Le grand jour s'approche à grand pas et personne n'a encore fait de commentaire.
Cette année Shabbat hagadol tombe juste avant : mon revendeur habituel m'a dit que l'on ne devait pas manger la 'halla mais la remplacer par la matsa au vin est-ce exact ?
Ancien utilisateur
je me suis renseigner et d'apres ce que j'ai pu constater ce qu'il ta dis est faux
donc on a:
mercredi jeune des premiers nes
jeudi soir bdikate hametz
vendredi soir....la c'est un autre probleme...ta maison est sensee ne plus avoir de hametz mais il te faudra absolument manger du pain pour motsi (vendredi soir et samedi midi), ceci je crois car on a pas encore fait le seder donc les benediction sur la matza ne compte peut etre pas (je n'en suis pas sur j'aimerai bien qu'on me dise si je me trompe).
apres tu fait ton shabbayt comme d'hab' avec le sedder puis pessah' rentre et on fait normalement.
conseil pratique: il ne faut pas faire de miettes car elle devienne apres vite moukse, l'ideal est d'apres ce que j'ai entendu de manger sur une autre table que le repas habituel, dans un sac en plastique.
la seoudat shlishit (le repas du samedi soir mais avant le seder) tu doite manger mais il ne faut surtout pas que tu te boure a cause du seder donc il est preconise des fruits....
bonne preparation a tous!! Eyal
Ancien utilisateur
Eteex petite erreur:
Jeune des premiers nees Jeudi
Bdikat Hametz jeudi soir
vente du Hametz vendredi matin
Shabbat on peut manger du pain jusque vers 09h00 .Celon l'horraire local
Se debrouiller pour ne plus avoir de hametz jusque vers 10h00 . Celon l'horraire local .
Le revendeur t'a parler d'une des facon de se debarrasser du pain avant chabbat tout en pouvant faire motsi sur une galette tremper .Je ne sais pas si il s'agit de galette tremper dans le vin ou dans d'autre chose, comme fris par exemple .
Si il t as dit qu'on ne pouvait pas manger de h'alla ce shabbat il s'est tromper .Mais il a du entendre parler de la galette frite .
Ancien utilisateur
Tu peux fr motsi dans ton jardin par exemple attention surtout pas de miettes sur toi...
Ancien utilisateur
Mon rabbin m'a dit les même chose que nath:
Les sepharades peuvent manger de la matsa hashoura (avec du jus de fruits ou du vin), et font motsi dessus ce samedi midi.
bonne soirée
Ancien utilisateur
Nath2
il y a deux versions
L'une pour les ashkénazim qui n'ont pas le droit de manger la matsa au vin ou à l'orange et sont donc obligé de fair motsi sur de la 'halla, et doivent jeter le surplus dans les toilettes.
(il ne faut pas porter)
L'autre pour les sepharadim qui peuvent faire soit à la façon ashkénaze soit manger de la matsa achira (au vin ou à l'orange)
Samedi midi le motsi doit avoir lieu (suivant les villes avant 10h30 environs)
Ancien utilisateur
Un petit peu d'ordre chers amis...
Vendredi soir et samedi matin tt le monde doit faire motsi sur du pain. En Israel on recommande des pitot pour avoir moins de miettes.
Lors de ces 2 repas on ne peut s'aquitter de la benediction de motsi avec de la matsa au vin... Manger du pain est donc obligatoire
Pour seouda chlichit, qu'il faut faire assez tot dans la journee (avant 15h a peu pres) les sepharadim s'aquitteront du motsi avec une matsa qui n'a pas ete petrie avec de l'eau (car interdite jusqu'au debut de la fete), c.a.d vin, jus de fruits...comme l'a dit maccabi.
Les ashkenazim mangeront des fruits, du poisson etc. Je ne me rappelle pas si c'est parce qu'une matsa pas petrie a l'eau leur est interdite ou si c'est parce qu'elle ne les aquitte pas du motsi.
Ancien utilisateur
tu a raison elilalou
Et merde!! j'ai un bac blanc de math jeudi!!!!
GRRRR!!!!!!!!
Ancien utilisateur
Voila des sources :-)
Shabbat veille de Pesah
Peut-on manger de la matza ashira la veille de Pesah ? Oui.
Doit-on manger du hametz la veille de Pesah ? Non.
Doit-on avancer l'office pour manger avant la quatrième heure ? Certainement pas !
Pour avoir une vision claire, il ne faut jamais se contenter de regarder dans les guides récents. Il est nécessaire d'examiner toutes les opinions anciennes et leurs motivations. C'est pourquoi nous proposons d'abord de citer le Tur.
