Nan mais le truc le plus fou avec eux c'est qu'ils pouraient soutenir simplement les palestiniens mais ils veulent carrement qu'Israel disparaissent !! Ce sont des vrais malade :
"L’exploitation des souffrances juives et d’Auschwitz, la constructions de mémoriaux etc. ne servent qu’à rendre visible le pouvoir des sionistes et ne témoignent pas de la moindre compassion pour les juifs qui y sont morts. Aller à Auschwitz, c’est manifester sa solidarité avec les sionistes, non avec les juifs qui ont souffert. Notre soutien aux Palestiniens n’est pas négociable, et c’est à Ramallah que nous irons ensemble, si Dieu le veut.."

rien que pour ca ...


Mais ce qui me fait rire le plus avec eux c'est ca :
"En Israël, nous sommes des dizaines de milliers"
Qu'est ce qu'ils foutent en Israel puisqu'ils ne supportent pas son existence et que ca appartienne aux Juifs ? Qu'ils commencent par se barrer d'Israel s'ils veulent mettre en application leur souhait ... et puis dizaine de millier c'est super exagéré ...

Et ce qui me fait rire le plus c'est qu'ils disent "C’est l’esprit religieux contre l’imposture." mais puisque ces tarés pensent que religieusement les Juifs n'ont pas le droit d'avoir une terre (ce qui est totalement faux) et qu'ils veulent qu'Israel n'appartienne plus aux Juifs ils sont tout simplement fachiste puisqu'ils veulent imposer leur religion (enfin leur interpretation totalement fausse du Judaisme plutot) aux autres Juifs alors que les Juifs peuvent tres bien realiser ca sans rapport avec la religion ... Donc pour eux chaques Juifs est obligé d'etre croyant religieux etc...

Et surtout ils n ont pas peur du mensonge... si ils sont quelques centaines c est deja bcp

"Malheureusement [...] les nerutai karta sont très minoritaires"
Tu regrettes qu'il n'y ait pas plus d'intégriste juifs, c'est ça Sukubus ?

''Les pensées de ces Rabbins orthodoxes là, de Naeturei Karta , sont réellement religieuses, et n’ont rien à voir avec tout ce qu’on peut entendre en France.''

''Apres tout, ils sont tres bien ces Netourei Karta, car c'est bien la preuve que des juifs défendent les palestiniens.''

C'est vrai . En plus je vois que beaucoup ici aiment faire des amalgames et des proces.

Alors je serais l'avocate d'une neturei Karta. MNE RUTH BLAU

Voici quelques mois, Mme Ruth Blau est décédée . Veuve du rav Amram Blau, le dirigeant des Netouré Karta en Israel, elle était de souche française, convertie depuis une cinquantaine d’années.


Elle avait quatre-vingts ans à sa mort et a été enterrée à Jérusalem.


Mme Blau est née dans un milieu bien français, à Calais, de père et de mère catholiques. Dans son enfance, sa famille déménage pour Paris. Elle est institutrice. Mariée, elle a un fils durant la guerre, divorce et entre dans la Résistance, aidant des Juifs dans leur détresse.

En 1951, elle et son fils se convertissent – au Judaisme libéral. Elle découvre Méa Ché’arim et y apprécie la sincérité des gens qui y habitent . Elle connaît de grandes difficultés dans les rangs du Consistoire ( à cause de sa conversion chez les libéraux) . Elle rencontre alors le rav Maizes ( né en 1901 à Slutsk, décédé en 1963 à Jérusalem, où il a fait partie des Netouré Karta), l’un des nombreux rabbanim qui vivent provisoirement dans la région parisienne, faisant partie de ce que l’on nomme les Cheérith haPleita, les rescapés de Guerre. Il dirige alors la Yechiva de Bailly. Ce rav l’introduit chez le rav Rubinstein, le rav de la synagogue de la rue Pavée, qui lui fait subir une conversion orthodoxe.

Elle suit durant deux ans les activités à Orsay puis, en fin 1956, se lie à la communauté juive d’Aix-les-Bains. En 1959, son fils part étudier en Israël, à Beèr Ya’aqov et elle, pour sa part, entreprend son premier voyage – jusqu’au Mur des Lamentations et aux tombes de Hevron, à une période où aucun Juif ne pouvait y prier. Elle refera ce genre de périple à de nombreuses reprises dans sa vie.

