Il existait, jusqu’au milieu des années 1980, une petite minorité de juifs éthiopiens dans la province de Gondar, les falachas (appelés aussi juifs d’Abyssinie).
Cette minorité religieuse fut persécutée par les autorités éthiopiennes durant plusieurs siècles. Leur nom vient d'un ancien mot guèze (racine du mot falacha) signifiant «exilés», «émigrés» ou «étrangers».
Il désigne notamment une partie de l'ethnie des Agoués, qui vivait sur le haut plateau abyssin avant l'arrivée des fondateurs du royaume d'Aksoum ; les anciens Agoués étaient animistes, mais une partie d'entre eux adopta le judaïsme, sans doute aux environs de l'ère chrétienne. Lorsque vers 320 l'Église d'Éthiopie devint Église d'État, les Agoués juifs se séparèrent des Agoués chrétiens et créèrent leur propre royaume. L'État falacha resta indépendant jusqu'en 1616, date à laquelle il fut intégré à l'Empire abyssin.
Ce fut le dernier État juif de l'histoire avant la création d'Israël en 1948. Privés de leurs terres, victimes de l'antisémitisme, les falachas devinrent la communauté la plus pauvre d'Éthiopie.
Au XVIe siècle, leur nombre était estimée à 500 000, mais diminua à 70 000 vers 1860 et à moins de 30 000 au milieu du XXe siècle. Une bonne partie de la communauté falacha émigra en Israël en 1984-1985, alors qu'un pont aérien avait été organisé pour faciliter leur transport vers Israël.
Si Israël était si raciste, l'etat n'aurait pas payé pour chacun des éthiopiens 10 000 $ pour les récupérer et les sauver d'un éventuel massacre à la machette.
Vik tu craches sur Israël alors qu'elle a sauvé ta famille, toi et les tiens vous êtes des ingrats.
Toi et ta famille me dégoutais vraiment beaucoup.
Quel était ta vie en Ethiopie, ton père s'en souvient-il ?
Le racisme en Ethiopie n'existait peut être pas ?
Ancien utilisateur
Chère Avieclair
J'espère que la discussion ici sera sur l'afrique et sur le judaisme africain ...
Quand je pense accuser quelqu'un et lui dire mes sentiments de dégout, j'ai toujours en tête deux versets bibliques ....
"Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?" Matthiew 7:3
"Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle." Jean 8:7
C'est alors que je me rend compte que dans le fond, j'ai bien des choses moi-même à changer et améliorer avant ....
Ainsi pour le Canada
(ainsi une simple parenthèse : le gouvernement canadien va en afrique et fait venir de l'afrique , des jeunes diplomés universitaires noirs, en leur promettant une vie meilleure ici... mais une fois rendus ici au Canada, ces personnes instruites se retrouvent à travailler dans des emplois sous-payées que les canadiens ne veulent pas faire. ES CE DU RACISME DÉGUISÉ ?? Le ministre canadien de l'immigration s'en défend bien alléquant qu'il a sorti de la misère ces intellectuels africains.... mais il ne reconnait même pas les diplomes universitaires de ces gens si bien que de jeunes medecins africains travaillent comme simples préposés aux bénéficiaires . Cela fait une main d'oeuvre qualifiée instruite très bon marché pour nos hopitaux.)
Bien à vous madame.
Ancien utilisateur
Cher solomon2
Tes mêmes propos tu aurais pu les dire à la demoiselle qui a été sauvé par israël et qui crache son venin sur ce pays.
Bien a vous monsieur
Ancien utilisateur
Avieclair
Comme j ai mentionné précédemment, je ne connais pas Israel pour juger de la situation dans ce pays. Peut être que la demoiselle a tord ? partiellement ? totalement ?
Mais je peux parler de la situation des noirs africains au Canada. Ainsi parfois sous de bonnes intentions ''humanitaires'' du Canada se cache des choses pas très propres. Es ce si différents en Israel ? je ne le sais pas ?
