Moi aussi je me souviens...
Une terrasse, au mois de juillet, bruyante, pleine à craquer, poisseuse...
J'arrive et mes yeux se posent sur lui.
Il tronait presque, humble et fier. J'ai été pétrifiée par la force sereine qui émanait de lui, rendue muette, par ses yeux vifs, marrons, la naissance de sa moustache, sa stature ...
A ce moment là j'ai pensé : il va se passer quelque chose, je sais pas quoi mais quelque chose ...
Sa voix s'est élevée, profonde, grave et posée.
J'étais sur la défensive et il le voyait bien, j'avais peur qu'il en profite mais ça n'a pas tardé.
Mes défenses sont tombées et là je me souviens avoir pensé :
IL VA ME BOUFFER CE CON DE BOULEDOGUE !!!