En dépit du démenti de Jacques Chirac, la France aurait bien fourni à l'Irak, en septembre dernier, du matériel illicite. En effet, selon un article du new york times, traduit et copié collé en dessous.
Et oui notre belle patrie, est contre la guerre non pas pour des raisons humanitaire, comme notre président pentotiellement prix nobel de la paix veut bien nous le faire croire, mais bien pour des raisons économiques. L'Irak avec a sa tete sadam est un client qui paye rubis sur l'ongle, et que la france ne veut pas perdre. En effet, il serais plus difficile de vendre des armes a un etat démocratique qui ne torture plus son peuple.
A méditer:
Par New York Times
La semaine dernière, rappelle William Safire du « New York Times », j'ai écrit que la France était impliquée dans le transfert illicite en Irak de la HTBP - base caoutchouteuse pour un combustible à missile.
Lorsque Christiane Amanpour en a parlé au Président Jacques Chirac dans les "60 Minutes" de CBS, il a répliqué : « Comme le « New York Times » est un journal sérieux, j'ai immédiatement demandé une enquête. Je peux maintenant vous confirmer officiellement, après enquête du ministère français des Affaires étrangères, que la France et les sociétés françaises n'ont jamais détourné, jamais fourni de tels matériaux à l'Irak ».
Permettez-moi, réplique Safir aujourdhui, de fournir à M. Chirac de la documentation que l'Inspecteur Clouseau de son ministère des Étrangères n'a pu trouver :
Le 25 août 2002, dans un e-mail du directeur général de CIS Paris envoyé à Qilu Chemicals en Chine concernant une commande précédente, on peut lire : « Une de nos filiales va ouvrir une lettre de crédit pour une première commande de 20 000 kg de mastic de type HTBP-III.
Dix jours plus tard, le 4 septembre, arrive la réponse de Qilu : « Merci de votre commande pour notre HTPB-III ! Nous avons envoyé le mois dernier un container de 40 pieds à Tartous (Syrie). Je ne sais pas si ce container se trouve maintenant dans votre entrepôt.[...]
Ce combustible, poursuit William Safire, est-il maintenant en Irak et va-t-il être utilisé contre nos troupes ? Je n'en ai pas la preuve. Mais le nom du marchand d'armes irakien qui s'est occupé de réceptionner le matériel à son arrivée en Syrie n'est un mystère pour personne.
Pour conclure, le journaliste du « New York Times » se demande si le Président Chirac, blessé dans son innocence, exigera des explications de son ministre des Affaires étrangères, lequel avait affirmé un peu trop rapidement que l'article sur cette french connection était « dénué de tout fondement ».