Kosovo : A Prizren, les juifs doutent
Olivier Emond - Hier, 22:25
Après la déclaration d’indépendance du Kosovo, les juifs de Pristina, la capitale, se sont exilés en Serbie. Mais pour ceux de Prizren, qui parlent turc et albanais, les perspectives d’avenir se sont assombries : Les conditions de vie sont médiocres, l’activité économique est désastreuses et les associations caritatives saoudienne prônent une idéologie hostile à la communauté juive. La plupart de ces juifs kosovars pensent à l’aliya ("montée" en israël).
source:Olivier Emond - Hier, 22:25 radioFrance
Ancien utilisateur
Brouhim aba im.
Ancien utilisateur
Pourrais tu m'expliquer la situation des juifs au Kosovo. Ils fonctionnent en fonction de leur tendance serbe, ou turques...
ou alors ils sont unis parce que "juifs"...
Que pourraient ils craindre de cette indépendance ?
Merci
Ancien utilisateur
Darwin
il existent 2 groupes de juifs dans les régions du Kosovo
des séfarades ex Ottomans venu là s'installer durant la période faste de l Empire et plus ancien des juifs ashkés qui parlent eux le Serbo Croates , les premiers parlent toujours Turc et l Albanais aussi ils sont très Turcisé en leurs coutumes ,leurs parlers etc , les seconds parlent le serbo croates et sont très slavisé et leurs coutumes sont apparentés à ceux ci
ils craignent dans leurs majorités des situations hostiles , les associations et organisme qui aident le Kosovo économiquement proviennent des Émirats ou d Arabie saoudite donc de où la peur ...
les Séfarades ex Ottomans pourraient à la rigueur revendiquer leurs nationalitée Turque et s'installer en Turquie comme déjà 67 familles l'ont fait depuis 4 mois et d'autres vont sans aucun doute rejoindre Eretz
je ne connais pas plus de leurs situations
Ancien utilisateur
Voici ce que je viens de trouver
selon les dernieres nouvelles il n'y aurais plus que 50 juifs repartie en 3 famille au Kosovo.. ,les 50 autres seraient partie en Serbie...
mars 1, 2008
Kosovo: Avec les derniers Juifs de Prizren
Enregistré dans : Actualité Européenne, Juif, Kosovo — swissns @ 3:51
Le Kosovo vient de déclarer son indépendance. Les derniers Juifs de l’ancienne province serbe sont confrontés à une situation économique incertaine et redoutent l’influence croissante des organisations caritatives saoudiennes. Le reportage d’un média juif américain.
ville-de-prizren.jpg
Sur une route désolée bordée de maisons inachevées, Ines Quono, âgée de 28 ans, repense au combat qu’elle mène sur une terre si lointaine qu’elle pourrait aussi bien vivre au pays d’Oz. Mais, au lieu d’un chemin de briques jaunes, la chaussée est crevassée, boueuse, jonchée d’ordures.
“Au Kosovo, la seule chose qui fonctionne, ce sont les banques ; nous sommes tous obligés d’emprunter de l’argent pour faire quoi que ce soit”, déclare-t-elle. Ines Quono est l’une des dernières représentantes de la communauté juive du Kosovo, province du sud de la Serbie, à peu près grande comme la moitié du New Jersey, qui a proclamé son indépendance le 17 février 2008.
Le chômage y frise les 50 %, et le salaire moyen y est d’environ 230 euros par mois. “On se demande tous comment on va s’en sortir”, explique Ines Quono, qui, encore étudiante à l’université, est déjà mariée et mère d’un enfant en bas âge. Pour elle et sa famille, l’avenir est incertain. Ils s’interrogent : leur destin les lie-t-il à Israël ou au sud-est de l’Europe, où leurs racines remontent au XVe siècle et à l’Inquisition espagnole ? A l’époque, des milliers de Sépharades avaient trouvé refuge dans les Balkans.
