"Tu l'as dit toi même,"situer l'ascension à Jerusalem te SEMBLE faux".Or tu n'es ni théologien,ni historien et tu n'as même pas lu le Coran.Par conséquent il me SEMBLE que tu n'es pas en mesure d'interpréter l'écrit et d'en déduire le lieu de l'ascension".
L'ascension à Jérusalem est une hypothèse reposant sur des arguments faibles.Disons qu'elle arrange...
-"Cette sainte nuit pour les musulmans n'a absolument rien à voir avec l'Hégire qui est un évenement purement "humain" je dirais,sans essence divine.Il s'agit tout simplement de la fuite de Mahomet de la Mecque à Yatrib,que ses habitants rebaptiseront Médine (à l'origine:"Al Madina Al Munawarra",la ville illuminée),en mémoire de l'arrivée du prophète.
Les 2 évenements n'ont rien à voir et je me demande bien qui sont ces "autres" qui pensent le contraire".
Il s'agit du très sérieux Ahmed Mohammed Arafa, chroniqueur de l’hebdomadaire égyptien Al-Qahira, publié par le ministère égyptien de la culture.Mais je sais que la dialectique n'est pas bienvenue dans les hauts sphères de l'Islam.On redoute trop les fatwas.
"Je n'ai jamais dit qu'à la mort du prophète Jérusalem avait déjà été conquise.Elle le fut bien après(sous Omar El Khattab il me semble,un de ses compagnon et 2ème des Califes Rachidines).La mosquée d'Al Aqsa fut effectivement construite après,à l'emplacement de l'ascension qu'il a indiqué."
Toujours le même problème.Faire reposer la sainteté de Jérusalem sur une faible hypothèse.Par ailleurs, cette sainteté est politique.En effet, Abd -el Malik devenu calife , il redouta des pélerinages massifs vers l'Arabie, et chez son rival Ibn Al Zubayr.Il erigea donc la mosquée Al Aqsa et proclama la sainteté de Jérusalem politiquement.Et Al-Aqsa devint la troisième mosquée la plus sainte.....Omar El Khattab a bien conquis la Terre Sainte.
"4-A propos du sacrifice d'Ismael ou Isaac,le Coran précise qu'il s'agit d'Ismael,le fils d'Hagar.Il s'agissait en fait de savoir jusqu'à quel point Abraham pouvait aller par adoration pour son Dieu et s'il aurait le courage d'accepter le sacrifice de son propre fils.Alors,au moment ou Abraham allait passer son couteau sur le cou d'Ismael,Dieu envoya un mouton afin qu'il le sacrifie au lieu de son fils.C'est de là que découle la tradition de la fameuse "fête du mouton" des musulmans.
Je ne sais pas ce que dit la Torah..mais je sais que tu ne manqueras de m'éclairer à ce sujet ;o)"
La Torah dit que c'est Isaac qui faillit se faire sacrifier.Le Coran a récupéré cela à son compte en lui substituant Ismaël, ancêtre des arabes, ce qui arrangeait sûrement, bien Mahomet.Une réinterprétation 2400 ans après (si l'on considère qu'Abraham a vécu vers 1800 avant notre ère.) me semble abusive et encore une fois éminemment politique.Mais ce n'est pas surprenant au vu de la nature récupératrice du Coran envers la Bible.
"Enfin et dernier retour sur "Mahomet le brigand".Je ne vais pas répeter mes arguments,ils sont clairs.Le prophète n'a jamais ordonné le pillage d'une quelconque tribu ou caravane.Bien au contraire,il rappelait toujours à ses hommes que leur mission était d'ouvrir le coeur des gens au message de Dieu,pas de mener une guerre de pure "conquête" ou de razzias.Je serais curieuse de savoir où tu as lu le contraire""
Lorsque Jacqueline Chabbi publia "L'Islam de Mahomet", elle fut tout de suite copieusement insultée par les docteurs de théologie du Maroc...Pourquoi?Parce qu'elle humanisa Mahomet et tenta une exégèse sérieuse de l'Islam, ce qui est encore parfaitement tabou...Je maintiens donc mes arguments (à savoir que les tentatives de conversion de Mahomet s'apparentent à des razzias)
Il est temps que l'Islam subisse une critique historique et scientifique.....Comme le christianisme et le judaïsme.On ne peut faire reposer ses arguments sur des exemples exclusivement théologiques.
Sourate V (5), verset 56 :
O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour ami finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers.
Mais quand je lis ca, forcément j'ai des doutes...