Ces derniers temps, nous entendons beaucoup parler du système éducatif un peu partout en Europe, de réformer certaines choses, de replacer certaines autres.
J’ai lu un article sur Arutz 7 aujourd’hui, sur un système mis récemment en place dans des écoles à Eilat et qui, apparemment, fonctionne bien et qui a réduit de ce fait 34 % de délinquance dans la ville.
Voici l’article :
""Quatre minutes après la sonnerie appelant les élèves à entrer en classe, chaque enseignant énonce la même phrase : «Le cours débute dans une minute. Veuillez vous préparer» Une minute après, deuxième sonnerie.
L’enseignant procède à une rapide tour de la classe pour vérifier s’il y a des retardataires, si chacun a fait ses devoirs ou si un des élèves ne porte pas son uniforme. Le cours commence ensuite.
Cinq minutes avant la fin, une troisième sonnerie qui indique au professeur qu’il est temps de distribuer les devoirs aux élèves. Ce n’est qu’après la quatrième sonnerie que les élèves ont le droit de sortir de classe.
Dans chaque classe on trouve un panneau ‘’retenue et réserve’’ sur lequel l’enseignant inscrit les élèves qui perturbent le cours. Si le professeur estime qu’un l’élève doit prendre l’air, il doit appeler un surveillant par talkie-walkie. Celui-ci vient chercher l’élève qui reste alors dix minutes dans une classe de ‘’retour au calme’’. Ce n’est qu’après qu’il retourne en classe.
Si un des enfants doit sortir des cours, il doit être obligatoirement muni d’un papier signé par son professeur indiquant la raison de la sortie.
En fin de semaine, les parents reçoivent un rapport des activités de leur enfant : soit un prix d’excellence, soit des félicitations en cas de bon comportement dans 85% des cas, soit un ‘’peut mieux faire’’ qui, s’il est répété, conduit les parents au bureau du professeur.
Ce scénario, pas si différent de ce que à quoi ressemblait l’école française il y a quelques dizaines d’années, fait partie du programme de la ‘’ville sans violence’’ établi par la mairie d’Eilat. Ce plan, qui a réduit de 34% la délinquance dans la ville, sera présenté dès lundi à la commission ministérielle de lutte contre la violence et la délinquance et pourrait être appliquée dans toutes les villes d’Israël.
«L’autorité n’est pas un gros mot», affirme Dr Orly Ines-Koenig, une des initiatrices du programme : «Aujourd’hui, tout est sens dessus dessous : au lieu de comprendre qu’un enfant à qui on permet d’utiliser la violence en subira les conséquences sociales, on affirme que la violence est uniquement due à des problèmes sociaux», ajoute-t-elle. LD""
Pensez-vous qu’en revenant sur une éducation plus rigoureuse, aujourd’hui cela soit possible d’une part et obtiendrons-nous d’autre part un même résultat ?