On ne dénombre plus que cinquante Juifs au Kosovo. Répartis en trois familles, ils vivent tous dans la ville de Prizren, étonnant joyau d’architecture ancienne au beau milieu d’un paysage dévasté par la guerre, la misère et le béton de l’ère communiste.
Angoissés par une guerre à laquelle ils ont assisté en témoins, confrontés à un avenir douteux, les Juifs de Prizren sont moroses. Quand la guerre a éclaté, les autres Juifs de la province – sont partie en Serbie. Ils en parlent la langue et s’en sentent culturellement proches. Mais ceux de Prizren, qui parlent albanais et turc – une importante communauté turque vit aussi dans la région –, sont restés.
Aujourd’hui, le Kosovo, ayant rompu avec la Serbie, ceux qui, comme Votim Demiri, le père de Quono, gagnaient correctement leur vie sous le communisme ont du mal à quitter les maisons qu’ils ont bâties, même s’ils redoutent les tensions croissantes avec leurs voisins.
“Autrefois, il n’y avait pas d’antisémitisme, mais, avec les associations caritatives saoudiennes qui viennent ici maintenant, on sent pour la première fois l’influence du wahhabisme”, dit Demiri, faisant référence à l’idéologie fondamentaliste que les religieux musulmans saoudiens s’efforcent – d’ailleurs sans grand succès – d’exporter dans les Balkans. “Je crois que, ces temps-ci, les journaux ne donnent plus une image si positive des Juifs.”
Mais le principal sujet d’inquiétude des Juifs est celui de tous les Kosovars : nourrir leur famille. A cet égard, ils sont à la fois avantagés et défavorisés. Ils bénéficient du soutien de l’American Joint Jewish Distribution Committee (JDC), qui leur fournit des services sociaux, organise des célébrations pour les fêtes juives et tente de les aider à trouver un emploi. En revanche, les Juifs sont exclus des structures de ce quasi-Etat contrôlé par les Albanais, qui attribuent les rares postes disponibles à leurs amis et leur famille, constate Robert Djerassi, membre du JDC chargé des activités du comité au Kosovo. “90 % des juifs de Prizren sont au chômage.”
Il est par ailleurs difficile, pour les Juifs de Prizren, de maintenir des relations avec d’autres Juifs de la région. “Ce que je voudrais, c’est les intégrer à quelque chose de plus vaste, les faire participer à des événements à Skopje ou Belgrade. Mais les enfants, en dessous de l’âge de 15 ans, ne parlent pas le serbe, ce qui rend la chose difficile”, reconnaît Djerassi. “Notre vie spirituelle, comme notre vie économique, est un désastre.” Du doigt, il montre son toit délabré. Ses enfants, semble-t-il, envisagent de s’installer en Israël.
Teuta Demiri, la sœur de Quono, a 22 ans. Elle a passé un an dans un kibboutz, où elle a appris l’hébreu. Caissière dans une banque de Prizren, Teuta pense à l’aliya [”montée” en Israël], mais n’est pas sûre de pouvoir trouver un travail en Israël. Son frère, qui étudie l’hébreu, craint lui aussi pour son avenir professionnel.
“Depuis huit ans, je me demande si je dois partir en Israël”, concède Votim Demiri, leur père. Il exhibe une photographie vieille de vingt ans, où l’on voit sa mère parler à Shimon Pérès à Ashdod, en Israël. Elle s’y est établie après la Seconde Guerre mondiale, tandis que ses enfants préféraient contribuer à l’édification d’un Etat socialiste au cœur de l’Europe. Sans jamais oublier leurs racines juives. Mais la religion était loin de leurs préoccupations quotidiennes. Demiri fait partie de cette génération de Juifs qui se souviennent avec tendresse de la vie en Yougoslavie, dont le Kosovo faisait partie.