Elle déploya aussi beaucoup d'efforts en Iran en faveur des Juifs , dont elle a réussi en son temps à sauver un grand nombre.
Revenant en Israël, elle retrouve Méa Ché’arim où le rav Maizes s’est installé entre temps. A cette période, elle se retrouve mêlée à un véritable roman policier, qui trouble l’atmosphère de tout l’Etat d’Israël !

Le rav Maizes lui propose de faire sortir d’Israël un enfant dont le père veut revenir en Russie (avec 700 autres qui en font à cette époque la demande) et le grand-père, un ‘hassid Breslav du nom de Na’hman Straks, qui vit à Méa Ché'arim . L’enfant, Yosselé Schoumakher, veut en toute sincérité rester auprès de ses grands-parents orthodoxes et refuse d’abandonner la Tora. Au début, la presse et le public se rangent du côté des grands-parents : le père ne veut-il pas retourner en Russie ? Mais par la suite, le public apprend que le rav Straks veut en fait que son petit-fils reste religieux et l’affaire tourne au gros scandale : la presse, les politiciens, la police, tous se soulèvent contre les religieux – bien que le rav Tsewi Pessa’h Franck appuie officiellement le grand-père dans sa démarche. Yosselé est recherché partout, mais aucun Juif religieux ne dénonce ceux qui l’ont caché. Or sa présence en Israël devient dangereuse pour tous et il faut trouver un moyen de le faire partir à l’étranger. C’est donc Ruth Blau qui s’en charge en le faisant passer pour son enfant.

En Europe, Yosselé étudie tout d’abord à Lucerne, puis à Fublaines. Son grand père, le rav Straks, est entre-temps incarcéré en Israël et une très grande campagne anti-religieuse éclate alors.

Ben Gourion, dit-on, recevait chaque matin ses collaborateurs avec la question :

" A-t-on enfin trouvé ce Yosselé ? ".

Les Juifs religieux se voient alors souvent interpellés : " Où est Yosselé ? "

Pendant ce temps, Ruth se rend aux Etats-Unis, dans les milieux Naeturei Karta de New York. . Revenue temporairement en France pour régler quelques affaires, elle tombe dans un piège tendu par les services secrets israéliens. Issar Harel, un athé anti religieux alors chef du Chin Beth à l’époque, est de la partie....En Israël, au bout de quelques longs jours d’interrogatoires et de tortures durant lesquels elle tient tête aux enquêteurs, c’est le dénouement : Mme Blau donne l’adresse à NY, Issar Harel lui ayant promis qu’elle ne serait pas poursuivie. (Entre temps, en fait, Yosselé a obtenu la nationalité américaine et les autorités israéliennes ne peuvent le faire extrader).

Deux ans plus tard, Ruth Blau pense à se marier avec le rav Amram Blau. Ce rav était descendant d’une famille originaire de Hongrie, venue au XIXème siècle à Jérusalem. Il était l’un des chefs de file des Netouré Karta, un groupe émanant de l’ancienne Agoudath Israël, présentant une position anti-sioniste radicale – plus encore que les Juifs regroupés autour de la ‘Eida ha’Harédith de Jérusalem.

Il avait 65 ans, était veuf et avait dix enfants, la plupart déjà mariés. Rav Amram était intéressé à se marier avec une convertie pour des raisons de Halakha pure.

Durant une très longue période, de nombreuses embûches empêchèrent ce mariage : une telle union, avec l’un des chefs de file de la communauté, était en effet fort surprenant pour le Méa Ché'arim de l’époque. Tous les journaux israelliens étaient au courant de ce projet de mariage.
En fin de compte, l’union fut célébrée à Bené Braq en septembre 1965 selon les conseils du rabbi de Satmar z. ts. l. Le couple lui-même s’installa dans cette ville pour quelques mois, jusqu’à ce que les esprits se calment. Par la suite, le rav Blau reprit sa place dans sa communauté.

Le couple Blau a exercé une grande influence autour de lui, aidant des gens souvent fort éloignés à la Tora – sans tenter le moins du monde de les rallier à leur idéologie politique…


Le rav Blau est décédé en 1974.
Mme Blau est décédée en fin 2004 .
Elle a relaté ses souvenirs dans un livre nommé ''Les gardiens de la Cité, histoire d’une guerre sainte, ''paru chez Flammarion en 1978, et traduit également en hébreu.

Ayant connue Mme Ruth Blau dans les dernieres années de sa vie . elle représente pour moi , une femme d'une très grande sagesse. Et non une malade .