Aujourd'hui
(dans 7 heures, il est presque 4h00 du mat', mais quand le post apparaîtra, il sera sûrement trop tard),
entretien de confirmation (ou pas) d'embauche en tant que stagiaire en alternance dans une entreprise de solution informatique à des problèmes de marketing, facturation et organisation.
Je le sens assez mal d'autant plus que je n'ai pas voulu dormir : trop déprimé, trop angoissé.
Je me dis que si on me teste sur mes pseudo compétences, je suis cuit. N'importe qui pourrait être plus efficace sans ses problèmes qui trottent dans la tête, ce bombardement d'ides noires.
Finalement réussir me fait peur, autant rester alors dans ma propre médiocrité.
Décousus : propos tout comme le fil de mes pensées, le lien qui me relie aux ambitions d'avoir une vie, aimer, être aimer, gagner suffisemment par la suite pour être totalement autonome.
Non, trop nul.
Trou béant, gouffre qui m'entraine vers un désespoir illégitime, car, objectivement, j'ai tout pour être heureux.
Le compte à rebours continue.
Je pense à toi qui es à l'hopital et que je n'ai toujours pas honoré de ma visite, toi pour qui j'ai toujours autant d'amour, toi qui m'as quitté pour me préserver dis-tu, toi que j'ai finalement abandonné.
Je pense à toi aussi, innocente qui penses pouvoir me cerner. Lis tu dans mes pensées que je ne dis pas tout ? Comment te satisfaire, t'aimer plainement si l'autre reste dans ma tête ?
Je suis coupable de te tromper. Coupable de t'aimer sans pouvoir te réserver l'exclusivité. Coupable de taire ce que je ressens.
A aucune de vous deux je ne dirai ça, et je sais que vous ne lisez pas ce forum.
Obligé de souffrir en silence de mes hontes, regrets.
Je lance sans témoin ce cri silencieux dans la nuit de plomb.
Vous cherchiez les jeux de mots ?
Il n'y en a pas.
J'ai préféré les remplacé par des jeux de maux, sado-maso que je suis.
Apprenez qu'un clown est toujours quelqu'un de triste.
Désolé de vous avoir saoulé, mais :
d'une part, ça défoule,
d'autre part, rien ne vous forçait à lire ça.