Le gouvernement polonais ignore les remarques du pape

Lors de sa visite en Pologne, Benoît XVI a vivement critiqué la très controversée Radio Maryja, média connu pour ses discours antisémites. Pourtant, le PiS, le parti de droite polonais, qui a fait alliance avec les populistes et l’extrême droite catholique au sein d’un gouvernement de coalition ne semble pas s’inquiéter des remarques du Pape.
« Et si Radio Maryja continue à inviter des membres du gouvernement sur ses ondes, nous ne voyons pas de raison de refuser", indique Robert Szaniawski, vice-directeur du Centre d'information du gouvernement. De son côté, le député Pawel Poncyljusz prévient qu'"il n'y aura pas de changement dans les relations entre PiS et Radio Maryja". "Il est fort à parier que les ténors du PiS ignoreront la déclaration du pape. Du moins, ils l'interpréteront comme un message qui ne les concerne pas directement", observe Edmund Wnuk-Lipinski, professeur de sociologie au Collegium Civitas à Varsovie.
"Quand on laisse entrer un parti d'extrême droite dans la coalition gouvernementale, cela encourage les nationalistes et ceux qui se promènent en criant des choses désagréables", a déclaré le grand rabbin de Pologne, Michael Schudrich, victime d'une agression à Varsovie à la veille de sa prière à Auschwitz au côté du pape Benoît XVI.

Le gouvernement polonais tente d'ignorer le rappel à l'ordre de Benoît XVI à l'encontre de la droite catholique (Le Monde)

En fait Nath3, j'allais dire autre choe, plus en accord avec mes croyances, mais j'ai préféré édulcorer la réponse pour ne pas choquer les âmes sensibles.

Personnellement, je trouve cette visite de Benoît XVI à Auschwitz positive, c'est un signe supplémentaire de rapprochement et d'amitié entre chrétiens et juifs.

De plus, Benoît XVI a dit quelquechose de très important à cette occasion : les Allemands en tant que peuple ne peut être tenu pour responsable du nazisme. Je suis entièrement d'accord avec cela. Il est très dangereux de faire porter une culpabilité à un peuple tout entier après que les faits se soient passé, c'est la porte ouverte à tous les abus, manipulations et justifications de persécutions diverses. Je n'irai pas rendre les Français responsables aujourd'hui des massacres commis en Bretagne et en Vendée pendant la 1ère révolution française. A fortiori, je pense qu'il est sain de ne pas rendre responsable aujourd'hui les Allemands de la shoah, même si ça peut paraître difficile à certains. Cela ne veut évidemment pas dire qu'il faut oublier, juste ne pas avoir une logique de responsabilité collective.