Tur 444: "Si le quatorze Nisan tombe un shabbat, on cherche le hametz la nuit du 13 et l'on détruit tout le hametz avant le shabbat. On ne peut laisser que la nourriture de deux repas hametz pour le shabbat car le troisième repas shabbatique a lieu après minha et l'on ne peut alors manger ni hametz ni matza. Il est bon de faire ce repas avec des fruits. Rabenu Tam avait l'usage de le faire avec de la matza ashira, (pétrie au jus de fruit). Rashi aussi instruisait de liquider tout hametz avant le shabbat et ne permettait de laisser que la nourriture hametz pour deux repas. On ne peut pas manger de matza [à l'eau], afin d'en manger la nuit venue avec envie. Il est bon de détruire le hametz le vendredi avant midi, bien qu'il soit encore permis ensuite, pour ne pas se tromper les autres années en détruisant le hametz l'après-midi. L'annulation aura lieu le shabbat. Réponse du Rosh : tu demandes, quand le 14 tombe un shabbat, si l'on peut dire à un goy de faire sortir la nappe et la vaisselle hametz de la maison. – Faire sortir de la maison la nappe et la vaisselle n'a aucun intérêt. Il suffit de secouer la nappe et de bien essuyer les casseroles avec le doigt puis de les ranger hors de la vue avec les autres ustensiles hametz qui restent".
Il est clair que Rabbenu Tam considérait comme permis de manger la matza ashira la veille de Pesah à n'importe quelle heure. Mais Rashi n'en mangeait pas au troisième repas shabbatique. Est-ce parce que c'est interdit ? Non, explique-t-il, repris par le Rosh, c'est simplement parce qu'il mangeait son troisième repas shabbatique tard, après la dixième heure, alors qu'il n'est plus permis de manger que frugalement. Mais pour le reste de la journée Rashi permet de manger la matza ashira, comme le Rosh et tous les Rishonim.
La matza ashira est donc permise toute la veille de Pesah jusqu'à la dixième heure.
Mais alors, pourquoi les rabbins n'ont-ils pas prescrit de faire tous les repas shabbatiques sur la matza ashira au lieu de permettre de manger hametz ? A l'époque, explique le Bet Yosef, la matza ashira était chère, comme son nom l'indique, et les rabbins n'ont pas voulu gêner les gens qui préféraient manger hametz par facilité. Si cela n'avait pas gêné les gens, les rabbins auraient préféré a priori que tout le hametz fût éliminé avant le shabbat et que les repas shabbatiques se fissent avec la matza ashira. Aujourd'hui, la matza ashira n'est pas plus chère qu'autre chose et il nous est par contre de plus en plus compliqué de gérer une vaisselle hametz de plus en plus volumineuse. La meilleure solution consiste donc à manger tous les repas shabbatiques sans le moindre hametz, avec de la matza ashira. Le Rav Feinstein est d'accord que ne pas manger du tout de hametz et se reporter sur la matza ashira est la meilleure solution.
La matza ashira étant permise jusque tard dans l'après-midi, il n'y a donc aucun intérêt à avancer l'office. Cela ne se justifie que si l'on veut absolument, pour des raisons de facilité et d'économie, faire le second repas shabbatique avec du pain avant la quatrième heure. Mais il n'y a aucune obligation de manger hametz la veille de Pesah. Il vaut même mieux ne pas le faire.
Le Magid Mishne raconte qu'à son époque, certains voulaient être plus stricts et se priver de tout hametz le shabbat veille de Pesah, pour manger de la matza à l'eau, de la matza ashira ou autre chose. Il explique que cela n'est pas nécessaire. Pas nécessaire, mais si cela nous est plus facile, c'est encore mieux !
En revanche, il ressort de tout cela que leurs offices étaient plus courts que les nôtres, puisque personne ne parle de les avancer, et il paraît évident qu'ils se terminaient bien avant la quatrième heure. (Sans doute devrions-nous prendre exemple et retrouver nos sources et la mesure en toute chose…).
La consommation de matza à l'eau est interdite, nous l'avons vu selon le Tur, dès la dixième heure, dans l'après-midi. D'autres rabbins, le Baal Hamaor et le Magid Mishne, l'interdisent dès midi. D'autres, dès le matin (Ran, Bah). Enfin, les plus stricts (Magen Abraham) vont jusqu'à l'interdire dès le vendredi soir.
Remarquons encore qu'au lieu de faire le troisième repas avec des fruits, Rashi, le Rosh et le Tur auraient pu proposer d'avancer Minha avant la dixième heure et de faire ce repas avec la matza ashira. Personne ne propose cela parmi les Rishonim. Il faut donc comprendre que les rabbins pensent que toutes ces considérations ne valent pas la peine que l'on dérange les gens en modifiant les horaires habituels des offices.
