Dvar Torah du Saint Admour de Kalov Chalita juste avant les fetes de Pourim . Lisez bien ces paroles de vérité et reflechissez a tout ceci !!
Bonjour à tous !
Quelques temps se sont écoulés depuis votre rencontre avec le Saint et Vénéré Admour de Kalov Chalita, de New York et pourtant je suis certain que la rencontre était pleine de lumière et de renouvellement et que vous avez déjà vu et que vous verrez encore les fruits merveilleux des bénédictions et des conseils du Rabbi Chalita.
Je profite de cette veille de Pourim, qui se rapproche de nous pour le bien, pour vous transmettre quelques mots que le Rabbi Chalita m'a demandé de vous faire parvenir.
Il y a trois choses auxquelles toute personne aspire et fait tout ce qu'il est en son pouvoir pour les obtenir : 1. une vie remplie de joie 2. l'argent 3. les honneurs.
A ce sujet, on observe une erreur répandue parmi de nombreux juifs de par le monde qui n'ont pas mérité de goûter à une vie de Torah et Mitsvot, et qui pensent qu'un juif qui étudie la Torah et observe les mitsvot perd en quelque sorte des plaisirs de la vie. Cela provient du fait que l'homme s'imagine que seulement s'il ne vit pas selon le mode de vie que la torah nous enseigne, alors il obtiendra ce à quoi son âme aspire.
Par exemple, il peut s'imaginer que les plaisirs de ce monde sont de manger tout ce qu'il désire y compris des mets non cachères, D. nous préserve, et de passer du bon temps dans des endroits interdits.
Il en est de même pour l'argent. Par exemple l'homme s'imagine que s'il respecte le Chabbat et ne travaille pas Chabbat, il perd ainsi de l'argent. De plus la Torah interdit de voler et de mentir et de ce fait il peut perdre de l'argent qu'il aurait pu gagner d'une manière malhonnête, ou bien encore certaines mitsvot coûtent de l'argent comme faire des dons, faire la charité et donc l'observance de ces mitsvot empêche de s'enrichir.
Quant aux honneurs, l'homme peut penser que porter les tefilines (phylactères) ou le tsitsit (franges) n'est pas à son honneur car le goy lui dira : "Qu'est ce que c'est d'être de la veille génération !? Tu n'es pas moderne!" De plus le mode de vie de la Torah rend difficile la participation aux réjouissances des goyim car elles ne permettent pas de prier comme il faut et les mets ne sont pas cachères. Et l'homme pense que s'il abstient de participer à ces réjouissances, cela nuit à son honneur et à sa position sociale.
La vérité est que le Saint Bénit-soit-il nous dit : "c'est moi, n'est ce pas, qui a créé le monde et c'est moi qui te donne la vie et la santé et je sais quelle est pour toi la voie du bonheur, d'une vie où tu obtiendras l'argent et les honneurs d'une façon où tu pourras continuer à vivre également dans le monde éternel."
Et nous voyons dans la réalité que la Torah apporte effectivement à l'homme les trois choses qu'il désire. Celui qui étudie la Torah et observe ses commandements mérite une vie de joie
intérieure, parvient à une élévation spéciale de l'âme et obtient la fortune puisque celui qui garde le Chabbat mérite toutes les bénédictions et la réussite dans ses affaires et que le Chabbat a une influence sur tous les jours de la semaine, et à part cela, on sait que l'argent gagné d'une manière permise a une gageure intrinsèque de ni se dévaloriser ni se perdre.
Et il est écrit dans le Livre des Proverbes à propos de l'étudiant en Torah :" une longue vie à sa droite, l'argent et les honneurs à sa gauche".
Tout cet important sujet se dissimule dans l'histoire de Pourim ainsi que l'ont dit nos Sages de mémoire bénie :" le peuple d'Israël a reçu à nouveau la Torah de leur plein gré et avec joie.
Il convient de comprendre cela : qu'est ce que Pourim a de si special qui ait poussé le peuple d'Israël à recevoir la Torah de plein gré ? Cela ne saurait être en raison du miracle auquel ils ont eu droit, d'être sauvés du décret d'Hamane, puisqu'à Hanouca également ils ont été sauvés par miracle des Grecs et qu'à chaque génération, le Saint bénit-soit-il nous sauve de la main des goyim. Alors quelle est la particularité de Pourim ?
A Pourim, ce qui a provoqué ce fantastique réveil du peuple d'Israël, c'est de voir la grandeur de la force de l'étude de la Torah et de la pratique des mitsvot. Réfléchissons quelque peu à ce qui s'est passé alors.
Dans l'histoire du peuple juif, deux personnes ont été promues vice-roi dans un pays étranger. Le premier est Joseph le Juste et le second Mardochée le Juif. Etudions tout d'abord le cas de Joseph le Juste qui a fait preuve d'abnégation alors qu'il a été kidnappé à l'âge de 17 ans de sa maison et vendu comme esclave et est resté seul sans famille, proches et amis et sans aucun argent puis a été envoyé au fin fond d'une prison et a souffert douze ans car il ne voulait pas fauter avec la femme de Potiphare alors que n'importe quel jeune homme de son âge en Egypte n'aurait pas demandé mieux. Joseph le Juste l'a repoussée même quand elle lui a proposé mille kikkars d'argent qui valent des millions de dollars et il aurait pu sortir de prison, être riche et recevoir tous les honneurs grâce à cette fortune et profiter des plaisirs de ce monde. Mais à chaque fois il a refusé tout cela pendant près de 13 ans. En bref, Joseph lui a dit la chose suivante : "Comment pourrais-je faire cette abomination et fauter envers le Tout Puissant ? Comment pourrais-je transgresser la volonté de D. qui m'a donné la vie et la santé, Comment pourrais-je manquer de reconnaissance au point d'utiliser cette même vie qu' Il m'a donnée et aller à l'encontre de Sa volonté?"
Joseph le Juste a fait également le calcul que "la récompense d'une transgression est proportionnelle à ce que l'on perd à cause d'elle" c'est-à -dire qu'il n'est pas possible de transgresser la volonté divine et d'en tirer une quelconque bénédiction, profit ou succès dans la vie. Joseph a parfaitement compris que la tentation du mauvais penchant procure un plaisir éphémère et à la longue il n'en reste rien et il n'y a pas de bénédiction car l'homme ne peut pas se croire plus malin que le Tout-Puissant et lorsque l'on transgresse la volonté de D. on n'en tire pas profit et d'une manière ou d'une autre on finira par perdre. Par exemple le propriétaire d'un magasin perdra des clients ou bien Hachem lui enverra la maladie et les soins lui couteront très cher sans compter son désarroi. Et tout cela Joseph le Juste le savait, il savait qu'en fin de compte il n'en tirerait aucun profit.