Le peu de chiffres dont dispose les services de justice sont loin de refléter l’ampleur des violences contre des enfants. je prendrais des faits que je viens de vivre a titre d'infirmiere. Les noms et prenoms sont changes mais les faits eux sont tristement vrais.
un fait vecu :
Tous les deux sont des fugitifs. O. (appelons-la ainsi), 16ans, est activement recherchée par son père qui veut la tuer, et M., 10 ans, a la police à ses trousses. Leur crime est d’avoir “sali” l’honneur de la famille juive, en dévoilant les souillures dont l’un des membres a avili leur corps. Il y a une année, O. accouchait dans un dispensaire de Paris. Le ''papa'' de ce petit bébé contre nature est son propre frère âgé 18 ans, que les gendarmes sont allés chercher au lycée. De son côté, la jeune fille, encore alitée, a dû quitter précipitamment l’hôpital en compagnie de représentants des services sociaux. Elle s’est enfuie par une porte dérobée au moment où son frere ''papa'' faisait irruption dans sa chambre d hopital avec l’intention de la tuer. Depuis cet assassinat manqué, O. s’est faite oublier, quelque part dans un centre de rééducation pour mineurs. De la préservation de son anonymat dépend sa sécurité. Ni sa véritable identité, ni sa provenance et encore moins l’endroit exact où elle se trouve ne seront dévoilés ici , mem dans le forum FeujWorld. La directrice de l’établissement qui l’abrite y tient. Elle a fait de cet impératif une condition à la rencontre de O. dans une bibliothèque où la jeune fille a livré son terrible secret.
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Deuxieme fait vécu:
Le petit M. n’a rien dit. Sa plaie encore béante, a laissé des traces sur une feuille blanche :
“Mon grand-père —bon pratiquant —, m’emmenait dans sa chambre quant maman et ma grand-mère étaient absentes. Il m’enlevait le pantalon et me faisait asseoir sur ses genoux…”
Ces révélations insoutenables sont l’objet de la déposition que M. a faite dans le bureau du juge d’instruction d’un tribunal de Paris d en février dernier. Depuis, il est en vadrouille en compagnie de son papa et de son petit-frère âgé de 8 ans. La maman qui n’avait cru mot de ce qu’il lui avait raconté, a pensé à une mise en scène fomentée par son époux, bon pratiquant juif, avec lequel elle est en instance de divorce, afin de lui enlever les enfants.
“Quand, j’ai dit à maman ce que m’a fait papy, elle m’a frappé et m’a fait jurer de ne pas en parler à papa”,
a relaté le petit garçon dans sa déposition au juge. Le père finira pourtant par découvrir le scandale, un soir, lorsqu’il reçut un appel sur son portable. Échappés du domicile de leurs grands-parents, ses garçons l’appellent d’un taxiphone et le supplient de venir les chercher. Les jours ont passés. Le grand-père, puissant notable juif à Paris, a vite fait d’actionner ses soutiens au sein de l’institution judiciaire. Pour se disculper, il a accusé son gendre d’avoir kidnappé les enfants. Sa fille a même publié un avis de recherche dans un journal faisant remonter la disparition des garçons à quelques semaines avant les faits innommables révélés par son aîné. Petit gars rondelet, M. ne comprend rien à ce qu’il lui arrive. Sans école depuis février, il suit son papa , insouciant de son devenir.
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Une peur paralysante
Si O. s’est laissée violer puis engrossée par son frère, sans jamais le dénoncer, c’est simplement parce qu’elle avait peur de son père.
“J’étais effrayée à l’idée qu’il nous tue, mon frère ou moi, et qu’il aille par la suite en prison. Que serait-il advenu de notre famille, de ma mère et de mes neuf frères et sœurs ?”, .
Dans son Magen David qui lui serre au cou, elle se distingue des autres jeunes filles du centre à la coquetterie exacerbée. Sous son Charme d'adolescente de 16 ans est enfoui ce bourgeon de femme qui a ''tenté'' une nuit d’été le diable. Par la suite, les longues robes sombres dont elle se couvrait pour aller au lycée, lui servaient à camoufler un ventre de plus en plus gros.
“Au début, je ne savais pas que j’étais enceinte. Je n’avais certes plus de menstrues mais je ne m’inquiétais pas. Un jour, j’ai entendu une camarade parler de sa mère qui n’avait plus ses règles aussi et chez qui le médecin a diagnostiqué une tumeur. J’étais rassurée car je me disais que j’étais sûrement dans le même cas”
Naïve et sans peur de mourir, l’adolescente préférait avoir le cancer de l’utérus plutôt qu’être enceinte. Son ignorance aura raison de ses ultimes illusions. Ses scrupule à vouloir étouffer le scandale de la famille l’emporteront. O. aurait pu révéler la vérité à sa mère au lendemain de cette première nuit d’horreur.
“À chaque fois que je tentais d’ouvrir la bouche, je me résignais au silence. Je me mettais alors à pleurer. Ma mère m’interrogeait sans succès”,
.
