Le logiciel utilisé dans le reportage est ethereal, c'est un sniffer réseau. On peut écouter le traffic en mettant la carte en mode promiscuous. Mais quand un réseau local est bien monté, les cartes en mode promiscuous sont détectées. Quoiqu’il en soit, Il suffit aux utilisateurs d’utiliser un cryptage SSL pour damer le pion aux lamerz. C’est une chose d’intercepter des données qui transitent en clair, c’est une autre paire de manche quand il s’agit de décoder des données hachées. En même temps c’était qu’une démo pour foutre les chocottes à l’utilisateur lambda…
Une erreur regrettable s’est glissé dans le reportage, l’utilisation inadéquate du mot hacker.
Ce ne sont pas des hackers qui lisent les mails de particuliers, mais des lamerz, qui se contentent d’utiliser un logiciel tout fait. Ce qui motive le hacker est le défi. Il n’y a aucune gloire à tirer de l’intrusion dans la vie privée des gens en utilisant qui plus est des logiciels déjà faits. Les hackers ont un certain sens de l’éthique et leur propre code d’honneur, certains d’autre eux sont webmasters, donc connaissent la nécessité de préserver les données privées. Ils ne s’attaquent aux particuliers que lorsque s’est justifié : lorsqu’il s’agit par exemple d’épurer le web des détritus qui se croient à l’abri derrière leur écran et se permettent de laisser libre cours à leurs perversions comme la domination, pédophilie etc…

Tsimbler : "j'aurais été toi, j'aurais écrit "l4m3rZ" plutôt que "lamerz""

->Ce n'est pas parce que je m'y connais un peu en réseaux et en programmation que je fais partie du "milieu". Je ne suis pas de ce bord là. Si je devais l'être je serais gris^^, celà se comprend après tout.

Quand bien même j'en ferais partie, je suis trop anti-conformiste pour adopter un jargon par pur suivisme.

Avec plaisir Chevat.