Davidoff
..."plus obtus qu'ils ne le sont".
Pourquoi ne pas avoir écrit " plus obtus que nous le sommes" tu ne t'inclus pas dans cette phrase, ne serais-tu pas juif toi-même ?
Merci de prendre la défense de notre communauté. ;-)
Davidoff
..."plus obtus qu'ils ne le sont".
Pourquoi ne pas avoir écrit " plus obtus que nous le sommes" tu ne t'inclus pas dans cette phrase, ne serais-tu pas juif toi-même ?
Merci de prendre la défense de notre communauté. ;-)
A propos de Nietzsche et les Juifs, je vous conseille la lecture de "Les Juifs selon Hegel et Nietzsche" par Yirmiyahu Yovel
Extrait d'Aurore, aphorisme 205
"Du Peuple d'Israel. -
Parmi les spectacles à quoi nous invite le prochain
siècle, il faut compter le réglement définitif de la
destinée des Juifs européenns. Il est de toute
évidence maintenant qu'ils ont jeté leurs dés,
qu'ils ont passé leur rubicon: il ne leur reste
plus qu'à devenir maître de l'Europe ou à
perdre l'Europe comme au temps jadis ils ont
perdu l'Egypte, où ils s'étaient placés devant
une semblable alternative.
En Europe, cependant, ils ont suivi une école de
dix-huit siècles comme il n'a été donné à
auncun autre peuple de la subir, et cela de telle
sorte que ce n'est non pas tant la communauté,
mais surtout les individus qui ont profité des
expériences de cet épouvantable temps
d'épreuves. La conséquence de cela, c'est que
chez les Juifs actuels les ressources de l'âme et
de l'esprit sont extraordiniares; parmi tous les
peuples de l'Europe ce sont eux qui, dans la
détresse, ont le plus rarement recours à la
boisson et au suicide pour se tirer d'un
embarras profond, - ce qui est tellement à la
portée des gens de moindre capacité. Tout Juif
trouve dans l'histoire de ses pères et de ses
ancêtres une source d'exemple de froit
raisonnement et de persévérance dan des
situations terribles, de la plus subtile utilisation
du malheur et du hasard par la ruse; leur
bravoure sous le couvert d'une soumission
pitoyable, leur héroïsme dans le spernbere se
sperni (mépriser d'être méprise) dépassent les
vertus de tous les saints. ON a voulu les rendre
méprisables en les raiant avec mépris pendant
deux mille ans, en leur interdisant l'éccés à
tous les honneurs, à tout ce qui est honnorable,
en les poussant d'autant dans les métiers
malpropres, - à dire vrai, ce procédé ne les a
pas rendus plus propres. Mais méprisables? Ils
n'ont jamais cessé eux-mêmes de se croire
appelés aux plus grandes choses et les vertus
de tous ceux qui souffrent n'ont pas cessé de
les parer. La façon dont ils honorent leurs
pères et leurs enfants, la raison qui préside à
leurs mariages et à leurs moeurs conjugales
les distinguent parmi tous les européens. Et en
outre il s'entendaient à tirer un sentiment de
puissance et de vengeance éternelle des
professions qu'on leur abandonnait ( ou à quoi
on les abandonnait); il faut dire, à l'honneur
même de leur usure, que sans cette torture de
leurs contempteurs, agréable et utile à
l'occasion, ils seraient difficielement parvenus
à s'estimer eux-mêmes si longtemps. Car notre
estime de nous-mêmes est liée à la possibilité
de rendre le bien et le ma. Toutefois les Juifs
ne se sont pas laissés pousser trop loin par leur
vengeance: car ils ont tous la liberté de l'esprit,
en particulier celle de l'âme, que produisent
chez l'homme les changements fréquents de
lieu, de climat, le contact des moeurs des
voisins et des opresseurs; ils possèdent la plus
grande expérience de toutes les relations avec
les hommes et, même dans a passion, ils
conservent la circonspection née de cette
expérience. Ils sont si surs de leur souplesse
intellectuelle et de leur savoir faire que jamais,
même dans les situations les plus pénibles, ils
n'ont besoin de gagner leur pain avec la force
physique, comme travailleurs grossiers,
portefaix, esclaves agricoles. On voit encore à
leur manière qu'on ne leur a jamais mis dans
l'âme des sentiments chevaleresques et nobes,
et de belles armures autour du corps: quelque
chose d'indiscret alterne avec une obséquiosité
souvent tendre, presque touours pénible. Mais
maintenant qu'ils s'apparentent
nécessairement d'année en année davantage,
avec la meilleure noblesse de l'Europe, ils
auront ientôt fait un héritage considérable dans
les bonnes manières de l'esprit et du corps: en
sorte que dans cent ans ils auront un aspect
assez noble pour ne pas provoquer la honte, en
tant que maîtres, chez ceux qui leur seront
soumis. Et c'est là ce qui importe! C'est
pourquoi un réglement de leur cause est
maintenant prématuré! Ils sont les premiers à
savoir qu'il n'est pas question pour eux d'une
conquête de l'Europe ni d'une quelcqonque
violence: mais il savent bien aussi que, comme
un fruit mûr, l'Europe pourrait, un jour, tomber
dans leur main qui n'aurait qu'à se tendre. En
attendant il leur faut, pour cela, se distinguer
dans tous les domaines de la distinction
européenne, il leur faut partout être parmi les
premiers, jusqu'à ce qu'ils arrivent eux-même
à déterminer ce qui distingue. Alors ils seront
les inventeurs et les guides des Européens et
ils n'offenseront plus la pudeur de ceux-ci. Et
où donc s'écoulerait cette abondance de
grandes impressions accumulées que
représente l'histoire juive pour chaque famille
juive, cette abondance de passions, de
décisions, de renoncements, de luttes, de
victoires de toute espèce - si ce n'est en fin de
compte, dans de grandes oeuvres et de grands
hommes de l'esprit! C'est alors, quand les Juifs
pourront montrer comme leur oeuvre des
joyaux et vases dorés, tels que les peuples
européens d'expérience plus courte et moins
profonde ne peuvent ni ne purent jamais en
produire -, quand Israël aura changé sa
vengeance éternelle en bénédiction éternelle
pour l'Europe: alors sera revenenu de nouveau
ce septième jour où le D... ancien des Juifs
pourra se réjouir de lui-même, de sa création
et de son peuple élu, et nous tous, tous, nous
voulons nous réjouir avec lui!