Parce qu'on ne peut pas forcer les gens à vous aimer, parce qu'il n'est pas grand'chose qu'on puisse faire quand ils ont décidé de couper les ponts, je voulais vous demander, comment vous faites, vous, pour faire "le deuil des vivants" ? Pour continuer à vivre sans leur affection, sans leur présence, sans leur reagard...
Je ne pense pas que les gens cessent d'aimer du jour au lendemain, ils évoluent, avec leurs doutes et leurs certitudes, et parfois dans des chemins qu'ils ne soupçonnaient même pas. On peut continuer à vivre sans lui, ou sans elle, parce que la vie n'est pas liée à une personne mais qu'elle a un sens intrinsèque plus profond, plus simple aussi. Il ne faut pas douter de ce qui est devant nous, même si le chemin n'est pas simple.
En voila une question qu'elle est bonne...
Pour te repondre, on ne fait rien... on accepte en souffrance et on se remet en cause pour ne pas refaire la même erreur qui a conduit à cette situation...
Un rapport avec soumiarabe ?
Dans la vie, malheureusement ou heureusement, on se fait à tout.
On y est obligé.
Pour avoir connu ça, le meilleur moyen : tout effacer de la personne , numero,email, tee shirt offert, bague , (bon ok pas le chien quand meme) mais tout ce qui se rattache a elle, et ensuite, le temps fera le reste ...
Le temps, Nath, le temps.
Crois-en ma grande expérience sur le sujet, seul le temps transforme l'écartèlement, la douleur physique parfois du manque de l'Autre en pincements de plus en plus ténus au coeur.
Et un jour enfin, proche ou lointain, ne reste plus que le souvenir doux et précieux du temps passé avec ceux qu'on a tant aimé...
C'est marrant que tu lances ce sujet, il y a un vrai syndrome Facebook, plein de gens sont mortifiés après avoir été ignorés dans une demande d'ajouts d'amis ou le silence à un message, alors que ces gens étaient autrefois de vrais amis (ou presque "Qui cesse d'être un ami ne l'a jamais été"), ou en tout cas de vrais potes qu'on croyait pour la vie.
avi44
mdr ! tu crois vraiment que je me mettrais dans un état pareil pour un parfait inconnu ?
Pour faire le deuil des vivants, il faut d'abord les faire mourir.
Gould
à moins que ce ne soit eux qui "fassent le mort"