Salut RomanAlex, j'espere que je vous ai pas trop pollué le forum avec mon blabla!

Mazala : trois ans, TROIS ANS !!!!!!!

Ariel10 tu as été parfait merci

Ariel10,

merci pour tes messages que j'ai trouvés très éducatifs. Mais je ne suis pas d'accord avec toi sur la crainte de D- : craindre D- pour moi signifie avoir le souci de ne pas l'offenser, que ce soit à travers le prochain ou à travers sa conduite, en gros essayer de fuir le mal et de se rapprocher du bien.

Bonjour Nath2,

je crois que nous sommes d'accord sur la primauté de 2 axes (la relation au prochain, faire le bien), mais pas sur leurs finalités.

Le but est-il de faie plaisir à un Dieu considéré comme un être qu'il ne faudrait pas offenser, auquel il faudrait être agréable?

On retrouve cette idée effectivement dans le judaïsme: par exemple Noémie, la mère de Ruth, signifie "celle qui est agréable à Dieu"

Mais une fois de plus, je crois qu'il ne faut pas comprendre le mot "Dieu" comme un être supérieur qui punit et récompense, distribue les bons et les mauvais points.

"Dieu", c'est d'abord un mot dans un texte, la Torah, qui a une signification (différentes significations en fait, selon le nom adopté dans tel ou tel contexte du récit), et l'on ne peut extraire ce mot de son con-texte au risque peut-être d'en biaiser le sens.

Le mot "Dieu" signifie la relation à un absolument Autre que je ne peux pas maîtriser; et selon les contextes, les différents noms de Dieu utilisés, signifient un certain type de rapport à l'autre:

-conjugal (en couple: Adam et Eve...)
-parents/enfants (Abraham,Sarah/Isaac,Ishmaël)
-fraternel (Caïen et Abel!)
-politique...(d'une nation à l'autre)

La question est de savoir comment je peux envisager ces différentes manières d'être en relation à l'Autre sans chercher à le maîtriser, le dominer, le ramener à moi.

La Bible, selon les noms de Dieu qui y apparaissent au cours du récit, raconte l'histoire des échecs et des réussites de l'humanité à envisager la relation à l'Autre autrement que dans la destuction.

Pour l'interprétation de crainte "de" Dieu en crainte "pour" Dieu, et donc "pour "autrui, c'est dans le Talmud mais j'avoue que j'ai oublié la référence.

Pour le reste je me permets de te donner au moins 2 références si tu veux vérifier mes sources (ce qui me semblerait tout à fait légitime):

-Caïen et Abel: de Charles Mopsik, Jean Zacklad et Claude Birman.

-le sacrifice interdit:de Marie Balmary

Mais bon moi je dis ça, j'ai pas la vérité absolue non plus! Chacun peut vivre sa judaïté comme il l'entend, bien entendu.

Bisou!

Mazala

Derriere son ecran a lire tes conneries...