Et pourtant, elle avait tout pour être heureuse. Ayant réussi à l’examen du brevet, elle se préparait à rejoindre le lycée. Dans l’étroit appartement familial, O. partageait l’une des pièces avec sa fratrie. L’autre chambre était occupée par les parents. Le père travaillant , la maman aurait pu garder ses filles pour dormir près d’elle. Mais elle ne l’a pas fait. Durant l’absence de son époux, elle accueillait dans son lit les plus petits de ses enfants. Les autres, notamment deux âgés respectivement de 6 et 12 ans se serraient contre O. sur un seul matelas. Insouciante, la jeune adolescente rêvait d’un avenir radieux en Israel. Cependant, quand dans le noir, elle a senti un poids sur son corps, une vraie vision de cauchemar. Ce cauchemar qui la hante aujourd’hui encore.
“J’étais tellement choquée que je n’ai rien pu faire. Aucun son n’est sorti de ma bouche”.
Sûr de son silence, son frère n’avait nullement besoin de la menacer. Il rééditera le viol pendant deux mois. Lors du procès, sa justification a dévoilé l’ampleur de sa connerie sexuelle comme jeune male.
“Une nuit, elle dormait alors que sa jupe était remontée sur ses genoux. Je n’ai pas pu sortir cette image de ma tête”
a expliqué le garçon au juge. En guise de châtiment, il est envoyé en prison pour deux ans.
“Je ne le déteste pas, mais je lui en veux car il a détruit notre famille”
avoue O. en pleurs. De sa propre destruction, elle ne dira rien. Elle n’évoquera pas non plus “le fruit empoisonné” de cet inceste, un enfant qui grandit dans une banale pouponnière de Paris et qui ne se doute pas encore de la malédiction qui l’a fait naître.
O. se remémore : elle se souvient très bien des contractions qui tiraillent ses entrailles dans son lit d’internat. Tôt le matin, alors que ses camarades vont en classe, elle se précipite vers la station de métro pour rentrer à la maison. Sa maman qui l’accueille affolée sur le pas de la porte l’interroge. En l’absence de réponse, elle fait appeler une voisine pour les emmener à l’hôpital. En chemin, alors qu’il est déjà trop tard, la jeune fille accouche de son histoire.
“Ma mère m’a prise dans ses bras. Elle a pleuré en me reprochant de ne pas lui avoir tout avoué”…
.....Le petit M. abusé par son grand-père, quant à lui, a bien alerté sa maman. En vain.
Pervers grand-père
Aujourd’hui, son papa ne se bat pas seulement contre le pervers grand-père,notale juif important a Paris, mais également contre la justice, à sa solde. Pour des faits aussi graves, un acte de pédophilie doublé d’inceste, il aurait fallu que l’auteur soit placé sous mandat de dépôt, en attendant le parachèvement de l’instruction. Or, non seulement, il est laissé en liberté provisoire mais s’érige en victime.Pauvre vieux grand père.. Avec ses avocats, Il contre-attaque en sollicitant des connaissances parmi les magistrats. Le papa ainsi que la mère, directrice d’école, sont inculpés pour enlèvement et faux et usage de faux. Le tort de la grand-mère, serait d’avoir inscrit ses petits-fils dans l'établissement scolaire où travaille la mère. Elle est mise en garde à vue.
“Soit tu retires la plainte sur la pédophilie, soit nous gardons ta mère en prison”,
As t-on dans l’enceinte même du commissariat de police. Ayant refusé de se livrer à ce chantage, le papa apprend qu’il fait l’objet à son tour d’un mandat d’arrêt.
“Je ne les laisserai jamais enlever mes enfants”, jure-t-il. Désemparé, il a frappé à toutes les portes, y compris celle de mon service. Mais rien n’y fit. Combien d’autres parents et d’enfants, en détresse, souffrent seuls et en silence ?
Dans les murs du centre où comme infirmière j ai rencontré O., des tas d'adolescentes non-juives se trouvent ici pour se protéger de monstres MALES.
S. et H. ont respectivement 15 et 16 ans. En vertu de la loi, elles doivent l’une et l’autre quitter l’établissement à leur majorité. Mais, elles n’ont pas où aller. Bien qu’elles aient de la famille, personne n’est venu les voir.
À 14ans et 15 ans , elles se sont retrouvées à la rue. Le divorce de leurs parents, l’irruption d’une marâtre dans leur vie, les ont projetées sur le macadam parisains. Décidée à se défaire de la tyrannie de la nouvelle venue, S. monte dans un bus qui l’emmène à 200 km de Paris. Une dame qui l’aperçoit à un coin de rue lui propose de l’héberger. Un soir, elle la bourre de somnifères et l’offre à une bande d’ivrognes violeurs. H. a connu pratiquement le même sort. Devenue la propriété d’une matrone, elle subit un viol collectif dans un appartement. Les drames défilent et n’en finissent pas.
Inceste, pédophilie, viol, chaque histoire est une facette de l’horreur.
Mme K. M., commissaire de police, ne tarit pas d’exemples. Chef du bureau dans la protection de l’enfance , elle a du mal à réprimer son aversion face à telle ou telle affaire abjecte.: une fillette de 12 ans, engrossée par son père, a failli être tuée par lui, si Mme M. n’était pas intervenue pour la placer dans un centre. la mère de la fillette de 12 ans a toutefois eu le temps de se débarrasser du bébé en l’étranglant. Dans une autre ville, un père a abusé de ses trois filles. Comment a-t-il pu ?
À l’intérieur du pénitencier, croupit un père incestueux. Il égrène le reste de sa vie sur le lit de l’infirmerie où il a été admis en raison de sa cécité.
“Il a perdu la vue après son entrée en prison”, me dit des gardes, convaincu du châtiment divin pour ce connard.
Karrine
infirmiere
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