Maintenant que nous connaissons toutes les opinions rabbiniques, revenons aux références talmudiques. Il n'y en a que deux sur notre sujet.
"Le quatorze qui tombe un shabbat, on doit tout éliminer avant le shabbat, dit Rabbi Meir. Les sages disent : on peut attendre le temps fixé. Rabbi Elazar beRabbi Tzadoq dit : la teruma avant shabbat et le profane en son temps" (Pesahim 49a).
Il est bien évident que les sages n'ont rien contre l'élimination du hametz avant le shabbat comme Rabbi Meir. Ils veulent simplement ne pas contraindre trop le peuple dont l'intérêt est de prolonger l'utilisation du hametz qui est moins cher. Ils ne veulent pas obliger tout le monde à manger des matzot ashirot (ou non), en tout cas plus chères.
"Si le quatorze tombe un shabbat, on liquide tout hametz avant le shabbat. On brûle les terumot conditionnelles, pures et impures. On ne peut laisser des pures que pour deux repas à manger avant la quatrième heure, selon Rabbi Elazar bar Bartota au nom de Rabbi Yehoshua. On dit que les sages ne bougèrent pas avant d'imposer la halakha comme lui" (Pesahim 13a).
Là encore, il s'agit pour les sages de permettre de profiter au maximum de cette teruma pure et de ne pas la gâcher.
On peut manger du hametz jusqu'au samedi matin à la quatrième heure. Mais, évidemment, le Rif, Rambam, le Rosh et tous les rabbins sans exception, sont d'accord que celui qui voudrait être plus strict et se débarrasser du hametz avant shabbat, comme Rabbi Meir, serait en conformité parfaite avec la Halakha.
Finalement, la solution qui arrange le mieux les gens de nos jours est celle que la halakha encourage. Conclusion partielle : la meilleure chose à faire est de ne rien changer aux horaires des offices et de manger de la matza ashira aux deux premiers repas du shabbat et un repas frugal comme seuda shlishit pour avoir envie de manger la matza au seder.
Maintenant que nous avons une compréhension profonde des choses, nous pouvons ouvrir le Shulhan Arukh.
"Si le 14 Nisan tombe un shabbat, on cherche le hametz la nuit du 13 et l'on détruit tout le hametz avant le shabbat. On ne peut laisser que la nourriture de deux repas hametz pour le shabbat car le troisième repas shabbatique a lieu après minha et l'on ne peut alors manger ni hametz ni matza. On le fera avec de la matza ashira et il faut le faire avant la dixième heure".
Cette dernière phrase est une innovation. Là où le Tur préconisait des fruits, le Shulhan Arukh propose une amélioration facile : manger plus tôt dans l'après-midi, pour ne pas manger trop près du seder et avoir néanmoins une vraie seuda shlishit non frugale.
Malheureusement certains Ashkenazes ont un usage plus limitatif rapporté par le Rama et ne mangent pas de matza ashira à Pesah de peur qu'elles soient hametz. Cet usage, qui se justifiait difficilement (462, Arukh Hashulhan) en Pologne, ne se justifie plus du tout car nos galettes à l'orange sont d'une kashrut irréprochable.
De trois choses l'une, soit l'on considère (abusivement et contre le Talmud) que la matza ashira est comme du hametz et l'on n'en mange pas à Pesah, auquel cas elle doit être permise tant que le hametz l'est. C'est ainsi que le Rav Feinstein l'autorise jusqu'à la quatrième heure alors que le Noda Bihuda l'autorise jusqu'à midi et le Arukh hashulhan même au-delà s'il le faut. Soit l'on considère que la matza ashira est une matza et elle ne doit pas être interdite la veille de Pesah plus que la matza (midi selon le Baal Hamaor et le Magid Mishne, dixième heure selon le Tur), soit elle n'est ni hametz ni matza. Elle est tout simplement permise jusqu'à la dixième heure, comme l'affirme le Shulhan Arukh.
Autrement dit, pour vouloir avancer l'office, il faut :
o Etre ashkenaze
o Etre tenu par le regrettable usage interdisant la matza ashira à Pesah
o Etendre cet usage selon l'opinion la plus stricte à la veille de Pesah entière
o Etendre l'usage interdisant la matza à l'eau selon l'opinion la plus stricte
o Considérer à tort comme méritoire de manger du hametz à Pesah
Quant à vouloir imposer tout cela à la communauté, c'est pour le moins abusif.