Le racisme entre juifs n'existe peut être pas ? alors pourquoi mes tantes et mes oncles maternels ne veulent pas me dire bonjour ? je me reconnais difficilement comme juif quand je vois certaines choses ici à Montréal ....
Ancien utilisateur
Pour poursuivre sur l'afrique :
Je viens d'aller voir le film '' HOTEL RWANDA''. Un film sobre, digne et troublant.
Ce film serait basé sur l'histoire véritable d'un homme lui-même issus de la communauté Hutu, qui s'est battu pour la vie des autres alors que le génocire rwandais faisait des milliers de morts.
C'est un réalisateur irlandais Terry Georges qui a fait ce film que je recommende à tous d'aller voir.
Je suis sorti du cinéma , completement honteux de moi même . de mon pays , des ONU. Sous le choc .
Je souhaite à tous , en particulier à vous trois :à Avieclair, à Nathalie, à Viky, un bon samedi sabbath de recueillement et de priere... mes pensées de réconciliation et de pardon si mes propos vous ont brusqués.
Ancien utilisateur
Solomon2
Je n'ai pas dit que le racisme entre juif n'existait pas, mais tellement à peu, qu'il ne faut pas en faire une généralité.
Toujours est-il qu'il n'est pas aussi fort que celui de France ou d'ailleurs.
Surtout que lorsqu'une communauté, des personnes, des enfants qui sont dans le besoin, toutes les autres communautés, les autres personnes et les autres enfants se soudent pour les aider, et leur origine importe peu en Israel, l'important est la vie humaine, de sauver une vie.
Pour t'indiquer juste une chose que j'ai appris il y a seulement quelques heures, à Strasbourg une association "LANOAR HADATI" s'occupe d'envoyer de l'argent et d'aider une communauté Ethiopienne en Israël en donnant aux enfants à manger, une association les garde toute l'après midi (parce qu'en Israel les petits écoliers n'ont pas classe l'après midi) et un car ramène ces enfants à leur famille avec un repas pour chaqu'un d'eux et leurs frères et soeurs. Si ma mémoire est bonne ce doit etre à Mevaseretz tsion. (à reconfirmer)
Tu dois savoir que dans les écoles, les enfants entre eux ne sont pas tendres. Ca ne veut pas dire pour autant qu'ils soient racistes.
Chavouah tov !
Ancien utilisateur
Merci Solomon2,
je crois que ton coeur est bon. j'espère quant à moi que tu a passé un bon Dimanche, sous la neige sûrement...
Ancien utilisateur
Il y avait aussi des Noirs dans les camps nazis....( merci à monsieur Cohen notre professeur d'histoire )
Les Noirs, considérés comme les « sous-hommes des sous-hommes », ont également payé un macabre tribu dans les camps de concentration nazis pendant la seconde Guerre mondiale.
Serge Bilé
Auteur du livre ''Noirs dans les camps nazis'',éditons Du rocher, 2005
Propos recueillis par Valentine Lescot
Est-ce la première fois qu’on parle de Noirs déportés dans les camps de concentration ?
Serge Bilé : Non. Les premiers écrits ont commencé aux Etats-Unis dans les années 50. Il existe d’ailleurs à Washington un musée de l’Holocauste qui consacre une salle sur la condition des Noirs sous le IIIème Reich. Mais en France, jusqu’à présent, le sujet n’était jamais sorti des cercles communautaires, c’est-à-dire les milieux antillais, africains ou noirs-américains qui ont eu connaissance de cet épisode de l’Histoire.
Qui étaient ces Africains que les nazis ont envoyés dans les camps ?
