"videmment pour eux je ne serais pas étonnée qu'un converti libéral soit comptabilisé comme non Juif, ainsi qu'un enfant dont seul le père serait Juif."
J'espère bien !
"videmment pour eux je ne serais pas étonnée qu'un converti libéral soit comptabilisé comme non Juif, ainsi qu'un enfant dont seul le père serait Juif."
J'espère bien !
rahel
c'est quoi l'histoire de bhl?
sinon j'ai lu rapidement les trucs sur votre lien, enfin le summary quoi.
ça ne répond toujours pas à la question de savoir comment on quantifie l'identité juive.
surtout c'est complètement biaisé parce que le raisonnement c'est de dire:
1.ceux qui n'ont pas une éducation juive orthodoxe sont en "perdition",
2.ceux qui ont été dans des écoles juives orthodoxes ont seulement 2% de chances de faire un mariage mixte
3. or il y a de moins en moins de gens qui vont dans les écoles orthodoxes,
4. donc il y a de moins en moins de juifs orthodoxes, donc de plus en plus de juifs en "perdition".
5. Conclusion: mettez vos enfants dans les écoles orthodoxes!
comme raisonnement circulaire on ne fait pas mieux.
Si tu regardes au fond des choses Nath2, tu constaterais que la vie culturelle juive est souvent basée sur le judaïsme... On n'en s'éloigne pratiquement jamais...
J'espère bien !
-> J'allais le dire, sinon ça fausse les statistiques.
Il y a des tas de définitions différentes du juif, moi je m'en tiens à la définition de la Torah. Mais je ne nie pas que des gens d'origine juive (de père juif ou plus éloigné) soient parfois de grands amis d'Israel, etc, évidemment!
Alandalus: bien que j'ai constaté moi même que plus l'éducation religieuse est complète moins il y a de risque de mariage mixte, je ne pense pas non plus que les juifs qui ne sont pas allés à l'école juive orthodoxe sont en perdition. Par contre j'ai l'impression qu'il y a un retour à l'école orthodoxe, même dans des familles seulement traditionnelles, et je ne serais pas étonnée que ça soit en grande partie du à une peur des mariages mixtes.
Pardon, j'ai oublié BHL. Alors, c'est une histoire vraiment incroyable, j'ai cru à un canular avant d'avoir la confirmation de mon père.
L'étonnante rencontre entre Villepin et Bernard-Henri Lévy
PARIS (AFP) -
"C'est une histoire invraisemblable, à faire peur, vérifiée à des sources fiables, une histoire de stigmates et de Christ", prévient l'un des biographes de Bernard-Henri Lévy, Philippe Boggio, en racontant l'étonnante rencontre de Dominique de Villepin et de BHL.
En mars 1997, le philosophe, qui se trouve à l'île Maurice, déprime. Son film "Le jour et la nuit" est un échec retentissant. Le secrétaire général de l'Elysée, Dominique de Villepin, qu'il ne connaît pas, lui téléphone.
"Il (Dominique de Villepin, ndlr) aime l'échec, écrit le biographe dans son livre +Une vie+, il est curieux de ceux que frappe un tel revers". Impatient de voir BHL, il lui demande de passer à son bureau dès l'arrivée de son vol à Paris, au petit matin.
Alors que Jacques Chirac "passe la tête" pour voir peut-être à quoi ressemble "un perdant notoire", Dominique de Villepin, affable, monologue sur Alexandre (le héros du film, un écrivain retiré au Mexique pour fuir son impuissance créatrice). "Il s'égare dans une sorte de rhétorique maurrassienne", raconte Philippe Boggio dans son livre. "Vous avez l'air d'un Christ sans plaies", lâche Dominique de Villepin tout à coup.
"La formule lui (BHL, ndlr) coupe le souffle. Il ne répond rien, il a l'impression que la tête lui tourne". Villepin parle toujours mais l'écrivain-philosophe ne l'entend plus. BHL abrège l'entretien et sort.
La journée de Bernard-Henri Lévy est "inexplicablement difficile". Ce "Christ sans plaies" le hante: il sent bien qu'il a un rapport avec son inconscient. Son sommeil est agité. En pleine nuit, il se réveille en criant: ses mains saignent! "Il a des sillons de sang à chaque paume, la peau s'est craquelée en plusieurs endroits et suppure", écrit Boggio.
Gazes, pommades, bandages... Avec l'aide de sa femme, Arielle Dombasle, BHL tente de se soigner, fait le tour des hôpitaux de Paris puis de ceux de Londres et de Milan. "Après deux ou trois semaines, raconte l'auteur, ses blessures ont tendance à réapparaître en fin de journée et à se refermer la nuit". Au café de Flore, il laisse ses mains dans les poches. Il dicte ses papiers au Point, ne les écrit plus.
BHL revoit le secrétaire général: "pour chasser la gêne, Villepin plaisante. Il savait bien, s'étonne-t-il, qu'il avait un pouvoir, qu'il était un grand sorcier africain mais à ce point!". Villepin jure de garder le secret.
"C'est le signe de la psyché se débattant avec le corps de Bernard-Henri Lévy", résume Arielle Dombasle. BHL est
"un hypocondriaque au carré, comme son ami Jean-Luc Lagardère", conclut Boggio.
http://lemigou.hautetfort.com/politique/ (vers le milieu)
http://leblog.over-blog.com/categorie-134472.html
A côté d'anecdote "stigmatisantes" et autres potins du show biz, BHL reste quand même l'auteur de "Qui a tué Daniel Pearl ?", livre passionnant et qui a le mérite de s'arrêter sur ce que tous les médias traditionnels veulent oublier : l'antisémitisme obsessionnel et violent d'Al Qaïda et Cie.
Il a aussi réalisé le film documentaire "Bosna", après avoir été un des seuls à s'élever contre l'épuration ethnique serbe. Je rappelle qu'à cette époque Mitterand, Balladur, Juppé et consorts recevaient Milosevic en grandes pompes (cirées). Et que le Général français Janvier restait l'arme au pied quand les milices serbes liquidaient des milliers de musulmans à Sebrenica (ville elle-même défendue un temps par Morillon qu'on invita à jouer ailleurs).
Deux sujets majeurs de notre temps où BHL alias Bosnie Herzegovine Libre touche juste. Alors le reste...
rahelB
il y a des gens qui sont "religieusement" juifs: croyants, pratiquants.
il y a des gens qui sont "culturellement" juifs: identification au peuple juif, à son passé, à son histoire, à ses valeurs, à la culture juive, à israel.
et il y en a qui sont les deux.
Je ne crois pas que les premiers soient "plus juifs" ou de "meilleurs juifs" que les seconds.
donc je n'ai pas de problème avec le mariage mixte parce que je n'y vois pas une dilution de l'identité juive.
Le "critère des rabbins": n'est juif que celui qui est de mère juive ou converti me parait vraiment restrictif.
d'abord parce que par raisonnement régressif, personne n'est juif: personne ne peut faire remonter son arbre généalogique au delà de quelques centaines d'années, donc personne ne peut prouver que la mère de sa mère de sa mère etc... était juive.
en plus, ça élimine toute possibilité de choix: on nait et reste juif, quoiqu'on décide! lustiger pour les rabbins il est juif! or il a choisi d'être chrétien!
c'est ça qui me gène.
surtout en france où dans les recencements il est interdit demander l'appartenance religieuse
-> Quels hypocrites, ils se genaient pas il y a quelques décennies... oui je sais je sors (et je demande pardon au mossieur en uniforme noir?)
Pas moi !
''Qui est Juif ?''
Ca dépend. Tu donnes combien pour que je le reconnaisse ?