Je ne peux répondre a ts les jours aux pseudo arguments des religieux orthodoxes. Mon travail au centre hospitalier Juif de Montréal , au CLSC Cotes des Neiges ,et ma vie de famille m obligent a venir ici de façon irréguliere.
voici pour vous faire réfléchir ....
L'orientation sexuelle serait déterminée dans de nombreux cas par les conditions qui règnent dans le ventre de la mère durant la grossesse, estiment des chercheurs . Des recherches précédentes avaient déjà démontré que plus un homme a de frères aînés, plus grandes sont les probabilités qu'il soit homosexuel.
Les raisons expliquant ce fait étaient toutefois inconnues. Les travaux du chercheur Anthony Bogaert, de l'Université Brock, montrent aujourd'hui que des facteurs biologiques influenceraient davantage l'orientation sexuelle que des facteurs sociaux.
Ce chercheur a analysé les cas de 944 hommes homosexuels et hétérosexuels élevés par des familles biologiques ou reconstituées. Il a découvert que le lien entre le nombre de frères plus vieux et l'homosexualité existait dans une plus grande proportion chez les frères ayant la même mère.
La mémoire biologique
Selon le professeur Bogaert, ces résultats tendent à démontrer que l'orientation sexuelle masculine aurait une origine prénatale. Il affirme que la mémoire biologique de la mère serait en cause.
Le corps d'une femme qui accouche de plusieurs garçons pourrait retenir cette information et causer l'homosexualité d'un enfant à naître. Ainsi, le corps créerait une réaction immunitaire qui augmenterait progressivement de la naissance d'un enfant masculin à un autre. Ce changement progressif affecterait le développement du cerveau.
Les résultats complets seront publiés dans Proceedings of the National Academy of Sciences.
L'homosexualité serait en partie héréditaire
L'homosexualité serait influencée par la génétique .Eh bien, des chercheurs italiens apportent des arguments au débat en affirmant avoir démontré que l'homosexualité peut se transmettre de génération en génération. Selon les chercheurs de l'université de Padova, en Italie, certains gènes encourageraient l'homosexualité et amplifieraient la fertilité des mères. Leur théorie soutient ainsi l'idée selon laquelle l'attirance sexuelle entre deux hommes serait en partie héréditaire. L'étude démontre que les proches parentes (soeurs, filles) du côté maternel d'un homosexuel ont tendance à avoir plus d'enfants que celles du côté du père. Ceci suggérerait que ces femmes qui, en théorie, passent le trait homosexuel, soient également plus fertiles que les autres.
La fertilité serait donc, selon les chercheurs, transmise par le chromosome X.
L'équipe soutient que certains gènes peuvent influencer l'apparition de l'homosexualité chez les hommes mais pas la déterminer. Des facteurs environnementaux et culturels entrent également en jeu, selon elle. Les travaux complets doivent paraître sous peu dans le Royal Society's Biological Sciences journal.
Le débat n'est pas terminé
En 1993, le chercheur américain Dean Hamer, un généticien réputé, avait affirmé que l'homosexualité était transmise par la mère à son fils par le chromosome X. Il a également été démontré qu'habituellement, les homosexuels sont plus souvent les plus jeunes frères d'une même famille. Au printemps 1999, des chercheurs de l'Université Western Ontario à London, ont relancé le débat. L'équipe, dirigée par George Rice, a voulu tester formellement les conclusions de Dean Hamer.
Les chercheurs canadiens ont suivi à la lettre sa méthode de recherche, en y appliquant beaucoup plus de rigueur. Leur conclusion : « Chez ces sujets, il n'y a pas plus de marqueurs en commun que ne le laisse prévoir le hasard ».
D'autres travaux doivent donc être menés afin de mieux comprendre la nature homosexuelle.
reférences pour en savoir davantage:
Journal de la Société royale Medicale du Royaume-Uni
Article concernant l'étude sur l'homosexualité (en anglais).
Revue Proceedings of the National Academy of Sciences.