Dans la lignée "Une ville une histoire" (une superbe frasque que je viens d'inventer), je vous propose aujourd'hui la Ville de Saint-Denis. Je vous laisse le champ libre pour la suite.
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En l'an de grâce dont je ne me souviens plus lequel, le jeune Denis était un coureur de fond, bien placé pour les jeux olympiques qui avaient lieu à Lutèce, cette année là (a y est ça me revient, c'était l'année ... soixanteuh deeeeeeuuuuux).
Mais le jeune Denis, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, eut tôt fait de dire un mot de trop, à tel point qu'on le guillotina, afin que dorénavant, il puisse l'y mettre (sa langue, dans sa poche).
Je vous laisse un peu de temps pour rire.
Reprenons.
Je vous laisse deviner le désarroi légitime du jeune Denis, qu'on voulait ainsi tuer à quelques jours de l'épreuve olympique. Cela lui prenait la tête.
Faisant fi de tout découragement, le jeune homme prit son courage à deux mains, et sa tête également, et parcourut ainsi la ville, saluant au passage les passants amusés, mais pas surpris, en cette époque où le miracle était fréquent d'autant plus que la même année, un certain JC qui ne s'appelait pas Juan Carlos battait tous les records de miracles de rue en se faisant passer pour le fils de Dieu et donc, le roi du monde (mais on nous la fait pas, on sait bien nous que le roi du monde, c'est Léonardo).
Denis gagna l'épreuve haut la main (et donc, la tête haute), et comme à l'époque, on ne savait pas fondre les médailles, on le canonisa.
Had Hic