A 59 ans, Ulvi Zhalta fait beaucoup plus âgé que son cousin Demiri, qui en a 62. Il souffre de problèmes cardiaques et est aveugle d’un œil. Comme presque tous les Juifs qui sont restés à Prizren après la Seconde Guerre mondiale, la mère de Zhalta a épousé un non-Juif, en l’occurrence un Albanais ethnique. “Elle est enterrée dans un cimetière musulman. Ici, il n’y a pas de cimetière juif, mais elle était enregistrée en tant membre de la communauté juive à Belgrade”, raconte-t-il.
Zhalta dit avoir déposé une demande pour émigrer en Israël en 2000, mais il n’a pas encore reçu d’autorisation de la part de l’Agence juive de l’Etat hébreu. Selon lui, ce retard s’expliquerait par des doutes sur la judaïté de sa mère.
Ancien utilisateur
Pourrais tu m'expliquer la situation des juifs au Kosovo. Ils fonctionnent en fonction de leur tendance serbe, ou turques...
ou alors ils sont unis parce que "juifs"...
Que pourraient ils craindre de cette indépendance ?
*****Les juifs de Kosova, et ceux en Serbie, ont toujours identifié plutot vers le côté Serbe, pour le raison des attacks anti-semite avant le 2eme guerre mondiale....sinon, qu'est-ce qu'ils craindre comme resultat de l'indepenence de Kosovo? L'islam fanatique, qui est plus radicale qu'en Albanie..et aussi de Turquie...
Ancien utilisateur
""""****Les juifs de Kosova, et ceux en Serbie, ont toujours identifié plutôt vers le côté Serbe, pour le raison des attaques antisémite avant le 2eme guerre mondiale....sinon, qu'est-ce qu'ils craindre comme résultat de l'indepenence de Kosovo? L'islam fanatique, qui est plus radicale qu'en Albanie..et aussi de Turquie..."""
__Tu pourrais être plus clair , j'ai rien compris..
exprime toi plus clairement qu'on te comprenne,
je te signale que a regarder un Juif Kosovar et musulman Kosovar tu ne verras aucune différence , l Islam des Balkans n'est pas celui d Arabie Saoudite
Islam Balkanique = presque a 100% Sunnite Hannafite et Alevis (mouvement Souffis) et non Wahhabite comme l Islam d Arabie Saoudite ou du Yemen par exemple çà va tu as compris?
Et les juifs comme les musulmans de ces régions sont plus ou moins ""entremêlé""
Ancien utilisateur
je te signale que a regarder un Juif Kosovar et musulman Kosovar tu ne verras aucune différence
***Et oui? dis donc...t'as vu beaucoup des ptits kosovars toi?
Ancien utilisateur
Islam des Balkans n'est pas celui d Arabie Saoudite
****Quand meme, il y a un grande post de tes potes d'Al Quaida à present dans les balkans
Ancien utilisateur
Libi5767
Posté le 10 Mars à 15:51
Islam des Balkans n'est pas celui d Arabie Saoudite
****Quand meme, il y a un grande post de tes potes d'Al Quaida à present dans les balkans
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________No comment.......
Toi qui dis venir de Perse à l origine dis moi un juif Perse ou musulman Perse Lambda sont differentiable à première vue??? ptdr
Libi5767
Posté le 10 Mars à 15:50
je te signale que a regarder un Juif Kosovar et musulman Kosovar tu ne verras aucune différence
***Et oui? dis donc...t'as vu beaucoup des ptits kosovars toi?
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Heu oui beaucoup , pas mal de Bosniaques aussi , des Macedoniens pas mal aussi et quelques Croates aussi ,pas mal de Serbe meme! des Albanais et même des Turcs installée depuis l empire Ottomans dans ces régions
Libi ,pour des raisons que je ne développerais pas ici ,je connais très très bien l 'ex Yougoslavie, pour en avoir fait le tour et celà a 9 reprises des périodes plus ou moins longues , des juifs Kosovars il y a en a Taksim, quartier d Istambul , ainsi que des Kosovars musulmans , turcs, ils sont l un ou l'autre indifférentiable