Evyyatar,
Holocauste
"2. Se dit de ce qui cause la mort, la destruction d'un grand nombre de personnes. "
Ce mot n'appartient pas aux juifs et peux s'appliquer à la destruction d'un grand nombre de personnes de toutes communauté.
Shoah : En hébreu, shoah signifie catastrophe. Ce terme est de plus en plus employé, de préférence à holocauste, pour désigner l’extermination des juifs réalisée par le régime nazi . Il suggère un sentiment d’épouvante religieuse devant l’anéantissement qui fondit soudain sur des millions d’innocents. La persécution avait jusque-là accompagné l’existence du peuple juif; elle prit avec le IIIe Reich une forme extrême, celle d’une entreprise d’annihilation qui devait faire disparaître à jamais un peuple de la face de la Terre.
Holocauste : Les deux termes grecs qui ont formé le mot «holocauste» signifient «je brûle tout». C’est, en effet, un sacrifice où la victime est tout entière brûlée, détruite. Le premier chapitre du Lévitique règle l’ordonnance des holocaustes de gros bétail (veaux), de menu bétail (agneaux, chèvres), d’oiseaux (pigeons, tourterelles) en spécifiant, s’il s’agit d’un quadrupède, qu’il importe d’offrir un mâle, et un mâle sans défaut. Le mot holocauste est passé dans la langue courante: il signifie immolation de soi, ou même sacrifice en général, mais avec l’idée qu’il s’agit d’un don plénier, d’une générosité, d’un renoncement ou d’une souffrance qui ne connaissent pas les demi-mesures.
Génocide : Terme inventé par le professeur américain d’origine polonaise R. Lemkin qui, pour ce faire, n’a tenu aucun compte des règles élémentaires de l’étymologie, l’expression gréco-latine de «génocide» cherche à introduire pour les groupes entiers d’humains ce qu’est l’homicide pour un individu isolé: le refus du droit à l’existence.
C'est donc le terme de Shoah que l'on utilisera pour ce qui concerne le peuple juif, mais pour les autres peuples ayant subi une extermination, la locution de génocide reste celle que l'on utilise.