Selon moi, contrairement à la plupart des autres religions, le judaïsme ne rejette pas la jouissance, de toute nature, bien au contraire. Pour autant que l'on respecte un certain cadre, les plaisirs, tous les plaisirs sont autorisés et encouragés.
Je vois déjà les sourires malicieux de ceux qui pensent que je ne fais référence qu'au sexe. Voici une liste non exhaustive de plaisir et d'exemples religieux qui les favorisent:
- la bouffe : toutes les fêtes (surtout shabbat et la daf)
- l'ivresse : kidouch (celui récite le kiddouch doit boire la moitié d'un verre plein), pourim
- la sieste : dormir est un plaisir, shabbat est le moment idéal
- le chant : quiconque n'a pas connu la joie des pyoutim passent à côté d'un des grands plaisirs de la vie
- l'argent : achat de mitzvot à la synagogue (ça motive), parnassa tova, etc.
- le sexe : shabbat (moment idéal pour honorer sa femme), guemara (traité de sexualité), ketouba (engagement de l'homme d'honorer sa femme, cause d'annulation en cas d'abstinence)
- ...
Je m'arrête là et vous invite à partager votre expérience personnelle de la jouissance dans le judaïsme, ou à développer les aspects ci-dessus...
(svp, pas que le sexe même s'il y a plein de choses à dire et que ça intéresse tout le monde ;)