Janvier 1942.
En Pologne se déroule ce que l'on sait.
La majorité de la communauté juive de Varsovie est déportée à Treblinka.
Au bord de ce train qui part en ce debut d'année 1942, David Azriel Pastag, un hassid vivant à coté de Varsovie, et respecté par toute la communauté juive polonaise.
Tous ses élèves sont eux aussi dans le même train que lui.
Au milieu de la panique dans ce wagon à bestiaux, David Azriel Pastag, assis dans un coin, se met à chanter :
" Ani maamin,
be emouna chelema,
be viat ha Mashiah' "
Très rapidement, ses élèves le suivent, et le train chante.
Dans leur dernier voyage avant la mort, David Azriel Pastag annonce :
" J'offre la moitié de mon paradis à celui qui reussira à descendre de ce train et amener ce Nigun (ce chant) jusqu'au grand Rav de notre Hassidout, à Tel Aviv en Eretz Israel ".
Miraculeusement, 2 hommes s'échappent du train à son arrivée.
L'un sera tué par les nazis.
Le second parviendra à se cacher jusqu'à la fin de la guerre, et gagner Eretz Israel, encore appelée Palestine, pour apporter ce Nigun.
" Ani Maamin " sera repris par les juifs du monde entier, spéciallement pour le mouvement Hassidique qui en fera une de ses chansons symboles.
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Voila une des nombreuses histoires qu'on nous a raconté lors de notre voyage en Pologne.
Nous l'avons écouté et écouté la chanson sur ce qui represente les rails de train, à l'entrée du camp de Treblinka.
Je n'étais pas dans le train pour savoir si l'histoire s'est réelement déroulée ainsi, mais en tout cas, c'est comme ca qu'on nous la raconté, et je la trouvais belle ...
A partir de là,
ata maamin ou ata lo maamin ... :D