Au fil des siècles, l’histoire se répète et certains d’entre nous n'en retiennent pas les leçons.
Le plus grand ennemi du peuple Juif est la propagande.
C’est ce fléau qui nous a « physiquement » terrassé au long de notre histoire.
L’apogée fut atteinte avec la shoah ; où l’histoire d’un homme qui a embrigadé tout un pays ; toute une armée ; toute une région ; toute une jeunesse à nous détruire.
L’antisémite se sert toujours de soi-disant causes qui sont en fait des prétextes afin de nous anéantir :
"Nous haïssons les Juifs parce qu'ils possèdent trop de richesses et trop de pouvoir".
"Nous haïssons les Juifs parce qu'ils prétendent avec arrogance appartenir à un "peuple élu".
"Nous haïssons les Juifs parce qu'ils ont tué Jésus".
"Nous haïssons les Juifs parce qu'ils sont différents de nous"
"Nous haïssons les Juifs parce qu'ils appartiennent à une race inférieure".
Par ailleurs vous remarquerez que la théorie du bouc émissaire s’applique particulièrement bien aux Juifs.
Aujourd’hui nous avons le prétexte « Israël » (bienvenu dans la liste déjà longue et pleine de haine)
A ceux qui pourrait me prétendre « parano » je leurs réponds qu’il y’a toujours des signes précurseurs avant un drame et que si les Juifs allemands avaient été paranos dans les années 30…
La situation n’est pas aussi dramatique aujourd’hui, mais :
Quand on voit la haine « morale » envers l’Etat d’Israël, je suis en droit de se poser la question.
Quand on voit ce que l’on est en train de voir, 60 ans après la shoah, je suis en droit de se poser la question.
Quand on voit de plus en plus de pays comparer Israël à l’Allemagne nazie, je suis en droit de se poser la question.
Je rappellerai à ceux qui en douterais encore que l’antisémitisme a explosé en France à l’époque où Barak était encore premier ministre (le prétexte Sharon n’est pas valable en conséquent).
En France, nous avons le droit d’être antisioniste or l’antisionisme est un excellent prétexte pour l’antisémite.
Cela pourrait expliquer le fait que seuls les Juifs et quelques sympathisants aient manifestés contre l’antisémitisme ambiant en France.
Parce que dans le fond, quand on touche à un Juif en France, ce n’est pas la France que l’on touche, mais le Juif…
Certains membres de la communauté juive de France pensent qu’ils peuvent combattre cette manipulation (médias et gouvernement), cette propagande (de l’intégrisme principalement islamique).
L’unique façon de sortir gagnant de cette propagande, et de cette manipulation, serait d’utiliser les mêmes outils ; or, utiliser les mêmes outils reviendrait à nourrir cette même propagande et manipulation et en conséquent, ce serait encore plus dramatique pour nous.
En conclusion nous serons toujours perdant face à la manipulation et à la propagande.
L’exemple de la mort du petit Mohamed Al Dura illustre parfaitement cet exemple :
Rien ne permettait de prouver qu’il s’agissait d’une balle israélienne or, la manipulation des medias a bien fait son boulot, puisque pour tout le monde, il ne faisait aucun doute que Tsahal était une armée criminelle qui assassinait délibérément des enfants.
L’enquête qui a suivie, a montré points par points que la probabilité de la balle qui a tué cet enfant avait plus de chances d’être palestinienne qu’israélienne.
Cette enquête fut bien entendu, perçue comme une manipulation israélienne (bien qu’elle soit allemande en partie…).
Aujourd’hui en France, l’antisémitisme est combattu.
Mais il n’a pas été combattu à ses débuts, à sa racine…
Aujourd’hui, il en est incurable tellement il s’est banalisé.
Ne rien faire, c’est l’accepter.
Le combattre, c’est l’armer davantage.
Que faire en conséquent ?
Pour ceux qui pensent que vivre heureux, c’est vivre cacher : vous pouvez faire des projets d’avenir en France.
Pour ceux qui, comme moi, pensent que lorsque l’on vit caché, l’on renonce à sa liberté d’être ce que l’on est (en l’occurrence Juif) et que par conséquent l’on ne peut être heureux : vous pouvez faire des projets d’avenir en dehors de la France.
Préfèreriez-vous vivre dans un 50 mètres carrés avec une personne que vous aimez et qui vous aime ?
Ou, dans un palace avec une personne que vous n’aimez plus, ou qui ne vous aime plus ?
Pour ma part, je pense qu’il est très difficile de quitter son pays pour un autre.
Quitte à prendre cette décision courageuse, autant le faire pour rentrer à la maison….
Rudy Sitbon