La Hollande veut faire voter une loi qui permet d'interdir a d'autres hollandais, ici de peau noire, de s'installer sur certaine partie du territoire.
Comment Est ce possible qu'en europe du 21e siecle, apres ce que le regime nazi a pu causer de malheurs par les memes comportements racistes discriminatoirs envers d'autres peuples dont les juifs (les lois anti-juives),
que cela puisse aujourd'hui encore se repeter sans qu'il n y ait protestation aucune ?
Par cette Loi, les pays-bas cree comme les Boers d'afrique du sud avec les populations noires pendant l'apartheid, des Bantoustans !!!
http://permanent.nouvelobs.com/europe/20050512.OBS6508.html
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Un projet de loi pour l'expulsion des jeunes hollandais Antillais "à problèmes" des pays-bas?
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NOUVELOBS.COM | 12.05.05 | 15:23
Un projet de loi, présenté vendredi en Conseil des ministres, prévoit qu'entre 16 et 24 ans, ces Néerlandais puissent être expulsés des Pays-Bas.
L e gouvernement de La Haye a déclenché une vive controverse avec un projet de loi, qui devrait être présenté vendredi 13 mai, visant à restreindre l'arrivée des jeunes des Antilles néerlandaises, pourtant partie intégrante du royaume, et à expulser les fauteurs de troubles.
Le temps des "gâteries" est terminé, a expliqué mercredi le ministre à l'Intégration et à l'Immigration, Rita Verdonk, dénonçant "les jeunes qui, lorsqu'ils descendent de l'avion à Schiphol, pensent qu'un scooter et un téléphone mobile est à leur disposition".
"Les jeunes qui ont un boulot ou suivent des études ne sont pas concernés", a assuré ce ministre à la réputation de "dure", pour avoir décidé en 2004 l'expulsion de 26.000 demandeurs d'asile déboutés mais dont certains résident aux Pays-Bas depuis plus de cinq ans.
Passeport
Le projet de loi, qui devrait être présenté vendredi lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, prévoit que les jeunes des Antilles néerlandaises âgés de 16 à 24 ans ne seront admis à résider dans les Pays-Bas "continentaux" que si, dans les trois mois après leur arrivée, ils suivent une formation ou disposent d'un travail. Publicité
Ceux qui seraient condamnés pour
crimes ou délits seraient, une fois leur peine exécutée, renvoyés dans leur île. Les mineurs devront avoir un tuteur.
"Je pensais que les Antillais étaient aussi des Néerlandais, mais apparemment, cela n'est pas le cas", déclarait jeudi dans le quotidien Trouw, Roy Pieters, président de la fédération des associations antillaises. "Tous les Néerlandais sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres".
Plusieurs juristes interrogés jeudi par la presse avaient des doutes sur le fondement juridique du texte, les Antillais disposant d'un passeport néerlandais. Mais Rita Verdonk a assuré que ses services juridiques avaient donné leur feu vert.
Chômeurs et délinquants
Le ministre s'est assuré l'appui du ministre des Relations du royaume Alexander Pechtold, chargé des liens entre les différentes composantes du pays (Pays-Bas "continentaux", Antilles néerlandaises et Aruba), mais le Premier ministre antillais, Etienne Ys, ne décolérait pas. "Restreindre la liberté n'est pas la solution", a-t-il déclaré.
Selon l'agence néerlandaise ANP, Etienne Ys va demander au Premier ministre, Jan Peter Balkenende, que ce texte soit retiré de l'ordre du jour de vendredi.
Selon Roy Pieters, quelques 350 Antillais "posent problème", sur une population de 130.000 personnes.
Le ministère de l'Intégration et de l'Immigration estime qu'une moitié des Antillais de moins de 25 ans est au chômage, et que un sur neuf est délinquant, contre un sur 40 dans la population générale.
Leurs propres problèmes
L'opposition de gauche est montée au créneau, le député social-démocrate, Jeroen Dijsselbloem, dénonçant dans le journal Volkskrant un texte "inhumain et juridiquement intenable".
"Ce serait comme d'interdire à des jeunes de venir de Texel (une des îles frisonnes, ndlr), parce qu'ils sont délinquants", estimait pour sa part la chef du groupe parlementaire des Verts, Femke Halsema. "Le pays va rétrécir".
Seul le populiste Telegraaf, premier quotidien du pays, se félicitait de ces mesures, estimant que "il avait fallu le temps" pour qu'un tel plan aboutisse. "Beaucoup trop de jeunes Antillais défavorisés cherchent le salut dans notre pays où ils se comportent comme des voyous", assurait le quotidien dans un éditorial, ajoutant que "les Antilles néerlandaises ont transféré leurs propres problèmes sur notre pays".