Voici la fameuse lettre de "al quaida" :
"Au nom d'Allah clément et miséricordieux de la part des serviteurs d'Allah le Puissant et le Sage, aux serviteurs de la République française (...) ce message est adressé au chef du gouvernement français M. Raffarin:
le 10 février 2004, a été franchie une nouvelle étape dans la guerre menée par les Coalisés contre l'islam, avec le vote d'une loi excluant le hijab des écoles, collèges, lycées et lieux publics par l'assemblée nationale. (...) "Nous vous avions exclu d'une certaine catégorie de vos frères en mécréance, du fait de votre opposition à l'agression injuste des Croisés en Iraq (sic) mais vous avez décidé par vous même de vous inscrire sur la liste des ennemis les plus acharnés de l'islam (...)".
"Nous prenons juste la France comme un ennemi déclaré de l'islam au même titre que le reste des Coalisés et les gouvernements Maghrébins et Arabes qui collaborent avec vous et nous comptons riposter. Avec cette loi odieuse, discriminatoire et Anti-musulmane, vous avez prouvé au monde entier et à tous les Musulmans que vous étiez bel et bien dans le camp du diable, et nous vous traiterons comme tels jusqu'au Jour Dernier à moins que vous ne reveniez sur votre décision et que vous vous conformiez à l'ordre d'Allah qui est aussi votre Dieu.
"Sachez que nous avons pu pénétrer et nous établir sur vos terres, les mêmes terres sur lesquelles Charles Martel et ses troupes nous avaient défiés, pays de l'orgueil et de l'arrogance, peuple du vin et du porc, du libertinage et de la nudité (...)".
"Notre organisation, quoique touchée, a pu se redresser par la grâce d'Allah et même devenir plus importante et maîtriser de nouvelles technologies et assurer le recrutement massif de volontaires au jihad notamment, et l'Europe est une nouvelle terre de jihad (...)".
"La France ne sera pas en sécurité, ni sur son sol, ni sur ses intérêts à l'étranger (...)".
"Présents en France depuis un certain temps, mais très mobiles, nous attendions trois signes avant de nous faire connaître:
- le vote de la loi du 10 février a constitué un premier signal pour nous - le signal clairement et explicitement donné par le Sheikh Ayman Al Zawahiri (numéro 2 d'Oussama Ben Laden. Un document sonore qui lui est attribué a dénoncé le 24 février la France pour la loi interdisant notamment le port du voile islamique à l'école publique, ndlr).
Il nous a été défendu de dévoiler le troisième signe mais c'est celui-ci qui déterminera pour nous le moment où nous interviendront (sic) (...)".
"Monsieur Raffarin, sachez que ce qui vous est promis est inéluctable (...). Nous vous demandons de retirer immédiatement votre loi sur la laïcité (...). Si vous ne la retirez pas immédiatement, nous y répondrons durement et avec une intensité inouïe dans votre pays, depuis les actes de 1995. Nous demandons aux musulmans et aux musulmanes d'éviter les lieux de grande affluence et de s'accrocher au cable d'Allah".