Les terroristes palestiniens continuent le pilonnage intensif des localités juives du Néguev occidental, malgré le Retrait israélien de la bande de Gaza. Les promesses d'Ariel Sharon concernant l'amélioration de la sécurité dans la région ne se réalisent pas, et les habitants demandent à être protégés efficacement des dangereux obus.
Les dirigeants des agglomérations proches de Gaza déplorent vivement les nombreux "problèmes bureaucratiques" qui entravent la poursuite des travaux de fortifications des écoles, jardins d'enfants et habitations de la région. Selon eux, les fonctionnaires du ministère des Finances sont directement responsables de ces retards qui mettent en danger la vie de leurs citoyens.
Le président du Conseil régional "Shaar Hanéguev", Alon Choster, accuse le ministère des Finances de faire preuve "d'avarice très mal placée". M. Choster souligne qu'il "serait extrêmement grave que le gouvernement décide de prendre les mesures qui s'imposent seulement lorsque des personnes innocentes seront tuées par une roquette".
Les fonds nécessaires pour financer les travaux de protection sont évalués à 210 millions de shekels. Selon les dirigeants locaux, jusqu'à présents seuls 85 millions de shekels ont été versés au département de la protection civile de Tsahal. Le ministère de la Défense s'était engagé avant l'application du plan de Retrait à fortifier toutes les maisons et bâtiment publics qui ne disposent pas d'un abri ou d'une "chambre de sécurité".
Une lettre urgente signée par tous les responsables municipaux du Néguev occidental a été envoyée au Premier ministre Ariel Sharon, exigeant son intervention sur ce dossier. Les habitants demandent au chef du gouvernement d'ordonner immédiatement des travaux de protection dans les jardins d'enfants de la région.
Le gouvernement ne peut visiblement plus se permettre de tergiverser: des roquettes lancées par les terroristes de Gaza se sont de nouveau abattues ce soir sur Sdérot, blessant une femme et provoquant la panique dans un quartier de la petite localité.
CERTAINS MALADES MENTAUX PARLE D'EVACUER LA JUDEE SAMARIE, N'IMPORTE QUOI