Attention Nath2:
on ne peut pas à proprement parler de "fraternité" avec les animaux dans le Judaïsme, contrairement à St François d'Assise:
Dans béréchit, Dieu a créé les animaux en tant qu'espece, élément identique à classer sous un genre.
Mais Adam, l'humain, différent de l'animal, n'a pas été classé sous un genre, on ne parle pas d'"espece" humaine dans le Judaïsme.
En effet chaque homme a été créé unique, c'est d'abord son caractère de différence, d'unicité qui est mis en évidence, avant son caractère d'humanité universelle, de genre, d'espece;
et c'est justement parce que chaque homme, chaque visage a été créé unique, différent, qu'une relation fraternelle avec l'Autre, le différent, est envisageable.
on retrouve ici l'universel, mais par la relation fraternelle entre deux uniques, pas par le genre où l'espece, propre aux animaux. (cf tr Sanhedrin sur le témoignage, repris chez Arendt: La condition de l'h moderne)
Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas prise en compte de la fragilité de la nature et de l'animal, qui a le statut de création, dans le judaïsme.