La première fois que j’ai lue cette histoire , j’ai été très surprise... es ce une histoire vraie ? Un vieux rabbin sensible à la situation critique des autres créatures de D.. et à la manière dont elles sont abandonnées et parfois abusées.
Dans son histoire, le vieux rabbin suit une chatte sans abri qui essaie de trouver de la nourriture et un abri pour elle et ses chatons. Elle est rejetée même par ceux qui ne manquent de rien...
"C’était un hiver extrêmement dur à New York, la ville était complètement recouverte de neige. Les habitants étaient aisés et habillés chaudement, ils marchaient lentement le long des routes car les voitures, à cause des tas de neige, ne pouvaient pas rouler. J’étais content car je pouvais marcher sur la neige dans les blanches avenues.''
"Je dépensais tous mes efforts physiques à marcher. A ce jour, les images des immenses immeubles des deux côtés de l’avenue et le portier ouvrant et fermant rapidement les portes d’entrées comme s’il essayait d’empêcher l’humanité et la chaleur de s’échapper, sont encore présentes dans mon esprit.''
"Sur la neige, j’ai remarqué un chat marron qui sortait d’une rue latérale et marchait sur la neige. Je l’ai regardé de plus près et, à ma grande surprise, j’ai vu que cette énorme chatte était suivie par six petits chatons marrons et blancs, ils suivaient tous l’énorme chatte en formant une ligne parfaite. La chatte regardait de temps en temps derrière elle pour voir si tous ses bébés étaient là, mais sa principale inquiétude était d’atteindre la porte d’entrée. J’ai supposé qu’elle essayait de trouver de la chaleur pour elle et ses petits, mais dès qu’elle a atteint la porte, un homme dans un uniforme bien repassé, a sauté sur elle avec un balai et les a chassés. J’ai suivi cette procession et je me suis préparé à dire un mot au portier. J’ai ouvert ma bouche et j’ai essayé de me plaindre, ‘Où est votre générosité américaine proverbiale ? Où est votre bon cœur et votre franc jeu américain ? Laissez-les entrer. Laissez-les entrer !!
"J’ai essayé de parler, mais les mots ne sortaient pas. Peut-être que j’avais peur du portier avec son balai. J’ai commencé à chercher un morceau de pain dans les poches de mon manteau, j’ai trouvé quelques miettes et je les ai mises dans ma main, en appelant : 'minou, minou, minou.' Mais les mots ne sortaient pas de ma bouche soi-disant intelligente. Au contraire, le vent a soufflé les miettes qui étaient dans ma main et j’ai dit, 'Qu’est ce que je peux faire ? Je ne peux pas parler aux chats. Je ne peux pas parler au portier. Mais il y a beaucoup d’oiseaux affamés. Peut-être qu’ils picoreront les miettes.'
"Encore une fois, j’ai suivi les chats, maintenant avec une douleur dans ma poitrine et ressentant un froid terrible. Sur la gauche, j’ai vu une syna et j’ai pensé,'Là bas nous trouverons de l’aide.' J’ai entendu des chants , comme s’ils essayaient de convaincre D... qu’ils priaient pour lui.
La chatte a sauté devant moi et a monté les marches, suivie par ses chatons. J’ai levé la tête et j’ai vu un rabbin chasser les chats des marches. Mais alors que j’étais sur le point de crier au rabbin 'Je suis rabbin !' et de donner l’ordre d’accepter les chats, la chatte et ses progénitures ont couru derrière la syna , d’où provenait une appétissante odeur de nourriture. Il y avait probablement une cuisine. Mais une rabba est apparue à la porte de la cuisine et elle a fait peur aux chats qui ont fui.. Ils sont retournés sur l’avenue et ont commencé à marcher vers le nord. Ils ont marché dans les quartiers chics, puis petit à petit, les luxurieux immeubles ont disparu, ainsi que les portiers et, nous avons vu des appartements ternes et dilapidés.
"Alors qu’ils marchaient et que les immeubles devenaient plus miteux et sales, une porte a été ouverte, pas par un portier mais pas une vieille femme noire ridée avec une robe en coton. [Elle a vu les chats] et a crié 'Oh, petite mère,' et lorsqu’elle a ouvert la bouche, j’ai vu qu’elle n’avait que quelques dents. Elle a gentiment fait entrer la chatte et ses chatons, qui sautaient de joie à cause de la chaleur de la maison qui les embrassait."
Le récit se termine ainsi lorsque les chats ont trouvé un refuge sûr avec une femme qui, elle-même, ne possédait pas grand chose.
Certains qui lisent cette histoire sont surpris d’y trouver un soutien si important pour les autres créatures de D....
Ils sont surpris d’entendre un vieux rabbin faire référence à la vie des animaux comme une manifestation de l’amour de D....