Devons-nous encore permettre la mise en place de nouveaux députés arabes au sein du gouvernement ?
Azmi Bishara etait membre de la Knesset depuis 1996 et chef du parti arabe israélien Balad (parti national démocratique). Aujourd'hui, il est accusé d'avoir transmis des informations au Hezbollah durant la seconde guerre du Liban !
Au départ le gouvernement voulait se montrer complaisant, bienveillant et un peu raisonnable par rapport aux nombres d’arabes israéliens qui vivent en Eretz en leur proposant d’être représenté par des députés arabes.
La contre partie nous l’avons aujourd’hui ; C’est la trahison !
Comment pourrions-nous nous montrer confiants face à d’autres députés arabes ?
Pourquoi ne pas s’inspirer de l’exemple de pays démocratiques tels la France qui déchoit de la nationalité celui qui s’est livré au profit d’un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France (article 25 Code civil).
De même, la France a su expulser de son territoire le 21 avril 2004 Abdelkader Bouziane, imam de Vénissieux qui avait affirmé que le Coran autorisait un musulman à battre sa femme.
Cette expulsion est intervenue en dépit des attaches fortes de l’imam avec la France puisque l’intéressé y vivait depuis 25 ans et que sur ses 16 enfants, 14 étaient français.
La solution doit être identique pour Azmi Bishara qui s’est fait remarqué à de nombreuses reprises pour ses positions anti israélienne tels en février 2002, où son attitude a débouché sur l’ouverture d’un procès pour sortie illégale du territoire (déplacement en Syrie) et ses propos de soutien à la résistance palestinienne et du Hezbollah tenus à Damas et Oum el Fahm.
De même, en février 2004, 2 adhérents actifs du parti arabe Balad ont été recrutés par le Hezbollah pour commettre des attentats suicides en Israël : Djassan Atallama, 41 ans, secrétaire de Balad à Nazareth et son frère Sarhan, 25 ans, également membre du parti, qui ont été poursuivis pour complicité avec l'ennemi en temps de guerre, de contact avec un agent de l'ennemi et de participation aux activités d'une organisation terroriste.
L’Etat d’Israël ne devrait plus accepter les atteintes à son intégrité et à sa souveraineté et user de ses prérogatives de puissances publiques pour empêcher la propagation de messages qui incitent à la haine inter communautaire.
Le retrait de la nationalité israélienne et l’expulsion du territoire d’Azmi Bishara lui permettraient de poursuivre sa propagande dans l’endroit du monde qui lui convient et les sommes versées en sa qualité de parlementaire pourraient être redistribuées à un fond destiné à aider les victimes israéliennes de Katiouchas, tombés au cours de l’été 2006.