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Aucune cause ne justifie les actes démocides .
A ceux qui croient encore au mythe du combat pour la libération de la terre d'Israël par les hordes barbares venues du fin fond de l'enfer pour y semer l'horreur, il serait bon de leur mettre les lorgnons devant les globes.
C'est aux sympathisants du "pauvre" peuple arabe opprimé en "Palestine" et à ceux qui défendent le droit à l'autodétermination de soit disants réfugiés, de réfléchir à l'absurdité de leur combat, voué aux pires désillusions.
Quelle que soit la noblesse d'une cause et sa légitimité, elle ne justifie en rien l’assassinat de civils innocents.
Même si ceux-ci ne le sont pas au regard des islamistes qui les assimilent à des combattants. Jamais dans l’histoire de l’humanité, on ne trouve exemples de telles manifestations de haine et d’utilisation de pareille arme pour libérer un territoire.
Ce choix du moyen dans l’anéantissement de l’autre prouve, s'il en était besoin, à quel point l'islamisme radical (cette expression a-t-elle encore un sens?) risque d'entraîner la planète entière, dans une régression de plusieurs siècles sinon millénaires.
Les images montrées par le Ministère des Affaires Etrangères israélien ont été vues par des centaines de milliers de gens. Elles ne justifient pas seulement la barrière anti terroristes. Elles dissèquent, si j'ose dire, et autopsient, l'horreur.
Le but calculé, par Arafat, Yassine et les autres, Nasrallah au Liban mais aussi Joumblatt le druze, les ayatollahs iraniens, et tous ces supporters du Djihad de par le monde, est de susciter l'effroi, de détruire le tissu social israélien, et de décourager un peuple qui ne demande qu'à vivre en paix.
S'il y a un désespoir chez ces gens là, il n'est pas ce que l'on veut laisser croire. Nous avons mille fois répété que la direction de la terreur palestinienne, a laissé passé une occasion qui ne se représentera plus jamais : le gouvernement Barak offrait à la clique de Ramallah, ce que jamais elle n'aurait osé obtenir même dans ses rêves les plus fous. Et grâce à D.ieu, le rêve ne devint pas réalité.
Car, l'utopie des OLPistes n'a qu'une définition : libérer toute la région, du fleuve à la mer, de la main des juifs.
Les territoires disputés ne les intéressent que dans la mesure où ils sont englobés dans cette totalité.
Cet échec cuisant, qui dure depuis 67, les a alors rendus complètement fous.
De Téhéran à Kuala Lampour, de Riad à Beyrouth et de Damas à Khartoum, la même folie s'est emparée de tous ceux qui ne veulent pas faire leur deuil de la présence juive en Terre Sainte.
Et ce ne sont que des appels à l'extermination d'Israël que l'on a entendus depuis des années, mais avec une variante cette fois ci : même les pays qui ne font pas partie du champ de bataille, et qui n'ont comme seul dénominateur commun que l'islam, se sont ralliés à cet appel à la disparition de l'Etat Juif.
Cette islamisation des terroristes étend le désespoir à l'ensemble du monde musulman. Il y a d'une part, ceux qui ont compris qu'effacer Israël de la carte n'est plus d'actualité, par la force des choses, et qui se résignent tant bien que mal à vivre à ses côtés, allant jusqu'à faire la "paix" avec ce pays, en n'oubliant pas régulièrement d'abreuver leur population de feuilletons antisémites ou de rappeler leur ambassadeur au gré de leurs humeurs.
Les autres se sont lancés "corps et âmes" dans une entreprise de destruction d'eux-mêmes.
Par désespoir. Et par dépit.
Par désespoir face à la réalité. Ni eux ni personne ne viendra à bout du peuple juif. Et de la démocratie en général. Alors ils s'en prennent à elle et aux valeurs de la civilisation. Aveu d'impuissance s'il en est.
Dans ce combat contre la barbarie, Israël est seul. Terriblement seul.
Parfois, de brusques prises de conscience interviennent qui semblent éclairer l'horizon. Mais elles ne durent pas. Des hommes politiques sont allés jusqu'à, sinon justifier, du moins comprendre les actes démocides. Quelle décadence! Quand aujourd'hui même, certains dignitaires religieux musulmans crient à l'arrêt de ces attentats, contraires à l'islam…
Quand d'autres réprouvent le suicide mais glorifient le martyr.
Il importe de se demander comment des hommes ont pu tomber dans de tels errements, au nom de quels égarements, certains viennent à penser, justifier, accomplir ces crimes. Crimes contre l'humanité et pour l'inhumanité.
Est-ce l'absence de points de repères clairement établis qui font que cet abaissement commence?
Lorsque l'homme possède une morale qu'aucune conception ni aucune vision n'a la capacité de remettre en cause, il peut certes agir à l'encontre de ses principes mais il ne peut le faire sereinement. Il sait qu'il a rompu alors un équilibre précieux et perdu ainsi une part de sa condition humaine.
Lorsque des enfants ou des adolescents palestiniens sont tués, jamais un soldat de Tsahal n'a reçu l'ordre de le faire sciemment. Pour le peuple juif tout entier, cette mort est un malheur. Des enfants arabes sont soignés tous les jours dans les hôpitaux israéliens.
Comment se résigner à la mort même accidentelle d'un tel enfant?
La société israélienne, toutes tendances confondues, se soumet à un débat moral.
Où se trouve la même démarche en face ?
La joie indescriptible des foules palestiniennes après les attentats sauvages, même lorsque des enfants meurent en allant à l'école, illustre, si besoin était, combien la haine est dirigée non pas vers un but somme toute noble, la libération d'une occupation, mais comme le désespoir de ces démocides qui savent que rien ni personne ne fera plier Israël.
C'est ainsi que, lorsque cette morale perd de son intangibilité, qu'elle devient modifiable à volonté, au gré des passions du moment et des visions du monde de chacun, même les pires, plus rien ne peut retenir le déchaînement des haines et des violences.
Pour Israël, l'échange de trois corps de soldats, trois squelettes, prime sur toutes considérations, et la nation entière en a fait un devoir.
L'honneur dû à nos soldats, semble plus important que la réputation d'inflexibilité dont jouit Israël dans des situations pareilles.
Trois corps pour 400 terroristes libérés. Le culte de la vie face à l'adoration de Moloch…
Parvenir à identifier le Mal, dire que tuer des innocents en est un élément par nature, est, dès lors, en soi une victoire.
Victoire du Bien sur l'ignorance et l'aveuglement, victoire d'une morale transcendante sur toutes les compromissions auxquelles le monde sait si bien inviter jour après jour.
Quant à nous, peuple juif, depuis tant de siècles dépositaires de cette morale révélée aux hommes sur le mont Sinaï, nous savons que notre chemin continue, malgré et avec tout.
C'est là le privilège de la transcendance : elle a l'éternité pour elle…
Pour ceux qui rêvent de nous détruire, il y a vraiment de quoi désespérer.
En Israël, les proches des victimes d'attentats, ne vont pas, malgré la douleur qui les étreint, se faire exploser parmi des civils sur les souks de Ramallah ou de Gaza.
En Israël, des enfants sortent dans la rue et "sèchent" les cours, font l'école buissonnière en quelque sorte.
Non pas pour aller jeter des pierres sur leurs homologues palestiniens.
Non pas pour hurler des slogans vengeurs.
Mais pour dire simplement, comme ils l'ont fait avant-hier :
''On a survécu à Pharaon, on a survécu à Hitler et nous continuerons à vivre''.
source: guysen.