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De l'espoir, lu sur indymédia.


À quoi joue le Figaro ?

Des rumeurs insistantes font état de la participation active de certains rédacteurs du Figaro à un réseau de sites à orientation pro-israélienne et anti-islam. Quatre journalistes du quotidien appartenant à Serge Dassault seraient impliqués à la fois dans la création, mais aussi dans la modération de ces sites au discours très peu consensuel. Parmi les journalistes impliqués, l'un d'entre eux au moins ferait partie du très select comité éditorial du Figaro.

Ce virage à droite d'une partie de la rédaction serait le résultat d'une opposition au sein du comité présidé par Francis Morel entre les partisans d'une ligne éditoriale historiquement tournée vers la droite classique et un pool de journalistes décidé à ouvrir ses colonnes à un discours plus radical. La fin de non-recevoir opposée par Serge Dassault, placé en juge pour l'occasion, aurait alors incité ce groupe à utiliser d'autres médias pour se faire entendre. Ainsi, récemment, certains articles du Figaro se seraient retrouvés en ligne dans leurs versions non édulcorées sur le site islam-danger.com et ceci, deux heures avant leur parution officielle et expurgée sur le site du journal.

Cette scission "clandestine" d'une partie des journalistes fait suite à un désaccord rédactionnel concernant le traitement de l'information relatif au conseil français du culte musulman. Michel Schiffrès (directeur de la rédaction) avait en l'occasion conseillé aux rédacteurs de ménager le gouvernement, qui n'avait pas su empêcher l'accession de l'UOIF à la vice-présidence du CFCM.
Céline brenner.