Serge Bilé : Il vaut mieux utiliser le terme de Noir, “ neger ” en allemand, parce que c’est ce mot qui est employé dans les textes de loi de Nuremberg. Ces Noirs vivaient donc en Allemagne. Ils étaient 24 000 afro-allemands issus des colonies allemandes d’Afrique (Namibie, Togo, Cameroun). Il y avait aussi des Antillais, mais très peu, ainsi que des artistes noirs-américains, en particulier des jazzmen. Ces derniers avaient fuit la ségrégation américaine pour l’Europe. Les Noirs ont été la première cible de la discrimination nazie. Hitler s’est d’abord employé à éliminer ceux qu’il appelait les “ bâtards de la Rhénanie ”, c’est-à-dire les enfants de soldats noirs et de femmes allemandes. Après la défaite de 14-18, le pays rhénan se voit occupé par des troupes belges, françaises, dont une partie était issue des colonies, donc d’Africains. Hitler considérait cette occupation comme une souillure pour le sol allemand.
Les nazis réservaient-ils un traitement particulier aux Noirs dans les camps de concentration ?
Serge Bilé : L’horreur était la même pour tout le monde. Mais les Noirs étaient considérés comme les sous-hommes des sous-hommes, entre le singe et le juif. C’étaient des bêtes.
Combien d’Africains ont été déportés et reste-il des survivants ?
Serge Bilé : On ne connaîtra jamais les chiffres exacts, car les déportés noirs étaient comptés selon leur nationalité d’origine qui était celle de leur colonisateur. Il ne faut pas oublier que les colonies étaient encore en place après la guerre. Je pense qu’entre 10 000 et 30 000 Noirs sont morts dans les camps. Je ne connais actuellement qu’un seul survivant, John William, d’origine ivoirienne. Mais maintenant que le sujet est médiatisé, peut-être que les langues vont commencer à se délier.
Les nazis avaient-ils promulgué des lois de discrimination raciale spécifiquement envers les Noirs, comme ils l’avaient fait envers les juifs ?
Serge Bilé : Oui. Mais elles sont issues d’un seul et même texte, les lois de Nuremberg, qui ne s’appliquaient pas qu’aux juifs. Dès les années 30, les Noirs sont interdits de vie publique, on leur retire leurs papiers, les étudiants ne peuvent plus assister aux cours... Si les lois étaient enfreintes, les gens étaient déportés. La seule différence dans ce système racial est que les juifs portaient l’étoile jaune et les Noirs étaient stérilisés. Les Noirs vivant dans les pays conquis par l’Allemagne étaient arrêtés pour des faits de résistance ou pour appartenance au communisme, et non par racisme comme en Allemagne.
Le gouvernement de Vichy a-t-il participé à la déportation des Noirs ?
Serge Bilé : Les Noirs en France ont juste subi des brimades et des humiliations. Par exemple, tous les députés d’Outre-mer étaient cantonnés à Vichy et il leur était interdit de rejoindre la capitale. D’ailleurs, le parlementaire guyanais Gaston Monnerville s’est opposé au fait que les Noirs soient privés de liberté de circuler. Vichy n’arrêtait pas les Noirs du fait de leur origine raciale mais pour leurs actes, tels Isidor Alfa, communiste d’origine antillaise ou Dominique Mendy, un résistant sénégalais.
Vous parlez également dans votre livre de l’existence de camps de concentration en Afrique au début du siècle dernier dans les colonies allemandes, donc avant les camps nazis de la Seconde Guerre Mondiale. Ce fait était-il déjà connu ?
Serge Bilé : Oui bien sûr, des historiens, notamment africains, avaient établi l’existence du génocide des Hereros en Namibie par le colonisateur allemand en 1904. La nouveauté que j’apporte est que le premier gouverneur de Namibie, Heinrich Goering, qui a organisé la répression des Hereros et la construction des camps, est le père du futur bras-droit d’Hitler. J’ai aussi montré l’existence d’un docteur, Hoegen Fisher, qui a mené des expériences médicales sur ces gens enfermés dans les camps en Namibie. Lorsqu’il est rentré à Berlin, Fisher a eu comme assistant Joseph Mengele, lequel deviendra plus tard le bourreau d’Auschwitz.
