Quand, en représailles au crime contre l'humanité de Haïfa, Israël bombarde un camp terroriste en Syrie, la "communauté" internationale s'émeut, et parle de violation du droit international. Le pays non arabe qui a exprimé son "indignation" le plus violemment est bien entendu la France.
Cette réaction de la "communauté" internationale et surtout de la France est d'une hypocrisie absolue. En effet, en 1983, au Liban, la France a été confrontée à une situation identique quand des terroristes du Hezbollah commandités par la Syrie ont commis un attentat contre la caserne Drakkar et assassiné cinquante-huit soldats français.
Immédiatement après ce crime, Mitterrand avait dit que l'assassinat des soldats français ne resterait pas impuni car "Tout ce qui touche à la légitime défense représente un droit de l'homme fondamental".
Quelques semaines plus tard, la France bombardera une caserne de terroristes libanais à Baalbek.
Bien entendu, la France ne s'est jamais accusée de violation du droit international pour le bombardement de ce camp terroriste et aucun état n'a condamné la France, pas même la Syrie.
Cette attitude française peut être analysée dans le cadre de la "guerre"que la France livre à Israël aux côtés de ses amis arabes mais elle peut aussi être analysée à un autre niveau, celui du droit et des "institutions" internationales. [...]
François Medioni pour Guysen Israel News.