J'ai trouve cet article fort interessant qui remet beaucoup de choses en question,
si des religieux pouvez refuter ces theses !
Les origines historiques de la bible
UNE ANALYSE HISTORIQUE DU CONTEXTE HISTORIQUE DE L’ÉPOQUE BIBLIQUE NOUS RÉVÈLE DES VÉRITÉS CACHÉES...
Source: http://africamaat.com/article.php3?id_article=21
En 586 av. J.C, les Juifs subissent une véritable catastrophe nationale et identitaire résultant de la destruction du Temple et de la ville de Jérusalem et de la déportation de l’intelligentsia juive par les Babyloniens de Nabuchodonosor.
Suite à cette catastrophe, un grand nombre de Juifs s’enfuient en Egypte, pour former la communauté d’Eléphantine. Puis après une période de persécution, ils gagnent l’Ethiopie, se mélangent avec une partie de la population noire et forment la communauté des Falasha.
Mais pour les Juifs restés sur place, tous les piliers sur lesquels s’établissait leur identité étaient alors détruits : le clergé et le roi Sédécias, médiateurs entre le peuple et les dieux (élohim, en hébreu) étaient exilés à Babylone.
Effet, à l’instar des autres peuples de la région, les Juifs étaient à l’origine polythéistes et idolâtres comme le révèlent leurs propres documents. Leurs ancêtres possédaient des Téraphim, c’est à dire des idoles domestiques représentant différentes divinités « Genèse 31 : 17 à 35 ». Ils se prosternèrent devant les Ashéra, c’est à dire un pieu ou un arbre sacré attribut d’une divinité « Juges 6 : 25 à 30 ».
Le premier livre de Samuel, chapitre 4, verset 8 dit explicitement : « Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants ? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Egyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert ». Ou encore un papyrus araméen d’Eléphantine daté de 398 av. J.C, dit ce ci : « Le salut de tous les dieux, abondamment en tous temps ». Une tablette assyrienne du roi Sargon II au 8e siècle av. J.C, révèle encore ceci « Je comptai pour prisonniers 27 280 personnes ainsi que leurs chars et les dieux en qui ils se confiaient ».
Ces documents sont connus de tous les chercheurs, et nous pouvons constater que le monothéisme ancestral des Juifs n’est qu’une vue de l’esprit remontant au 4ème siècle av. J.C.
Le Temple de Jérusalem, où se trouvait l’arche contenant les fameux élohim, symbolisant la présence divine auprès du peuple, était en ruine. Le pays était occupé par une puissance étrangère, les dieux des Juifs Yaho, Anath, Bethel, Ishum, Herem (papyrus araméens d’Eléphantine) étaient impuissants face aux dieux des babyloniens (Marduk, Bel, Ishtar).
Pour maintenir un temps soit peu l’identité juive et sortir de cette période de crise, en 398 av. J.C, sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras, les intellectuels Juifs acculturés à la sauce babylonienne « Daniel 1 : 1 à 8 » , se mirent à rassembler le maximum de traditions sémitiques, afin d’opérer une véritable renaissance du peuple juif, en fondant une nouvelle identité basée sur la Torah, avec ses récits, ses rites et ses lois.
Bien évidemment, pour que cette Torah soit acceptée par la masse, il fallait lui donner une certaine antériorité et une paternité, c’est alors que les scribes inventèrent à cet effet le personnage de Moïse, non pas de toute pièce, mais à partir du personnage d’Akhenaton (voire à ce sujet : La véritable Bible de Moise, de Pierre NILLON).
Comme le montre cette liste non exhaustive, à partir du 4ème siècle av. J.C, les Juifs avaient entre les mains toute la documentation nécessaire à l’élaboration des grands récits de la Torah, puis au remaniement de ceux-ci, et cela jusqu’en 90 ap. J. C, où le Concile de Yabnéel alias Jamnia en grec, l’actuel Yebna fixa le canon des livres saints aujourd’hui reconnu dans le judaïsme :
L’histoire de la Tour de Babel est inspirée de la Tour de Babylone édifiée au 6e siècle av. J. C, par le roi Nabuchodonosor sous le nom de : Etem En Anki.
L’histoire du déluge de Noé est inspirée du déluge d’Out Napishtim qui se trouve dans l’épopée de Gilgamesh au 7e siècle av. J.C.
Les lois dites mosaïques sont inspirées du Code d’Hammurabi au 18ème siècle av. J.C.
Le récit de l’exposition de Moïse sur le Nil est inspiré d’un récit du 8e siècle av, J.C, de l’exposition du roi Sargon d’Akkad sur l’Euphrate.
Le récit de la souffrance de Job est inspiré du récit babylonien du < Juste souffrant », datant du 6ème siècle av. J.C.
Le personnage d’Abraham est inspiré du personnage d’Abisha au 19ème siècle av. J.C, dans la tombe de Knum Hotep III.
Le récit de Joseph et de la femme de Potiphar est inspiré du récit du « Conte des deux frères », au 13e siècle av. J.C.
Le livre des proverbes est inspiré de la « Sagesse d Aménémopé », au 13ème siècle av. J.C.
L’histoire des hébreux en Egypte est inspirée de l’histoire des Hyksos en Egypte au l8e siècle av. J.C.
Le personnage de Moïse fondateur du monothéisme est inspiré de celui du pharaon monothéiste Akhenaton au 14ème siècle av. J.C.
Le séjour de 400 ans en Egypte est inspiré de « La stèle de l’an 400 » datée du 13ème siècle av. J.C.
La liste des dix patriarches antédiluviens est inspirée de la « Liste royale sumérienne », mentionnant également le nom de dix rois antédiluviens, et datant du 8e siècle av. J.C.
Le récit de la création est inspiré d’un récit babylonien de la création « Enuma Elich daté du 6ème siècle av. J.C.
Ceci explique pourquoi, aucun document égyptien, cananéen, assyrien, babylonien, perse, ou même juif comme les papyrus araméens d’Eléphantine, antérieur au 4ème siècle av. J. C, ne mentionne le personnage de Moïse, ou la loi de ce dernier (il en va de même pour les soi-disant prophètes Juifs).
Pourtant les Juifs ont séjourné un grand nombre d’années, voire même de siècles au contact de tous ces peuples, même Hérodote le père de l’Histoire ignore cet illustre personnage de Moïse dans ces enquêtes au 5ème av. J.C. Ce n’est qu’à l’époque grecque, vers 320 av, J.C, dans les écrits d’Hécatée d’Abdère que nous trouvons les premières allusions à un personnage nommé Moïse et à la loi de ce dernier. De même, ce n’est qu’à cette époque sous Ptolémée Il Philadelphe (283 à 246 av. J.C) que s’effectue la première traduction de la Torah, la fameuse version de la Septante.
Or, nous savons que bien avant les Grecs, il était courant de trouver des traductions des oeuvres littéraires importantes.
Comme nous pouvons le constater, et comme le pensent également certains Juifs laïques à l’instar du professeur Yaaqov Kupitz de l’université hébraïque de Jérusalem, la Bible n’est qu’un simple plagiat remontant à l’époque grecque (Science et Avenir, hors-série n° 113, de Décembre 1997 et Janvier 1998, p. 4 à 87).