c'est un simple copier-coller d'un passage de ma fiche, mais peut être qu'ici j'échangerai des avis en toute simplicité :
On met trop souvent une confiance aveugle en nos illusions en ne cessant de les alimenter à tort, en sachant pertinemment que ça nous éloigne de notre raison. Alors on décide de fermer les yeux sur une réalité qui nous appelle et préserve notre dignité quand il faut se relever.
Le dosage cœur-raison est sans cesse en mouvement, et très difficile à déterminer quand il faut prendre une grande décision.
Les seuls instants où l’on a pû évoluer, est en faisant taire son cœur. Les seules « médailles » d’une relation aveugle basée sur une extase illusoire des sentiments, sont des déchirements qui nous construisent mais cicatrisent difficilement.
Comme un somnambule, on avance malgré tout, en tendant devant nous ce qu’il nous reste de sensibilité, on avance endormis, en basant tout son avenir sur des espoirs : pouvoir reconnaître un jour ce qui ressemble à un avenir sûr.
Sur FW, c’est avec une souris et un clavier qu’on avance à tâtons. Le contact est si froid et si impersonnel, cependant tout est sur le tapis : quelle chance de pouvoir de pouvoir rentrer au « casino des sentiments » sans avoir besoin de mettre un costard ou d’avoir les poches pleines.
c’est pourtant beaucoup de nos valeurs qu’on va mettre là, on jette la mise au milieu de 60 000 personnes tout aussi assoiffées du gain de l’avenir, comme si cet avenir doit être un don du ciel et non un édifice bâtit à la sueur de son front.
C’est un droit, c’est même le seul droit absolu qu’On ai pu nous donner : choisir. J’ai toujours cette image de « Matrix » durant lequel on propose à « l’élu » de choisir entre la pilule bleue et la pilule rouge. Cette image n’est que la reprise d’un de nos textes sacrés dans lequel On nous dit (et je rectifierai si je fais une erreur) : « alors je mettrai devant toi, le bon, et le mauvais, le bien, et le mal »
Je ne sais pas si on trouvera le mal ici, ce qu’il y a de sûr, c’est qu’on y trouvera pile poil ce que l’on cherche : à soi-même de se méfier de ce que l’on recherche, parce qu’on va finir par le trouver… Il peut y avoir un seul danger : ne pas savoir ce que l’on cherche, car dans ce cas on va vraiment trouver n’importe quoi. A court terme ça fait sourire de « scanner » des facettes de vies éparpillées, mais y prendre goût rend dépendant. . Il faut cependant savoir que c’est quand on a l’impression de maîtriser quelque chose, que cette chose nous maîtrise, à cause d’un semblant d’orgueil que cela nous procure. On peut « zapper » comme il est clairement dit dans une rubrique… (on sait qui a le pouvoir à la maison : celui qui a le zap !).
On ne se rend pas compte : toucher une vie, et s’en détacher sur un simple clic… toucher une vie, et s’en détacher d’un simple clic … car deux fois valent mieux qu’une…
Parfois on décide « d’interférer » avec une de ses vie, alors on jette un « message in the bottle ». Comme tout est « virtuel » tout est transformable et impalpable, on peut y mettre un peu ce que l’on souhaite dans cette bouteille : une fleur, un coup de poing, une grenade, un cri, une larme, une remise en question, une confidence, une langue de p… , un avis, une couleur, un clin d’œil, une caresse, un rendez-vous plein d’espoirs, une rupture, une reprise, une chance, une porte dans la gueule… seulement voilà,
On a tous déjà vu l’effet d’une goutte d’eau sur un lac paisible, un écho, qui se répète et se répète encore, et il fait souvent sale temps sur le Lac FW. Soit on reste insensible, soit on se retrouve au milieu de la tempête : chaque goutte est une perception nouvelle d’une réalité commune matérialisé par cette flamme unique qui cimente notre peuple.
Alors il faut bien assumer ce que chacun va mettre dans chaque goutte, car elle va faire des vagues quoiqu’on en dise…