Par LSA Oulahbib (Franco-kabyle)
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Ce dimanche 16 octobre 2005, à 13h 03, je teste le journal animé par Claire Chazal pour vérifier ce qui se dit sur le reférendum constitutionnel en Irak, après les tombereaux de désinformations déversées depuis plus deux ans. Le propos est conforme à l'actuel repositionnement de la diplomatie française en butte avec les menaces djihadistes : profil bas et réelle surprise devant la réalité du terrain irakien.
Mais le manque de déontologie ne vint pas là. Plutôt tout de suite après, lorsque, sans coup férir, Claire Chazal fait état du mur de protection israélien en soulignant qu'à tel endroit il commence à séparer un lycée palestinien en deux.
Pourquoi ? Que s'est-il passé pour que les israéliens aient pris une telle décision ? S'agit-il d'une erreur? Une action en justice a-t-elle été entreprise (on sait que la Cour Suprême israélienne a demandé des rectifications de tracé)? Les responsables israéliens ont-ils été interrogés ? Ont-ils refusé de répondre aux journalistes ?
Nous n'en savons rien, rien de rien, sinon que les israéliens n'auraient rien dit aux palestiniens selon le responsable du lycée. Est-ce vrai ? Faux? Rien n'est dit, montré, sinon la colère des gosses qui jettent des pierres sur le chantier en construction.
Un tel reportage, unilatéral, déséquilibré au possible, ne fera qu'envenimer la haine anti-israélienne et partant anti-juive. Comme si, après avoir eu tort, de A à Z+, sur l'Irak, TF1 cherchait un bouc-émissaire pour exprimer son soutien, frénétique, à une politique arabe que plus personne ne veut, (à commencer par les djihadistes d'ailleurs...).
Ainsi, le profil bas et l'inquiétude concernant d'éventuels attentats djihadistes en France (du fait du soutien français à la junte militaire en Algérie), cherchera à se faire oublier avec un coup de menton à nouveau méprisant prétendant avoir au moins raison sur le conflit judéo-arabe, alors que TF1 a tout autant tort, (comme France 2 d'ailleurs), que sur l'Irak, je l'ai montré ici des dizaines de fois. Et je ne suis pas seul.
Un tel manque déontologique devrait pouvoir être dénoncé devant le CSA.
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