nombreuses) à travers les époques.
Chaque époque aura eu ses “méthodes”. Interdiction d’étudier, interdiction de pratiquer le judaïsme, autorisation de massacrer par l’épée, confiscation des biens, autorisation de brûler sur des bûchers, autorisation de se livrer à des pogroms, tout cela pour aboutir au bouquet final de la solution finale formulée et agencée par un pays “civilisé” du monde “civilisé”.
La place vide laissée à côté du mot CAPITALE est l’un des soubresauts de tout ce qui précède.
Si les organismes mondiaux, les Nations Unies, et les gouvernements refusent de désigner la capitale de l’État d’Israël par son nom, les individus de toute tendance et de tous pays savent, eux, bien au delà de leur passion ou de leur haine que la capitale d’Israël c’est Jerusalem ( Yeroushalaïm)
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J'avais toujours pense que pendant les jeux, la politique etait mis de cote...
Je n'ai qu'une seule chose a rajouter...
L'an prochain a Jerusalem !!