Certains, il est vrai, rapportent le minhag de ne meme pas regarder le Sepher Tora pour les femmes indisposés.
Cette halakha est tres mal ressentie par les femmes, et cela pour des raisons evidentes. Il existe un passage talmudique dans lequel il est question de d'autoriser une action pour faire plaisir aux femmes, pour ne pas qu'elles se sentent brimees.
T. B. Hagiga 16 b
EN RESUME, LES FEMMES PEUVENT EMBRASSER LE SEPHER TORA, LES FEMMES PEUVENT MONTER A LA TORAH.
Les femmes peuvent embrasser la torah oui, y monter non a la suite d'un interdit rabinnique pour ne pas les gener car, je le maintiens, une femme nida ne doit pas monter a la torah (jusqu'a preuve du contraire je maintiens que l'impureté dont parle Yore Dea 282,9 est la toumat met)
"Tous peuvent monter a la Tora et faire partie des sept appeles, y compris un enfant et une femme, mais les Sages ont dit qu'une femme ne lirait pas la Tora par respect de la communaute"
Talmud Bavli
"Ceci est accepte par le Choulhane Aroukh comme etant la Halakha. On voit donc que theoriquement il y aurait une possibilite meme qu'une femme lise pour les hommes, si ce n'etait le respect du a la communaute. Il semble que le fait qu'une femme lise aurait ete une insinuation vexante pour les hommes que ces derniers ne sont pas capables de le faire."
RAV ELIE KAHN- cheela.org
Question 6478
RIEN A VOIR AVEC LA NIDA.
Non mais franchement, on se croirait encore au Moyen Age d'entendre des débats pareils!
Et encore même au Moyen Age certains étaient plus progressistes que nous...
Moi je serais vous messieurs, je lancerais un nouveau débat pour savoir si la femme est un être humain ou si elle n'est pas douée de raison! Vous savez, comme les inquisiteurs qui enfermaient les "sorcières"! (à comprendre de manière ironique, bien entendu).
Franchement, dans ce cas, je pense qu'il vaut mieux arrêter d'étudier le judaïsme plutôt que de le comprendre de cette manière...
lol
Rav Kahn n'écrit nulle part que les femmes peuvent monter a la Torah aujourd'hui. Et dans les synagogues que de femmes, je ne serais pas étonné que les femmes nida ne montent pas.
Peut-etre Kiwi pourrait-elle lui demander des éclaircissements ?
Mais c'est pas possible !!!
Tu t'accroches choussar !
Mais tu sais que tu as tort.
Si tu mets ma parole en doute quant à ce que j'avance, par honneteté intellectuel; va au moins vérifier sur cheela.org :
la question 6478 sur la montée des femmes à la Torah. Rav Kahn n'évoque même pas la question de la nida. C'était une question de Kavod pour l'assemblé.
Et il écrit bien que les femmes peuvent monter à la torah. Dans sa midracha le chabbat qui précéde un mariage, elles montent, en récitant la berakha avant (sauf si elles l'ont déjà dite à chaharit).
Une des principales opposition à la montée des femmes n'est donc pasla nida, plus vraiment le respect de l'assemblée masi lutot une certiane frilosité des rabbins orthodoxes qui ont peur des dérives vers le libéralisme.
Ariel10 pourréagir à ta remarque,
tu dois savoir que la femme doit faire ce qu'on lui dit. Si on lui dit de monter à la torah, elle montera.
Si on lui dit de pas monter à la torah, elle montera pas. C'est tout.
Mais il faut bien qu'on en débatte pour le savoir.
Je te donne les raisons qu'on a m'a appris, c'est tout, et cette histoire de kavod me parait absurde c'est pour cela que j'ai du mal a l'accepter.
D'ailleurs, meme Rav Kahn utilise le conditionnel pour rapporter cet argument.
De nouveau, je te trouve bien gentil de citer mes propres sources... Mais il semblerait qu'il y ait un de nous 2 qui comprend de travers... Dans la midracha de Rav Kahn, les filles montent a la Torah uniquement devant des filles.
Mais si on systématisait cela, il y aurait des synagogues complètement séparées pour les hommes et les femmes... pas très convivial tout ca ! (déjà que certains se plaignent de ne pouvoir etre assis a coté)
Le problème de la dérive vers le liberalisme (qui n'a aucun rapport avec le kavod non plus) me parait autrement plus significatif.
L'histoire du kavod te parait absurde, et à moi aussi.
Mais à l'époque, je suppose que c'était parfaitement justifié.
Il est vrai qu'en france, les gens ont tendance à croire que les femmes indisposé ne doivent pas toucher ou s'approcher du sefer (je l'ai cru longtemps), mais ce n'est pas la Halakha.
POur la dérive libéral, on pourrait le craindre si le public réclamait de supprimer certaines pratiques. Mais dans le cas présent, le public (les femmes en l'occurence) réclame la possibilité de pratiquer plus et d'avoir une place plus active à l'office. Cela me parait tres positif au contraire.