En finissant mon repas de midi, il m'est venue une petite idée.
Je mangeais un brugnon pas assez mur. A moitié vert.
Le gout le plus prononcé était l'amertume, mais en faisant attention, on pouvait apprécier sa saveur sucrée.
A ce moment, je me suis dit que le goût de ce brugnon ressemblait à l'appréciation de sa propre vie : très souvent amère mais aussi sucrée.
En mangeant ce fruit comme en vivant, il faut savoir apprécier les touches de bonheur et de plaisir par delà les difficultés et les vides existenciels.
Apprécier les petites joies goûtées au quotidien pour chasser l'amertume comme le soleil chasse l'obscurité qui parfois nous envahit (non, il ne s'agit pas du côté obscur de la force).
Et pour ceux qui n'ont pas encore mangé, bon appétit !