mon cher Kohen, je te rappelle quant à moi, que jamais une lapidation a eu lieu chez les juifs ( ni même aucune autre forme des quatre mises à morts prevues par le sanhedrin) et qu'il est marqué dans la guemara, qu'un beit din ayant pronocé un verdict de mort en 70 ans est qualifié de beit din criminel.
Je te rappelle aussi que tu te trompes lourdement en affirmant que l'on ne peut pas adapter la halaha. Cela montre simplement ta meconnassance profonde de l'hermeneutique juive et de l'essence même du talmud, qui n'est que dialogue pour interpreter differement la halaha, pour savoir si elle est toujours valables en fonction des epoques. Pour lui faire subir des allègements necessaires à sa bonne coherence avec le monde qui l'entoure. La Thora n'a rien de dogmatique. Il est marqué dans le talmud, que chaque nouvelle interpretation d'un passage de la thora par un elève est cherie par Dieu et est considerée comme si elle etait parole divine.
L'exemple le plus courant de la possibilité d'adaptation des halahots sont les lois de guerres dans un etat moderne, les lois relatives à la nouvelle medecine, aux technologies.
L'islam, quant à lui, a fermé les portes de l'interpretation ( la bidaa) apres Ibn Hanbal si je en me trompe pas, affirmant que le coran est parfait et intouchable, negligeant les apports du monde modernes, inventions satanistes de l'occident judeo christianisé. Les peines de lapidation en sont pas chez les musulmans, comme chez nous un simple moyen de montrer à quel point l'adultère ( le vrai et pas des soupcons infondés , ou bien encore sur une jeune fille que l'on a violée)est grave, mais une dure réalité, d'une cruauté inouie. Ce n'est pas en arguant qu'il existe chez nous aussi, à l'etat d'ecrit, ce qui s'apparente à une punition de mort, que tu vas aider ces jeunes filles lachement assassinées et humiliées.
ps: tu vois, je crois qu'entre alexandre del valle et toi, celui qui passe à la necessité d'existence ce qu'il a acquis au stade de la necessité intelligible et ne reste pas à une simple naiveté contemplative et o combien perverse, c'est bien del valle. on se comprend.