Deux adolescents homosexuels ont été exécutés publiquement le 19 juillet, sur la place de la «justice» de la ville de Mashhad. L'un était âgé de 18 ans, l'autre était mineur. Ils ont été identifiés par les initiales M.A. and A.M. Selon Outrage!, les deux jeunes gens auraient admis sous la torture avoir eu des relations sexuelles avec des hommes.
Leur avocat, Monsieur Rezazadeh, estimait que les jeunes gens n'avaient pas conscience que les relations homosexuelles et le fait de boire de l'alcool était interdit. «L'homosexualité est une crime en Iran, mais la peine de mort est normalement réservée pour les crimes, les viols, les vols à main armée, l'adultère, le trafic de drogues et l'apostasie.»
Un troisième garçon, âgé de 13 ans, qui était vraisemblablement avec eux, n'a pas été condamné parce que la loi iranienne ne reconnaît pas le consentement sexuel à cet âge, ce qui implique que tout contact sexuel avec un mineur de 13 ans est considéré comme un viol. C'est pourquoi M.A. et A.M. ont été condamnés pour avoir «violé» ce garçon.
Avant leur exécution, ils avaient été emprisonnés 14 mois et avaient reçus 228 coups de fouet. La nouvelle de cette exécution a été rendue publique, avec photos, le 19 juillet par l'INSA, l' Iranian Students News Agency. «Voilà la dernière barbarie du fascime-islamiste de l'Iran», a déclaré Peter Tatchell, responsable d'OutRage!, qui rappelle qu'on estime à 4000 gays et lesbiennes avaient été exécutés depuis l'arrivée au pouvoir des Ayatollahs en 1979.
Outrage!, demande d'envoyer des protestions dans les ambassades d'Iran de son pays, en exigeant à son propre gouvernement de rompre les relations diplomatiques avec l'Iran et d'imposer des sanctions commerciales contre l'Iran.
Plus d'infos sur le site internet d'Outrage!
Deux adolescents homosexuels ont été exécutés publiquement le 19 juillet, sur la place de la «justice» de la ville de Mashhad. L'un était âgé de 18 ans, l'autre était mineur. Ils ont été identifiés par les initiales M.A. and A.M. Selon Outrage!, les deux jeunes gens auraient admis sous la torture avoir eu des relations sexuelles avec des hommes.
Leur avocat, Monsieur Rezazadeh, estimait que les jeunes gens n'avaient pas conscience que les relations homosexuelles et le fait de boire de l'alcool était interdit. «L'homosexualité est une crime en Iran, mais la peine de mort est normalement réservée pour les crimes, les viols, les vols à main armée, l'adultère, le trafic de drogues et l'apostasie.»
Un troisième garçon, âgé de 13 ans, qui était vraisemblablement avec eux, n'a pas été condamné parce que la loi iranienne ne reconnaît pas le consentement sexuel à cet âge, ce qui implique que tout contact sexuel avec un mineur de 13 ans est considéré comme un viol. C'est pourquoi M.A. et A.M. ont été condamnés pour avoir «violé» ce garçon.
Avant leur exécution, ils avaient été emprisonnés 14 mois et avaient reçus 228 coups de fouet. La nouvelle de cette exécution a été rendue publique, avec photos, le 19 juillet par l'INSA, l' Iranian Students News Agency. «Voilà la dernière barbarie du fascime-islamiste de l'Iran», a déclaré Peter Tatchell, responsable d'OutRage!, qui rappelle qu'on estime à 4000 gays et lesbiennes avaient été exécutés depuis l'arrivée au pouvoir des Ayatollahs en 1979.
Outrage!, demande d'envoyer des protestions dans les ambassades d'Iran de son pays, en exigeant à son propre gouvernement de rompre les relations diplomatiques avec l'Iran et d'imposer des sanctions commerciales contre l'Iran.
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L’homosexualité est illégale dans 26 pays islamiques
La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est une des minorités les plus opprimées. Les relations homosexuelles sont simplement interdites dans les pays qui appliquent la loi islamique. Ces pays ont développé un arsenal législatif à l’encontre des homosexuels, dont voici la démonstration.
Certains Etats islamistes renforcent cette interdiction par la peine de mort : Iran, Mauritania, Arabie saoudite, Soudan, Yémen . Selon les interprétations de la Charia, les punitions envisagées pour les individus qui se rendent coupables de telles pratiques varient précisément selon les cas : pour un homme adulte : la mort, pour un mineur : 74 coups de fouet et pour une femme : 100 coups de fouet (au bout de trois récidives, la mort).
En Malaisie, la peine maximale est 20 ans d’emprisonnement
Dans les Emirats Arabe Unis, la peine est de 14 ans d’emprisonnement
Au Bahraïn, une peine peut aller jusqu’à 10 ans, assortie ou non de châtiments corporels.
Le Bangladesh et la Libye : 5 à 7 ans
Au Liban, les cours pénales continuent de juger des homosexuels en vertu de l’article 534 du code pénal de 1943 qui condamne "tout contact physique et union contre nature" à des peines jusqu’à un an d’emprisonnement.
En Irak, la législation est encore plus stricte, des peines de prisons peuvent être prononcées.
Le Pakistan punit de deux ans d’emprisonnement plus des coups de fouet.
Au final, dans notre « communauté homosexuelle » occidentale, on recherche le droit de vivre fièrement, normalement et porter les derniers vêtements à la mode tandis qu’en Orient des personnes demandent juste le droit de vivre...
Plusieurs rassemblements contre «l'Iran homophobe»
«Iran État homophobe, État assassin», scandaient 150 manifestants jeudi 11 août 2005 devant le centre Pompidou à Paris, et 50 autres place de la Comédie à Montpellier. Des rassemblements avaient été organisés dans ces deux villes, ainsi qu'à Londres, Dublin et San Francisco, afin de condamner l'exécution, le mois dernier à Téhéran, de deux adolescents de 16 et 18 ans, probablement en raison de leurs pratiques homosexuelles (lire Lettre du 22 juillet).
« Nos âmes sont profondément meurtries par ces exécutions, a lu une Sœur de la perpétuelle indulgence lors du rassemblement parisien. En Iran, 4.000 gays et lesbiennes ont été tués depuis la révolution de 1979» a-t-elle rappelé avant d'inviter les manifestants à s'allonger par terre, devant l'effigie en carton de deux pendus.
Puis la foule a crié «L'Iran tue les pédés, le Quai d'Orsay doit condamner». «On ne se fait guère d'illusions, explique Thierry Schaffauser, militant d'Act Up-Paris. Le gouvernement français ne s'opposera pas à l'Iran sur ce sujet, surtout dans un climat déjà tendu vis-à-vis de ce pays. Mais la France devrait au moins autoriser le droit d'asile aux réfugiés homosexuels.»
Ces manifestations se tenaient à l'appel d'un collectif d'associations (lire Lettre du 9 août) relayant la pétition d'Ensemble contre la peine de mort: «Pas d'homos à l'échafaud», contre les 9 pays où l'homosexualité est passible de la peine capitale. «Les deux adolescents, c'est hélas trop tard pour eux, déplore Xavier Prieur-Adjadj, de l'association Les Panthères roses. Mais pour ceux qui sont persécutés là-bas, on peut au moins témoigner de notre soutien.»