Vingt morts, 120 blessés dont de nombreux enfants, handicapés à vie pour la plupart : c'est le bilan macabre de l'explosion d'un bus au coeur de Jérusalem, en plein mois d'août.
Question : l'organisation qui revendique cet attentat est-elle une organisation terroriste ou une oeuvre à vocation sociale ?
Réponse évidente, pensez-vous... "Pas pour tout le monde, semble-t-il", remarque Nissim Zvili, ambassadeur d'Israël en France, dans Le Figaro.
Pas pour les Européens qui, réunis ces prochains jours en Italie, devront déterminer si le Hamas, qui a donc revendiqué, entre autres, ledit attentat, est un mouvement à caractère terroriste ou social. Le but de cette organisation est clair : en se substituant à un système social défaillant, elle se rend indispensable, provoque l'empathie, enrôle puis embrigade. Elle distille la haine et déverse la violence. Il suffit pour s'en convaincre de lire sa « littérature » ou d'écouter ses prêches dans les mosquées. Aujourd'hui, l'Europe doit prendre ses responsabilités. Déclarer le Hamas organisation terroriste, c'est mettre fin à la duperie : c'est appeler un chat un chat. C'est refuser de prêter la main aux actions subversives d'un mouvement terroriste en quête de légitimité.